« Celui-ci me suffit. »
Dans sa vie quotidienne, Bernadette accomplit des tâches ordinaires, tant que sa maladie le lui permet. Elle soigne les sœurs malades, aide à la sacristie, mais elle passe de longues périodes elle-même malade, à l’infirmerie. Elle souffre d’un cancer des os. Sa vie est un combat : il est plus facile d’aimer quand on est en bonne santé, que quand on est malade. Elle dit :
Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant.
C’est son plus grand désir mais aussi son plus grand combat. Elle regarde Jésus sur la croix et le supplie :
Jésus, donnez-moi le pain de la patience, le pain de la confiance, le pain de l’amour, le pain de force pour rompre ma volonté et la fondre à la vôtre.
La maîtresse des novices lui envoie régulièrement des jeunes filles en formation, Bernadette sait trouver les mots justes quand elles sont désorientées ou ont le mal du pays. Jusqu’au bout, Bernadette témoigne de cet autre bonheur promis par Marie : « Je ne vous promets pas le bonheur de ce monde, mais celui de l’autre monde ! » Le bonheur de l’autre monde c’est dire OUI à l’Amour à chaque instant de sa vie dans la rencontre quotidienne avec les autres, en suivant Jésus.
Et moi aujourd’hui…
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger.
Matthieu 11, 28-30
Dans ma vie quotidienne, quels petits gestes suis-je appelé à poser pour contribuer concrètement à construire un monde meilleur autour de moi ?
Bernadette m’enseigne elle le vrai bonheur de la vie: qu'est-ce que je découvre ?
Et si au lieu de passer devant une église sans y faire attention, j’y entrais et prenais un temps pour prier devant le tabernacle, lieu de la présence réelle du Christ qui s’est fait pain rompu pour nous. Je peux réciter cette prière de Bernadette :
« O Jésus donnez-moi je vous prie le pain de l’humilité,
le pain d’obéissance,
le pain de charité,
le pain de force pour rompre ma volonté et la fondre à la vôtre…
le pain de patience pour supporter les peines que mon cœur souffre…
le pain de ne voir que vous seul en tout et toujours. »
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6