5e JOUR « et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni »

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit    
5e JOUR « et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni »  
 avec le Père Jérôme+ de l'Abbaye Notre Dame de Sept-Fons  


Ce qui accapare le cœur, l'attention, les soins de toute femme, c'est évidemment son enfant. 

Celui-ci peut aussi devenir l'objet autour duquel elle se replie, inattentive à tout le reste, et donc indifférente. 

Et la raison de cette indifférence paraît si profondément naturelle qu'on ne s'en choque pas.


Mais c'est tout le contraire ici, dans le cas de la Mère de Jésus: voici que sa maternité même sera l'origine de sa relation inconditionnelle avec chacun de nous. Parce que son Fils est lui-même le Frère et le Sauveur de tous les humains.

Maternité qui dilate le cœur de cette mère, maternité d'un genre inédit, ni jalouse ni exclusive, parce que c'est en conformité avec la volonté toute puissante de son Fils qu'elle s'étend à tous. 

Je sais donc que la Très Sainte Vierge Marie ne dira jamais: « Je me dois à lui, d'abord. 

Ensuite, quand je le pourrai, je m'occuperai de toi. » 

Elle dira tout au contraire: « Je ne crains rien pour lui; donc toi d'abord, et aussi longtemps que tu auras besoin de moi. »
Entre le moment où la bonne cousine Elisabeth a proclamé, pour la première fois:
« le fruit de votre sein est béni » et ce moment présent où je redis le même compliment, a eu lieu la substitution faite d'autorité divine: « Femme, voilà ton fils »(Jean, 19,26): « Celui-là, qui n'est pas moi, mais qui m'a suivi par amitié, voilà désormais qu'il est ton Fils » 

En Marie, sa Mère, Jésus n'est plus l'unique béni: je le suis aussi; nous le sommes tous. 

Car Jésus, au moment où il était cloué sur la Croix, n'a prononcé que des paroles d'une importance et d'une valeur décisive. Tels furent ces mots: « Femme, voilà ton Fils. »

tirée d'un commentaire du Je vous salue, Marie, écrit par un moine de l'abbaye de Sept-Fons, Père Jérôme (1907-1985) Ad Solem, 2013

Dire, tranquillement, un Notre Père, trois Je vous salue Marie, et un Gloria.

INVOCATION
Vierge sainte, conduisez-moi comme un petit. 

Un chant : Voici la demeure de Dieu 

Prière de la communauté

PRIERE A NOTRE DAME DE FRANCE, REINE DE LA PAIX

PRIÈRE A NOTRE DAME DE FRANCE, REINE DE LA PAIX « Ô Marie, Vierge Immaculé, Sainte Mère de Dieu, exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’Univers pour être plus totalement conformée à votre Fils, Seigneurs des seigneurs, victorieux du péché et de la mort », nous venons à Vous pleins de confiance et d’affection filiale. Nous nous réjouissons de pouvoir Vous saluer, avec les Saints et les Saintes de notre terroir, comme Reine de France. Nous voulons, pour notre part, ratifier les engagements du Baptême de notre pays à Reims. Nous voulons, en notre temps, renouveler la consécration à Dieu de nos personnes par l’intercession de Votre Cœur Immaculé. A Votre exemple et avec Votre assistance, nous voulons nous engager à la suite du Christ, Votre divin Fils, dans une vie authentiquement évangélique. Par l’adoration et la louange de Dieu. Par notre fidélité aux commandements du Seigneur et à l’esprit des Béatitudes. Par notre conversion personnelle et permanente. Par notre solidarité effective avec tous ceux qui sont privés de biens spirituels et matériels. Nous voulons ô Reine de la Paix, nous mettre à Votre écoute pour être des artisans de miséricorde et de paix, dans nos familles, nos professions, nos cités, dans la société toute entière et ainsi « construire la civilisation de l’Amour ». Notre Dame de France, Reine de la Paix, intercédez pour nous !

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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