6e JOUR « Sainte Marie, Mère de Dieu »
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit
6e JOUR « Sainte Marie, Mère de Dieu »
avec le Père Jérôme+ de l'Abbaye Notre Dame de Sept-Fons
La demande commence de façon câline et insinuante.
Voici enfin proclamé le titre de noblesse qui fonde tous les autres titres; voici le don premier, le privilège sans partage;
voici le motif de votre intimité avec le Dieu très haut, et de toute votre gratitude, ô grande Dame!
Sans ce privilège de « Mère de Dieu », l'ange n'aurait pas volé vers Nazareth; et il n'y aurait pas eu de salutation, ni celle de l'Ange, ni celle des chrétiens.
Et de cette omission seraient sorties bien de sombres conséquences: la pratique religieuse serait moins attirante, la persévérance moins facile.
Il y aurait moins de courage dans nos vies, moins de pureté dans notre idéal; moins de beauté dans la liturgie, moins de chefs-d'œuvre dans l'art, et dans le cœur des moines de Cîteaux, moins d'espérance.
« Mère de Dieu ».On ne mesure pas l'élévation d'un pareil titre!
Et je me délecte allègrement à penser à ceux qui jugent le « Je vous salue, Marie » comme dévotion infantile ou prière pour vieilles bonnes femmes!
Pourquoi ne pas avouer que, lorsque certaines paroles ont un trop grand poids, on n'aime pas les dire?Mais c'est là timidité dans la Foi.
Je n'ai donc pas besoin de chercher quel est le compliment parmi ceux que je vous offre, ô Reine, qui vous apporte le plus de joie.
C'est évidemment le titre premier: « Mère de Dieu ».L'ange ne l'a pas dit sous cette forme.J'ose employer ces mots directs; et rien qu'à vous les dire, ces trois mots, je pourrais prier devant vous durant de longs moments.
« Mère de Dieu » : tout cela, et rien que cela!
Et je sais qu'en répétant ces mots, j'engage toute ma foi, je me compromets comme catholique ferme, j'adhère aux affirmations naïves ou audacieuses du « Credo », affirmations que certains voudraient passer sous silence.
Je sais qu'en voulant aimer et servir Marie, « Mère de Dieu », je brave bien des réticences et des misères.
tirée d'un commentaire du Je vous salue, Marie, écrit par un moine de l'abbaye de Sept-Fons, Père Jérôme (1907-1985) Ad Solem, 2013
Dire, tranquillement, un Notre Père, trois Je vous salue Marie, et un Gloria.
INVOCATION
Vierge Marie, ma Mère, je pose, je repose,
mon cœur, mon pauvre cœur humain,
dans le creux de la coupe de votre puissante main.
un chant : Notre Dieu s'est fait Homme
Merci ! 320 personnes ont prié
20 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6