"Vivre en soi, ce n'est rien ; il faut vivre en autrui." François Andrieux
Bonjour à tous,
Nous continuons à avancer vers Noël et à y préparer nos cœurs – afin qu’ils soient une crèche, certes humble, mais accueillante pour le Sauveur à naître.
Pour cela, je vous propose ce poème de François Andrieux sur la Bonté.
La bonté
Vivre en soi, ce n'est rien ;
il faut vivre en autrui.
A qui puis-je être utile
et agréable, aujourd'hui ?
Voilà, chaque matin,
ce qu'il faudrait se dire.
Et, le soir, quand des cieux
la clarté se retire,
heureux à qui son coeur
tout bas a répondu :
"Ce jour qui va finir,
je ne l'ai pas perdu.
Grâce à mes soins, j'ai vu,
sur une face humaine,
la trace d'un plaisir
ou l'oubli d'une peine".
François Andrieux (1759-1833)
Proposition d’action :
Après l’Espérance avec Charles Péguy la semaine dernière, comment la bonté prend-t-elle corps dans ma vie ?
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi t’inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue. Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont rien à te rendre : cela te sera rendu à la résurrection des justes. » Saint Luc 14,12-14
Le temps de l’Avent invite à aller vers l’Autre, celui qui est différent, de moi, des miens … ; celui qui me permet d’expérimenter la relation d’Amour.
Et si cette semaine, j’invitais à prendre un café, à dîner une personne que je connais mais dont je n’ai pas l’habitude de prendre soin, qui n’a jamais été l’objet d’une attention de ma part ?
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6