" Le sens chrétien de la souffrance "
«Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle ». Ces paroles, prononcées par le Christ au cours de son entretien avec Nicodème, nous introduisent au cœur même de l'action salvifique de Dieu. Elles expriment aussi l'essence de la « sotériologie » chrétienne, c'est-à-dire de la théologie du salut. Sauver signifie libérer du mal ; le salut est donc par là même lié étroitement au problème de la souffrance. Selon les paroles adressées à Nicodème, Dieu donne son Fils au « monde » pour libérer l'homme du mal, qui comporte en lui-même la perspective définitive et absolue de la souffrance.
L'homme « périt » quand il perd « la vie éternelle ». Le contraire du salut n'est donc pas seulement la souffrance temporelle, une souffrance quelconque, mais la souffrance définitive: la perte de la vie éternelle, le fait d'être rejeté par Dieu, la damnation
" lettre apostolique Salvifici doloris Jean Paul II n°14 "
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6