Petits secrets pour vivre heureux
Mardi 27 février
Antonin est un vieil homme. Il est petit, fier et toujours rasé de près. Il jette un regard lucide sur sa vie et sur le monde qui l’entoure.
Sa femme est décédée depuis peu. Il a choisi de quitter sa maison, pour s’installer dans une maison de retraite. À son arrivée, Berthe, une amie de sa femme, l’accueille et le conduit à sa chambre : « Je l’aime beaucoup ! » dit-il avant même de l’avoir vue. Il a dit cela avec l’enthousiasme d’un enfant qui vient d’avoir un nouveau chien. Antonin s’explique : « Que j’aime ma chambre ou pas ne dépend pas des meubles ou de la décoration. J’ai déjà décidé que je l’aimerai. C’est une décision que je prends chaque matin à mon réveil. »
Dans sa chambre, Antonin invite Berthe à s’asseoir : « Chaque jour est un cadeau, Berthe. Aussi longtemps que j’ouvrirai mes yeux, je les tiendrai émerveillés vers ce jour nouveau. Mes journées sont remplies de tous les souvenirs heureux que j’ai amassés tout au long de ma vie. La vieillesse, c’est comme un compte en banque : tu profites de ce que tu as cumulé. Il est bon, durant sa vie, de déposer beaucoup de bonheur dans sa banque de souvenirs. »
« Comment as-tu cultivé le bonheur ? » demande Berthe.
« Tiens ! J’ai là, sous la main, quelques conseils pour être heureux de François, notre pape : Vis et laisse l’autre vivre – Donne de ton temps aux autres – Sois bienveillante modestement – Joue avec tes petits-enfants – Passe tes dimanches en famille – Prends soin de la création – Cherche ce qui est bien chez l’autre – Respecte ceux qui ne pensent pas comme toi – Préfère la paix à la discorde. »
« Vois-tu, Berthe, ce n’est pas bien compliqué. La difficulté résiderait plutôt dans la durée, mais si notre regard est tourné vers le Seigneur, c’est très faisable. »
Prière :
Le bonheur peut être vécu très simplement ;
mais toi, Seigneur, tu le rends rayonnant
pour que nous le diffusions autour de nous.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6