NEUVAINE POUR LE 1ER DÉCEMBRE 2017

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PRIEZ AVEC CHARLES DE JÉSUS (neuvaine préparatoire au 1 décembre)

 

Introduction : Avec le Bienheureux Charles de Foucauld, suivons Jésus dans son humilité et son abaissement.

Humilité de Jésus !

 

Imitons-la. Cherchons la dernière place non seulement pour nous, mais pour tout ce qui nous approche, parents, amis, compagnons. Ne rougissons pas de la pauvreté, de l’abaissement des nôtres, réjouissons-nous, car cela nous rapproche de Jésus. Ne nous réjouissons pas de leur apparente élévation, elle ne fait que nous rendre d’autant plus dissemblables de Jésus qu’elle est plus grande… Ô Jésus, que vous êtes bon de nous rendre si douces toutes les vertus, en faisant d’elles autant de traits de ressemblance et d’union avec vous, ô divin Bien-aimé !

Jésus a tellement pris la dernière place que nul n’a pu la lui ravir.

 

1)Avec le Bienheureux Charles de Jésus, demandons la grâce de nous convertir.

 

Convertissons-nous, car nous aussi tant que nous sommes, nous sommes de ces pécheurs qui, tout en sachant qu’il y a un Dieu, disons au fond de nos cœurs « il n’y en a point » toutes les fois que nous agissons d’une manière différente de ce qu’il veut de nous, de ce que nous savons lui plaire le plus. Soyons bons pour les pécheurs, puisque Dieu est si bon pour nous ; prions pour eux, aimons-les. Ne les approuvons pas, mais aimons leurs âmes faites à l’image de Dieu, rachetées et arrosées du sang de Jésus et tâchons de les convertir.

Courage ! Ne nous décourageons pas lorsque nous tombons ; relevons-nous au contraire, et, comme le voyageur qui a fait une chute, marchons, courons plus vite pour rattraper le temps perdu. Que notre chute nous rende plus humbles ; faisons des actes d’humilité à la vue de cette faute, Courage ! Et en avant !

 

2)Avec le Bienheureux Charles de Jésus, entrons dans le Mystère de la Sainte Trinité

 

Les trois grands mystères de la Très Sainte Trinité, de l’Incarnation et de la Rédemption sont complètement incompréhensibles à l’esprit des hommes. Ce n’est pas étonnant : comme le petit enfant comprend moins que l’adolescent, et l’adolescent moins que l’homme : ainsi l’homme comprend moins que l’ange et l’ange moins que Dieu. Le petit enfant a la vue arrêtée par un mur de deux coudées, l’adolescent par un mur de trois coudées, l’homme fait par un mur de quatre coudées ; Dieu voit par-dessus tous les murs, et Sa vue est infinie […].

Dans le mystère de la Sainte Trinité, Dieu nous révèle que de même qu’il n’y a qu’un Dieu, ainsi en ce Dieu unique il y a trois personnes. La première personne est le Père, la deuxième est le Fils, le troisième est le Saint-Esprit. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un seul et même Dieu. Chacune des trois personnes est Dieu, et les trois personnes ne sont qu’un seul et même Dieu. C’est là un mystère incompréhensible pour les hommes. Nous devons le croire, sans le comprendre, parce que Dieu nous le dit. Nous ne le comprenons pas, mais nous le croyons de tout notre cœur, parce que Dieu nous le dit.

« Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! »

 

3)Avec le Bienheureux Charles de Jésus, laissons-nous saisir par la Charité du Christ

 

Charité : la charité consiste à aimer Dieu par-dessus tout pour lui-même et à aimer tous les humains comme soi-même pour l’amour de Dieu. L’amour du prochain ne diffère pas de l’amour de Dieu. Ces deux amours sont les ruisseaux d’une même source ; l’un monte au ciel pour jaillir jusqu’à Dieu ; l’autre coule à terre pour le bien du prochain, qui est quelque chose de Dieu et comme son image.

 

4)Avec le Bienheureux Charles de Jésus, imitons Jésus dans la simplicité de Nazareth en apprenant à sanctifier notre vie quotidienne.

 

Silencieusement, secrètement, comme Jésus à Nazareth,
obscurément comme Lui, passer inaperçu sur la terre,
comme un voyageur dans la nuit, pauvrement, laborieusement, humblement, doucement, avec bienfaisance comme lui…

Vous salue sainte Vierge, saint Joseph, mettez-moi aux pieds de Jésus à Nazareth ! Mon Dieu, je Vous aime, je me donne à Vous, je Vous appartiens, faites que je sois à tout instant ce qui Vous plaît le plus !

 

5)Avec le Bienheureux Charles de Jésus, contemplons le Christ, offert dans l’Eucharistie.

 

Cœur Sacré de Jésus, merci du don éternel de la sainte Eucharistie : merci d’être ainsi toujours avec nous, toujours sous notre toit, toujours devant nos yeux, chaque jour en nous…merci de vous donner, livrer, abandonner ainsi tout entier à nous !

 

Mon Dieu, venez en moi ; je vous aime, vous adore, je me donne à vous, pour être et faire tout ce qui vous plaira. Que ce ne soit plus moi qui vive, mais vous qui viviez en moi. Que je sois et fasse à tout instant ce qui vous plaît le plus. Qu’il soit de même de tous vos enfants.

 

6)Avec le Bienheureux Charles de Jésus, accueillons avec respect la Parole de Dieu.

