Jour 12 - Vendredi 15 dec. : Repérons l'action divine dans nos existences !

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11, 16-19

En ce temps-là,
Jésus déclarait aux foules :
« À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places,
qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte,et vous n’avez pas dansé.
Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne,
un ami des publicains et des pécheurs.”
Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »

 Méditation

Nous sommes confrontés ici à une énigme : l'opposition au message de Jésus. C'est une énigme car nous ne comprenons pas comment on peut refuser la paix, la joie, le bonheur apportés par Jésus. En même temps, nous devons être honnête aussi avec nous-mêmes. Nous avons nous aussi des complicités avec le mal. Il nous arrive aussi de refuser, non pas le message de Jésus mais le fait que ce soit Jésus qui nous l'apporte. Nous sommes tentés de choisir non pas entre le bien et le mal mais entre le bien et ce qui nous paraît bien. Nous voulons choisir par nous-mêmes et nous apporter nous-même le bonheur ! Nous refusons, ou plutôt nous avons des doutes, sur le fait que Jésus soit celui qui nous apporte absolument le salut. Pourquoi lui et pas quelqu’un d'autre ou moi-même; justement ? La tentation est alors grande de discréditer subrepticement et subtilement le messager. 

Jésus prend une comparaison de son époque pour illustrer le refus de l'action de Dieu. Il y a des enfants qui refusent de participer à un jeu joyeux et de danser au son de la flûte. Les mêmes enfants refusent de participer à un jeu triste où il faut mimer le deuil. C'est exactement ce que qui s'est passé  pour Jean Baptiste et ce qui passe pour Jésus. Jean baptiste menait une vie austère, au désert en mangeant des sauterelles.Il proclamait un message sévère appelant à la conversion pour éviter le châtiment divin. On a refusé de l'écouter  en prétextant qu’il était possédé. Jésus, lui, est proche de tous. Il mange et boit avec ceux qui l’invitent. On le fustige et on discrédite son message  en prétextant qu’il est un glouton. 

Pour celui qui refuse, tout prétexte est bon même si les prétextes sont contradictoires. Quand on a décidé de refuser, on n’a pas besoin de la logique. C’est comme s’ils avaient toujours de bonnes raisons de rejeter celui qui leur parle. Nous devons nous interroger sur notre attitude devant Jésus, le message de l'Eglise mais aussi nos relations humaines. Sommes-nous dans une attitude d'accueil et d'optimisme ? Au contraire, est-ce que nous ne sommes pas bien souvent prompt à la critique systématique, au dénigrement ? Quand nous regardons la religion, nous pouvons nous décourager car nous nous sentons tellement loin et indigne. Ou alors, en recevant les propositions de l'Eglise, de la paroisse, nous nous disons qu'elles sont trop simples, indignes de nous et de la haute dignité que nous nous faisons de nous-mêmes. 

L'Avent était le temps où nous pouvions concilier les deux attitudes de conversion, comme Jean le Baptiste et de joie, comme Jésus. Il s'agit de vouloir entrer dans le style de Dieu en nous rappelant que l'action de Dieu ne se confond pas avec ce que nous croyons connaître de Lui, avec nos attentes, nos imaginations ou nos espérances. Ainsi, l'Avent est le temps de l'accueil de la présence de Dieu dans le concret de nos vies. Nous apprenons à ouvrir nos yeux et nos cœurs pour repérer l'action divine dans nos existences. Cela nécessite une attitude de conversion. Il s'agit de ne pas cantonner Dieu à ce que nous croyons savoir de Lui. Exactement comme des parents qui accueillent un bébé. On attend l'enfant, on a des projets, des désirs, des souhaits pour son enfants. Et l'enfant grandit et vit sa vie, au risque de prendre d'autres chemins que ceux que nous aurions imaginée. Il reste cependant notre enfant, que nous aimons et à qui nous faisons confiance. 

Soyons dans la même attitude positive vis à vis de Dieu. Faisons Lui confiance !

 

Action concrète 

Je prends le temps de m'émerveiller sur mes proches, de faire des compliments et des éloges à Mon entourage.

Je regarde ce qui m'entoure, personnes et situations autour de moi et j'apprends à y reconnaître la présence du Seigneur !

 

 

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

Merci ! 6 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Paroisse Sainte Pauline du Vésinet en Avent !

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