4 - avec Van : Les bonus du TEMPS DE NOËL

Oraison du Missel, vêpres de la Nativité :

Père, toi qui as merveilleusement créé l’homme, et plus merveilleusement encore rétabli sa dignité, fais-nous participer à la divinité de ton Fils, puisqu’il a voulu prendre notre humanité.

 

Bonus 1 : Les visions de Noël 1945 (2)

 VanJe vis d’abord un berceau très grand où il y avait assez de place pour deux enfants. J’aperçus ensuite ma sœur Thérèse qui apportait quantité de fleurs qu’elle y disposa avec beaucoup d’élégance puis, sans dire un mot, elle me déposa dans ce berceau. Je me voyais alors tout petit, atteignant à peine la hauteur de ma table de travail et revêtu d’un très bel habit vietnamien. Ma sœur ne cessait de me caresser la tête. J’étais là depuis un instant quand le petit Jésus s’avança vers moi en compagnie de la Sainte Vierge. Il était grand deux fois comme moi, et portait un très bel habit aux couleurs les plus variées. Ces couleurs prenaient des nuances différentes, selon que Jésus se penchait d’un côté ou de l’autre. Quand il restait immobile, son habit, sans être ni entièrement doré ni entièrement rose, jetait sans cesse des reflets qui le faisaient paraître beaucoup plus beau que le mien.

Je voyais bien le petit Jésus, mais je craignais toujours d’être le jouet de mon imagination ; et cette crainte était telle que je n’osais pas le regarder. Jésus, de son côté, ne cessait de me regarder en riant. La Sainte Vierge et ma sœur Thérèse avaient disparu de sorte que je restais seul avec lui. J’oubliais de dire que sa robe descendait un peu plus bas que le genou et qu’il portait une ceinture de même couleur que sa robe. [182] Les manches qui couvraient le coude étaient plus amples que celles des habits ordinaires. Il avait les cheveux blonds et frisés, les yeux noirs et de grandeur moyenne, les lèvres fraîches et vermeilles, le visage assez rond, pas entièrement, cependant. Enfin, il n’avait aux pieds aucune chaussure.

Le voyant dans cet état, je le trouvai très beau, mais il m’est impossible de le décrire parfaitement ; tout ce que je peux dire c’est qu’il était d’une beauté qui dépasse toute imagination. Pourtant, à ce moment-là, si j’avais été peintre et disposant de toutes les couleurs voulues, j’aurais fait son portrait immédiatement. Mais, comme je suis très maladroit, je n’ai pu rien faire autre que de le regarder à satiété. (Autobiographie - 172-183)

(Ccommentaire) - Van n’est  pas tout à fait prêt à accueillir Jésus au moment de la première messe et pourtant il s’impatiente.  Ste Thérèse vient l’aider à se tourner vers Jésus, et s’efface quand Jésus arrive. Le berceau est un lit pour les tout petits… sommes-nous prêts à nous faire tout petits pour nous laisser cajoler par Jésus, Marie et les saints qui sont nos aînés dans la foi ?

L’humilité dont a fait preuve Jésus, deuxième Personne de la Trinité, en se faisant homme, et d’abord nourrisson, est extraordinaire et pourtant nous sommes relativement habitués à cette idée. Quand Van, à l’âge de 27 ans, se voit jeune enfant dans le berceau, nous sommes un peu surpris. Mais en plus si c’est nous même qui devons accepter de nous faire si petits pour être traités comme des enfants… alors là, cela devient beaucoup plus difficile. C’est là que Thérèse et Van peuvent nous être d’un grand secours avec la voie de l’enfance.

Pour mieux accueillir Jésus à la crèche, nous pourrions nous faire tout petits. Pas nécessairement nous imaginer tout bébé, mais nous exercer à accepter toute contrariété, tout travail supplémentaire ou tout imprévu de quelque importance qu’il soit, comme un tout petit qui doit supporter tout ce qui vient des adultes, vivant à la merci de leurs désirs.

