2ème dimanche : PRÉPARER SON CŒUR A ACCUEILLIR JÉSUS

2e semaine   - 10 au 16 décembre 2017

 

  • PREPARER NOTRE CŒUR A ACCUEILLIR JESUS, AVEC NOS DESIRS ET NOS FAIBLESSES

                                                                                                       

PAROLE DE DIEU - Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu –parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes. Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissée ! Que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée ! Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. »[1]

                           

  • 1 - Se laisser déposséder pour être transformé

Préparons en notre cœur le chemin du Seigneur, comme Marie nous le montre. Elle a pu recevoir Jésus en son sein car elle était toute donnée, corps et âme. Sa disponibilité était totale. Jésus a voulu naitre dans la plus grande pauvreté ; Marie et Joseph n’étant peut-être pas assez démunis pour que le Fils de Dieu puisse nous montrer jusqu’où allait sa Miséricorde, il a encore fallu le voyage un peu hasardeux du recensement, où la Sainte Famille s’est retrouvée en quelque sorte à la rue : dans une étable.

Et comme pour mieux nous montrer à quel point nous devons-nous détacher, tout laisser pour l’accueillir, le Seigneur conduit encore la Sainte famille en exil en Egypte. Aucune protestation de ses serviteurs Joseph et Marie : Ils accueillent leur Invité dans la confiance et l’abandon à sa Providence, malgré la solitude et le froid de l’hiver.

Van se sent seul dans la nuit et le froid, abandonné de Dieu, car il n’a plus les visions et surtout les colloques qu’il avait eus auparavant avec Jésus. Il se donne pourtant en toute confiance : 

Aujourd’hui au milieu de cette nuit troublée, bien que le vent ne soit pas glacial, je sens la froideur dans mon âme ; comme en rêve, je cherche la figure d’un petit enfant qui autrefois s’amusait avec moi. Il était d’une beauté ravissante qui m’a enflammé d’un tell amour, que jamais je n’ai pu l’oublier. .. […] cet état d’hébétement fait que je vis sans connaitre ni joie ni tristesse, ne sachant que penser à des choses vagues, ce qui me donne l’impression d’être un homme vivant mais qui ne vit pas réellement. […] Ô Jésus, je souffre beaucoup !... Je suis plongé dans la tristesse… tu connais clairement mes sentiments. Viens aujourd’hui t’emparer de mon cœur de jadis, malgré sa sécheresse, malgré sa tristesse, il reste toujours sincère comme autrefois, et il s’offre à toi. Je te l’offre avec toutes les souffrances que j’ai endurées durant l’année qui s’achève ; je te l’offre avec les péchés que j’ai commis, avec toutes mes actions et les pensées qui m’habitent. Daigne tout accepter. La seule chose que je te demande, c’est de t’aimer d’un amour fort, d’accueillir avec joie ls souffrances qui se présentent, de savoir accepter dans la paix tout ce que Dieu veut de moi. Oui, c’est là tout ce que je demande. […] Ô jésus, prends mon cœur.[2]

 

Van est très triste et découragé. Et moi : jusqu’où vais-je accepter tous les imprévus pour recevoir Jésus à Noël ? Comment est-ce que je fais mon ménage intérieur pour accueillir le Roi avec l’aide bienveillante et efficace de ma mère Marie ? Comment embellir la demeure de mon cœur ? Qu’en retirer, que changer pour accueillir le Maître : quel superflu ? quelles distractions peu édifiantes ? quels soucis inutiles ou disproportionnés ? quelles amitiés ou relations qui me donnent plus de trouble que de paix ? 

A l’exemple de Van, est-ce que je sais  m’en remettre en tout à Marie peut m’aider à purifier tout ce qui m’encombre, tout ce qui m’empêcherait d’être tout à Jésus quand il viendra ?

 

2 - Parer Jésus et lui ressembler - Les visions de Van (1)- Noël 1945

Les visions de Van pendant la messe de Noël décembre 1945, nous font comprendre que, centrés sur nous-mêmes, il est bien difficile d’accueillir Jésus.

Ste Thérèse encourage Van à la patience par ses paroles : Jésus arrive enfin et le comble de sa présence. De fait, Van est comblé bien au-delà de ce qu’il pouvait imaginer. Jésus lui apparait d’une beauté inexprimable, mais aussi il porte un vêtement d’une beauté qu’on ne peut voir sur terre : Jésus lui explique l’origine de la beauté de ce vêtement.

 

Jésus : Ah! Marcel, tu dis que j’étais magnifiquement paré ? […] Et qui donc m’a si bien paré, sinon toi, Marcel ?

– […] Marcel à Thérèse : Ma sœur, qu’ai-je bien pu faire pour confectionner un si bel habit ?

Thérèse : Allons, petit frère chéri, laisse-moi d’abord te donner un baiser. Et maintenant, voici ma réponse. Écoute-moi bien. Chacun des soupirs que t’ont arrachés les souffrances endurées durant les dernières semaines, chacun de ces soupirs suffisait à former un brin de laine ou une fleur ; j’ai donc utilisé ces brins de laine que tu filais chaque jour par tes souffrances, de même que les fleurs que tu cueillais pour tricoter à Jésus un habit si magnifique. Est-ce que tu comprends, petit frère ? Et de voir Jésus avec un si bel habit, est-ce que cela te fait plaisir ? Si, aujourd’hui, l’habit de Jésus est déjà si beau, il le sera bien davantage encore le jour de ton union avec lui. […]

Jésus à Van : Ô mon petit ami, toi qui m’as orné d’une si belle parure, crois que je ne permettrai pas que tu me sois inférieur en beauté : tu auras des joues roses, un visage charmant, des yeux brillants ; en un mot il n’y aura, dans ta personne, rien qui ne soit inférieur à ce que je possède moi-même, ton ami. Oui, l’Amour t’ornera d’une parure incomparable ; et ce que je te dis maintenant, tu ne pourras le comprendre clairement que le jour où il te sera donné de jouir de l’union parfaite avec moi.[3]

 

De quelle façon Thérèse a-t-elle préparé Van à l’arrivée (c’est-à-dire la vision) de Jésus ? Son impatience nous semble légitime : comme chacun d’entre nous, il désire être exaucé sans attendre. Pourquoi Thérèse le lui reproche-t-elle ? Avons-nous expérimenté une même impatience de recevoir Jésus dans la communion ou dans la fête de Noël ? Par notre vie a orné Jésus par le bien que nous avons fait cette année, nous avons pu peut-être participer à fabriquer nous aussi une parure de fête à Jésus : de quelle façon ? Partageons simplement et humblement ce qui a pu faire plaisir au Seigneur.

 

Le père Dominique Savio, Missionnaire de l'amour de Jésus

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N'hésitez pas à imprimer les textes si vous êtes plusieurs à prier !

NOTES ;  [1] Isaïe 40, 1-8 ; [2] Autres Ecrits, C8-32 ;  [3] Colloques -172-173

 

Prière de la communauté

Prière d'abandon

Ô Jésus, je t’aime. Me voici, je me livre à toi. Prends mon cœur, unis le si étroitement à ton cœur qu’il soit fondu en lui. Ô Marie tu es ma véritable mère. Je t’offre mon cœur et mon âme. C’est avec ton cœur que je veux aimer Jésus ; Ô Mère, toute âme qui se livre à toi en toute confiance ne manquera jamais de rien. Ô Mère je t’aime beaucoup, daigne offrir mon amour à Jésus. et encore et toujours la Prière pour la France : Seigneur Jésus, Aie compassion de la France, Daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Avec Van, préparons Noël

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