Notre Père…
Lundi 5 mars
« Simplicité sans détour, confiance filiale, joyeuse assurance, humble audace, certitude d’être aimé(e) », c’est ainsi que saint Paul et saint Jean parlent de notre relation à Dieu.
Nous l’appelons « Père », en toute assurance, par la puissance de l’Esprit de son Fils.
Dans l’Ancien Testament, le peuple gardait respectueusement ses distances vis-à-vis de Dieu ; le grand Prêtre – uniquement lui – pénétrait une fois par an dans le Saint des Saints, qui conservait l’Arche d’Alliance contenant les Dix Commandements dictés par Dieu à Moïse (Cf. 1R 8, 1-8).
Jésus, l’incarnation de Dieu, a partagé notre condition d’homme. Jésus nous a libérés du péché au prix de sa vie. Jésus, par l’Esprit Saint, nous introduit dans l’intimité de Dieu ; il fait de nous des fils qui peuvent appeler Dieu : « Abba », c’est-à-dire « Père » (Rm 8,15).
Vingt-et-un siècles plus tard, nous récitons toujours le Notre Père. Parfois, nous le faisons machinalement, alors que nous devrions nous émerveiller à chaque récitation.
Et rappelons-nous : « Personne ne connaît le Fils sinon le Père, et personne ne connaît le Père sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » (Mt 11, 25 ; 27), c’est-à-dire « aux tout-petits » (Cf. Catéchisme de l’Église Catholique 2777 à 2779).
Prière :
Seigneur Jésus, emplis-moi de ton Esprit.
Qu’il me donne cette confiance joyeuse et filiale, quand je récite Notre Père…
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6