Bonus 2 pour les fans de Van :  

 VAN, APOTRE PARTICULIER DES ENFANTS

 Van à Marie : Ô Mère, qui sait s’il ne sera pas donné aux enfants d’être tes petits apôtres ?? C’est là une simple hypothèse que j’exprime, car de fait je ne connais pas ton intention. Je ne fais qu’une supposition ; à toi de voir si elle est juste ou non. Quoiqu’il en soit, ô Mère, je te prie d’avoir pitié des enfants. Mes sentiments sont semblables aux leurs, de sorte que, comprenant mes propres sentiments, tu comprends également ceux des enfants.

-  Ô Mère, je pense continuellement aux âmes des enfants. Impossible pour moi de chasser cette pensée. À mon avis, si mon Père du ciel révélait [344] au monde jusqu’à quel point lui est agréable une âme d’enfant, il est probable que le monde reconnaîtrait cet enfant comme roi de l’univers. S’il n’y avait pas les enfants dans le monde pour réjouir le regard de notre vrai Père du ciel, il est certain qu’il ne voudrait plus abaisser son regard sur cette terre. Autrefois, Jésus n’a jamais grondé les Apôtres, si ce n’est une fois, parce qu’ils avaient empêché les enfants de venir à lui. 31mars 1946

- Van à Jésus Petit Jésus, je pense en ce moment à l’âme des enfants. Les enfants sont vraiment heureux, n’est-ce pas, petit Jésus ? Toi qui as passé par leur âge, tu les comprends sans doute parfaitement... Tu n’as jamais à te fâcher avec eux car même leurs défauts naturels ne peuvent pas te causer la moindre tristesse. Malgré leurs défauts,  en présence de leur simplicité et de leur candeur, tu ne peux te défendre de les aimer beaucoup. Et ce que je pense, ô Jésus, tu le comprends parfaitement ; qu’est-ce que les enfants pourraient bien t’offrir pour te faire plaisir ? N’ayant que leur cœur simple et pur, ils ne sauraient trouver rien de meilleur à t’offrir... Et n’est-ce pas pour cette raison que le royaume des cieux leur appartient, bien qu’ils aient les mains vides... Assez, je ne parle plus de cette question ici car je dois écrire ces choses dans «la voie d’enfance spirituelle, pour conduire les enfants à la perfection».(Colloques 269)

 

Chers amis priants,

Ainsi prend fin ce moment passé avec le frère Marcel Van. Ce temps de prière pour l’Avent et le temps de Noël vous était proposé par les MISSIONNAIRES DE L’AMOUR DE JESUS (www.m-a-j.org).

Nous espérons que vous apprécié ces moments passés avec nous.

Vous pouvez retrouver tous les écrits de Van chez les AMIS DE VAN : 15 Rue de l'Orangerie, 78000 Versailles, 01 39 51 30 89, www.amisdevan.org,

Les extraits de ce chemin d’Avent sont tirés des Colloques et de l‘Autobiographie.

N’hésitez pas à aller voir notre site www.foyersdepriere.org pour connaitre ces groupes de prière avec Van.

A bientôt,

 Les Missionnaires de l’Amour de Jésus vous souhaitent un joyeux Noël

Prière de la communauté

Prière d'abandon

Ô Jésus, je t’aime. Me voici, je me livre à toi. Prends mon cœur, unis le si étroitement à ton cœur qu’il soit fondu en lui. Ô Marie tu es ma véritable mère. Je t’offre mon cœur et mon âme. C’est avec ton cœur que je veux aimer Jésus ; Ô Mère, toute âme qui se livre à toi en toute confiance ne manquera jamais de rien. Ô Mère je t’aime beaucoup, daigne offrir mon amour à Jésus. et encore et toujours la Prière pour la France : Seigneur Jésus, Aie compassion de la France, Daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers.

Merci ! 1 personne a prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Avec Van, préparons Noël

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