BONHEUR EUCHARISTIQUE
Ô Jésus, le Paradis de la terre ici-bas. Il y a des ombres au firmament des âmes ; mais Vous brillez dans les ténèbres, Ô vous qui êtes la lumière étincelante des cieux et qui voilez dans l’Hostie l’éclat de vos divines splendeurs. Sur la voie qui conduit au bonheur, il y a plus d’yeux en pleurs que de cœurs toujours heureux; mais la brise des douces joies qui vient du ciel et qui sort du Tabernacle a le don de sécher les larmes et de chasser les tristesses du cœur. Aux prises avec les épreuves qui sont la part de nous tous, l’âme puise dans l’Eucharistie le courage qui suscite les héros et la pureté qui fait des saints.
Ô rayonnante Hostie de ma vie, vous m’irradiez de vos clartés et vous m’éblouissez de vos feux ! Ô Eucharistie, foyer d’amour et source de bonheur, vous m’inondez de vos joies et vous m’embrasez et de votre éternelle charité ! Ô Jésus, fidèle compagnon de ma vie, ineffable et délicieux ami, Vous êtes un sujet de telles gaietés que je me demande parfois si je dois désirer la béatitude des bienheureux.
Quand je pense, ô mon Jésus, que Vous êtes à mes côtés, dans la sollicitude mystérieuse du Tabernacle, mon cœur jubile et exulte. Partout où je tourne mes regards, j’aperçois la forêt de clochers qui domine votre demeure et je comprends que si, pour Vous, vos délices sont de vivre avec les personnes, mon bonheur, à moi, est de de vivre en Votre compagnie. Si je prête l’oreille aux échos qui se font entendre dans mon âme, je reconnais aussitôt la douce voix qui sort de l’Hostie et qui m’invite à me souvenir de Celui qui m’aime au point de ne plus vouloir me quitter.
De toutes les Hosties du monde s’échappe des flots de lumière, de paix, de force, de consolation et de bonheur. Jésus-Eucharistie devient un aimant qui attire, un brasier qui enflamme, un centre de vie où l’âme se fixe et se repose. Vous m’êtes tout cela, ô Jésus ; et voilà pourquoi rien ici-bas ne peut m’enlever mon bonheur. C’est dans votre direction que je regarde sans cesse. C’est pour votre amour que je lutte et je souffre. C’est à la pensée de la joie de Vous revoir que j’accélère ma marche. C’est dans l’espoir de pouvoir me reposer à vos pieds que je supporte les fatigues du chemin. C’est dans l’assurance de prendre part au festin eucharistique et de me nourrir de votre chair sacrée que je trouve doux ce qui me crucifie et que je fais de mes jours un ciel anticipé.
Ô Jésus-Eucharistie, à tout instant du jour, j’élève mon âme vers Vous. Le soir, je m’endors en vous confiant mon cœur ; à mon réveil, je vous le redemande pour Vous aimer encore.
Dans le Cœur de Jésus
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6