7e JOUR « Priez pour nous, pauvres pêcheurs »
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit
7e JOUR « Priez pour nous, pauvres pêcheurs »
avec le Père Jérôme+ de l'Abbaye Notre Dame de Sept-Fons
Mère de Dieu, et Mère des hommes, vous êtes sainte, vous êtes toute sainte.
Or, que demander à une sainte, à la créature la plus élevée en sainteté sinon de joindre les mains et de prier pour nous?
Demander un service quelconque: un verre d'eau, un outil, un vêtement, un prêt d'argent, un abri, et toutes choses de ce genre: les chrétiens, et même tous les hommes se les demandent mutuellement et se les donnent.
Mais on ne demande pas à n'importe qui : « Priez pour nous. »
On ne le demande pas non plus à la légère, car, même pour les saints, la prière peut être encore un effort pénible et dramatique; alors, comment requérir d'eux cet effort?
Vous-même, Sainte Mère de Dieu, lors de votre venue à la Salette, assise sur l'herbe de l'alpage, la tête dans vos mains, vous avez pleuré.
A Lourdes, à Fatima, vous avez laissé voir des marques de tristesse.
Pourtant, nous en sommes certains, vous avez dépassé le tragique de la prière qui, pour les autres priants, vient de leur incertitude.
Car même le saint ignore souvent le plan de Dieu et il ne sait pas toujours comment demander.
Mais là où le saint n'entre que timidement, vous êtes établie Mère, et Reine, et bénie.
Votre prière, qui consiste en une simple adoration de la volonté de Dieu, a plus de précision que nos demandes les plus détaillées et votre simple acquiescement a plus d'efficacité que nos arguments.
Ainsi, vous nous obtenez le mieux et le meilleur, lequel est toujours le plan arrêté par la bienveillante volonté de Dieu.
C'est pourquoi notre « Priez pour nous » contient toutes les demandes.
Confiants en votre prière, bonne Mère, nous jouerons le jeu de la contradiction chrétienne: nous porterons l'épreuve qui finit en satisfaction, nous accepterons la détresse qui conduit à la joie.
Ce que vous aurez demandé pour nous, nous ne le regretterons jamais.
Et que, d'avance, Mère très sainte, votre patiente sagesse descende sur nous, pour tout apaiser.
tirée d'un commentaire du Je vous salue, Marie, écrit par un moine de l'abbaye de Sept-Fons, Père Jérôme (1907-1985) Ad Solem, 2013
Dire, tranquillement, un Notre Père, trois Je vous salue Marie, et un Gloria.
INVOCATION
Vierge sainte, conduisez-moi comme un petit.
Un chant :
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6