4 conseils de Alessandro de Franciscis pour conjuguer foi et raison

Médecin et président du Bureau des constatations médicales de Lourdes, Alessandro de Franciscis doit à l'Immaculée Conception, dont l'Église célèbre la fête le 8 décembre, sa vocation de pédiatre.

1. Ne cessez jamais de rechercher la vérité

L'homme est, par nature, un chercheur de vérité. S'il renonce à cette quête existentielle, il met sa vie, son bonheur en danger. Or Jésus est lui-même la Vérité (Jean 14, 6). Qui cherche la vérité, cherche Dieu, qu'il en soit conscient ou non. Et celui qui le cherche avec honnêteté et persévérance, Dieu finira par le trouver. « C'est Dieu qui a mis au coeur de l'homme le désir de connaître la vérité et, au terme, de le connaître lui-même afin que, le connaissant et l'aimant, il puisse atteindre la pleine vérité sur lui-même » (Fides et ratio, Jean Paul II).

2. Croyez pour comprendre et vice versa

La foi et la raison ont besoin l'une de l'autre pour conduire l'homme jusqu'à la vérité. « Il est illusoire de penser que la foi, face à une raison faible, puisse avoir une force plus grande ; au contraire, elle tombe dans le grand danger d'être réduite à un mythe ou à une superstition », notait Jean Paul II avant de poursuivre : « Où l'homme pourrait-il chercher la réponse à des questions dramatiques comme celles de la souffrance, de la souffrance de l'innocent, et de la mort, sinon dans la lumière qui vient du mystère de la passion, de la mort et de la résurrection du Christ ? » À un moment donné, la raison doit se mettre à genoux devant le mystère. Humilité !

3. Repartez de la personne

Quand nous discutons des grands problèmes de la vie tels que les questions de bioéthique, le repère ne doit pas être notre foi catholique, mais la personne humaine. Ne mélangeons pas les genres au risque de ne pas être entendus par nos contemporains ! Jésus nous appelle en effet à être « sages comme le serpent » (Matthieu 10, 16). Autrement dit, à rejoindre l'autre là où il en est. C'est aussi le message de Lourdes où, chaque jour, viennent aussi des femmes voilées ou des moines bouddhistes. À propos de Marie, Bernadette a dit : « Elle me regardait comme une personne qui parle à une autre personne. »

Je prends un instant pour méditer ces conseils et je prie pour m'en inspirer dans ma vie.

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© Laurent Ferrière/Hans Lucas pour La Vie