Jour 21 - "La grandeur de sa miséricorde..."
De l'Évangile selon saint Luc
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient l'appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s'appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. (Lc 1, 57-66)
Méditation de Jean-Pierre Torrell, o.p.
On pourrait énumérer bien des formes de silence. La plus commune peut-être, à moins que ce ne soit la plus rare, serait tout bêtement l'absence de bruit. En rester là serait trop peu. Pourquoi ne pas essayer de cultiver tout simplement le silence de la contemplation ? Ou, si le mot vous fait peur, d'essayer de garder le silence de la méditation, de la rumination de la Parole de Dieu. Il me semble que faute de prêter attention à cette exigence, nous passons parfois à côté d'un véritable trésor, à côté de la perle cachée dans le champ de nos journées, pourtant si remplies, si occupées. Il me semble que si nous savions garder ce silence-là, nous aurions moins de crainte au moment de le briser par la parole.
William Blake, L'ange apparaît à Zacharie (1799-1800) (c) Metropolitan Museum, NY
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3 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6