 

Chaque fois que j’entends quelque texte inspiré, Psaume, Évangile surtout, Pater, Ave, enfin tout texte faisant partie des Livres inspirés, c’est bien la voix de l’Esprit Saint qui parle, chaque fois que je les lis, que je les entends… C’est dans cette jubilation, dans ce transport d’amour, où doit me jeter comme vous la voix de l’Époux, que je dois donc réciter l’office divin, dire le saint rosaire, lire la sainte Écriture !… c’est dans cette jubilation que je dois être, chaque fois que j’entends, que je lis, que je récite quelque texte si court qu’il soit de la « parole de Dieu », de la parole du Bien-aimé, de la parole de l’Époux si passionnément chéri ! »

 

 

 

7)Avec le Bienheureux Charles de Jésus, demandons au Seigneur de faire grandir en nous la foi.

 

La foi, c’est le fait que nous croyons du fond de l’âme tous les dogmes de la religion, toutes les vérités que la religion nous enseigne, le contenu de la sainte Écriture par conséquent et tous les enseignements de l’Évangile, tout ce qui nous est proposé par l’Église enfin…

Le juste vit vraiment de cette foi car elle remplace pour lui la plupart des sens de la nature : elle transforme tellement toute chose qu’à peine les anciens sens peuvent-ils servir à l’âme : elle ne perçoit par eux que de trompeuses apparences ; la foi lui montre les réalités. L’œil lui montre un pauvre, la foi lui montre Jésus. Le toucher nous fait sentir des coups de pierres reçus, la foi nous dit : « Soyez dans une grande joie d’avoir été jugés dignes de souffrir quelque chose pour le nom du Christ ». Le goût nous fait sentir un peu de pain sans levain, la foi nous montre : « le Sauveur Jésus, homme et Dieu, corps et âme » ; l’odorat nous fait sentir l’encens, la foi nous dit que le véritable encens « sont les prières des saints…

Ainsi la foi éclaire tout d’une lumière nouvelle autre que la lumière des sens, ou plus brillante ou différente. Ne mettons pas de mesure à nos demandes, puisque Dieu n’en a pas mis à la puissance de nos prières, comme il n’y en a pas à sa bonté et à sa puissance.

 

8)Avec le Bienheureux Charles de Jésus, apprenons à trouver en Dieu la force dans l’épreuve.

 

« Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas, prier »… Que fait Notre Seigneur pendant les derniers moments, la dernière heure qui précède son arrestation et le commencement de sa Passion ? Il se retire seul, pour prier… Ainsi, quand nous avons une grave épreuve à supporter, un danger, une souffrance à affronter, passons dans la prière, la prière solitaire, les derniers moments, la dernière heure qui nous en sépare : dans tout événement grave de notre vie, faisons ainsi : préparons-nous-y, cherchons force, lumière, grâce, pour nous y bien conduire en employant à prier, et à prier seul la dernière heure, les derniers moments qui nous en séparent…

 

9)Avec le Bienheureux Charles de Jésus, partons à l’écart pour rencontrer le Seigneur.

 

Quel respect infini devons-nous pour toute église, chapelle ; avec quel recueillement, quel respect, il faut nous y tenir : et si ce recueillement était obligatoire jadis, combien plus il l’est maintenant que Notre Seigneur réside dans nos tabernacles… L’église est Nazareth, est Béthanie, où nous sommes aux pieds de Jésus avec la très sainte Vierge, avec saint Joseph, avec sainte Magdeleine : mais c’est aussi quelque chose de plus : c’est ces maisons bénies, avec l’invitation de n’y faire autre chose que prier Dieu, que prier le Fils, que prier le Père en union avec Jésus… La parole de Notre Seigneur nous dit encore autre chose : elle s’applique à notre âme : notre âme aussi est une maison de prière : la prière doit sans interruption s’élever d’elle-même vers le ciel, comme une fumée d’encens : et combien de fois hélas ! les distractions, les pensées terrestres, les pensées qui ne sont pas pour la plus grande gloire de Dieu, les pensées mauvaises même l’occupent, la remplissent de bruit, de trouble et de souillures et en font une caverne de voleurs… Que rien d’étranger n’y ait accès, qu’aucune chose profane n’y entre, même en passant. Qu’elle s’occupe sans cesse de son Bien-aimé…Quand on aime, on ne perd pas de vue ce qu’on aime…

Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la Grâce de Dieu ; c’est là qu’on se vide, qu’on chasse de soi tout ce qui n’est pas Dieu et qu’on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul.  C’est un temps de grâce, c’est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer. Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé, au milieu desquels Dieu établit son règne et forme en elle l’esprit intérieur. La vie intime avec Dieu, la conversation intime de l’âme avec Dieu dans la foi, l’espérance et la charité. Plus tard l’âme produira des fruits exactement dans la mesure où l’homme intérieur se sera formé en elle. C’est dans la solitude, dans cette vie, seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l’âme qui oublie tout le créé pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à Lui.

 

En conclusion : Avec le Bienheureux Charles de Jésus, orientons nos regards vers la Vie éternelle.

 

Pour élever notre âme dès le commencement de la prière bien haut au-dessus de cette pauvre terre, et la placer dès le début où elle doit toujours être, en cette vie et dans l’autre, au ciel sa patrie… C’est aussi pour nous placer dès les premiers mots de notre prière dans l’espérance et dans la paix : notre Père est dans les cieux : comment, avec la confiance, n’aurions-nous pas espérance et douce paix ? C’est aussi pour nous mettre dès le début dans la joie, en pensant que notre Père, notre Dieu, notre Bien-Aimé, celui que nous aimons de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toutes nos forces, jouit pour l’éternité d’un bonheur infini ?

PS JOANNE-MARIE DE LA CROIX 

 

Prière de la communauté

Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)

Mon Père, je m’abandonne à Vous, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, en toutes vos créatures ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre vos mains, sans mesure, avec une infinie confiance car vous êtes mon Père !

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7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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PRIER AVEC LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD

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