1er Dimanche : Inviter Marie

1ère semaine  -  3 au 9 décembre 2017

  

PAROLE DE DIEU - Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »[1]

  

  • 1- Marie donne naissance à ses enfants

 « Marie, sois chez moi celle qui reçoit » pourrait-être notre prière chaque fois que nous recevons quelqu’un, et particulièrement Jésus dans la communion. Comme le dit Saint Louis-Marie Grignon de Montfort[2], « plus [l’Esprit Saint] trouve Marie dans une âme, plus il devient puissant pour produire Jésus en cette âme, et cette âme en Jésus».

Jésus est venu à nous à Noël par la Vierge Marie : sollicitons-la pour mieux recevoir Jésus à chaque communion, et tout particulièrement à la communion de Noël. Parfaitement unie à Jésus de cœur et d’âme, elle est celle qui est le mieux à même de nous aider à Le recevoir. Présente à ses côtés jusqu’au pied de la Croix, elle lui a été unie en tout durant toute sa vie terrestre, de l’Annonciation à la Pentecôte, de la joie intime de l’espérance de la venue du Messie à la joie débordante de sa victoire sur le mal, en passant par des abîmes de douleur : comment se passer d’elle pour accueillir Jésus ? Elle purifie et complète nos demandes, les présente à Jésus qui ne peut rien lui refuser[3]. Elle est notre meilleure guide pour aller à Jésus… qui nous mène droit vers le Père.

 

  • 2 - Van reconnait Marie pour sa mère

 Van précise au début de son autobiographie que sa « vraie mère » est à l’origine de toutes les grâces qu’il a pu recevoir jusque-là. Il s’adresse à son directeur le Père Antonio Boucher, rédemptoriste.

Avant de commencer mon récit, permettez que je me jette à genoux pour demander à Marie, la Mère toute belle, de bien vouloir m'aider dans ce travail. Car toutes les grâces que Dieu m'a accordées sont passées par ses mains maternelles. De plus, tous les bons sentiments et les belles pensées que j'ai fait monter vers le ciel, c'est encore elle qui les a fait naître doucement dans mon cœur. Aujourd'hui, c'est par obéissance que je raconte de nouveau par écrit ces précieuses faveurs. Le cœur de Marie est vraiment un livre où se trouve enregistrée clairement la vie de chacun de ses enfants. Tout ce qui arrive se grave au fur et à mesure dans son cœur. Ainsi donc, ô Mère toute bonne, je recours à vous. Guidez ma main et ne permettez pas que j'écrive selon mes pensées personnelles mais uniquement selon les faits tels qu'ils sont gravés dans votre cœur. A mon Ange gardien et à tous les saints et saintes du paradis, je demande de me venir en aide et de m'obtenir plus de patience et de lumière afin que j'accomplisse parfaitement la volonté de Dieu[4].

 

  • 3 - Marie travaille en douceur le cœur de ses enfants

Van, aussi loin que remontent ses souvenirs, s’est senti fils de Marie. Dans sa prière sur les genoux de sa Maman, dans les processions qu’il organisait avec ses frères, sœurs et cousins, il exprime sans cesse son amour pour Marie, sa confiance totale. Ces dévotions enfantines modèlent son cœur pour le préparer à recevoir Jésus.

 

Le moment venu de réciter le chapelet, le brancard s'arrêtait. Enfin venait le temps du salut. Comme nous n'avions pas d'ostensoir, nous nous contentions de sonner la cloche et d'incliner la tête devant l'image de la Sainte Vierge. Oh! Si les anges du ciel avaient pu contempler ce spectacle si naturel, certes ils n'auraient pu s'empêcher de rire. De plus, notre douce Mère du ciel ne pouvait manquer de suivre du regard nos moindres gestes. J'avais alors l'impression que Marie souriait à ses tendres enfants ; et qui sait si elle n'assistait pas avec nous à la procession ? Ces processions étaient très joyeuses ; et cette joie, loin d'être purement extérieure, contribuait à resserrer les liens d'amitié qui nous unissaient à notre Mère du ciel. Aussi, jamais nos parents ne nous ont défendu de faire ces processions.[5]

 

  • 4 - Tout vient par Marie, toute action de grâce remonte à Dieu par elle

Van ne boude pas sa joie de faire bientôt sa première communion : il est même fou de joie ! Sa mère le félicite d’avoir eu confiance en la sainte Vierge :

Ma mère, qui m'attendait à l'extérieur, voyant que j'avais l'air un peu embarrassé, pensa qu'il m'était arrivé quelque chose. Mais quand je me retournai, plus joyeux que jamais, elle me demanda immédiatement :

     -Qu'est-ce qu'il y a?

     -Ah! Monsieur le Curé me permet de communier demain.

     -Oh! Je te l'avais bien dit d'avoir confiance à la Sainte Vierge et que tout s'arrangerait.

Ensuite ma mère me conduisit à l'église pour l'action de grâce. J'avais ardemment soupiré après cette nouvelle de la venue de Jésus. Maintenant que j’avais reçu cette nouvelle, je ne savais vraiment quels mots employer pour exprimer toute ma joie. Ce soir-là, à tous ceux que je rencontrais, je disais : « Demain je peux communier »[6].

 

La mère de Van considère que cette grâce a été obtenue par Marie. Pensons-nous quelque fois que les grâces que nous recevons peuvent nous arriver par notre mère du Ciel ?

Dirions-nous avec Saint Louis Marie Grignon de Montfort : « Grand merci à Marie ; ce que je possède est son effet et son fruit, et sans elle je ne l’aurais pas. » [7]?  

Marie est dispensatrice des grâces que donne le Père. Notre-Dame, rue du Bac, explique à Sainte Catherine Labouré que les rayons qui partent de ses mains et ne brillent pad représentent les grâces qui ne sont pas demandées. Mettons-nous assez notre confiance en elle ? Lui remettons-nous nos inquiétudes et demandes ? Le remercions nous une fois les grâces obtenue, rendons-nous grâce au seigneur pour la Vierge Marie ?

 

[1]Evangile de St Jean, 19, 25-27

[2] St Louis Marie Grignon de Montfort, Traité de la vraie dévotion à Marie : « plus [l’Esprit Saint] trouve Marie, sa chère et indissoluble Epouse, dans une âme, plus il devient opérant et puissant pour produire Jésus-Christ  en cette âme, et cette âme en Jésus christ ».

[3]. St Louis Marie Grignon de Montfort, Traité de la vraie dévotion à Marie. 

[4]Autobiographie,5

 [5]Autobiographie, 30

 [6]Autobiographie - 84-85

[7] St Louis Marie Grignon de Montfort, Traité de la vraie dévotion à Marie 

Prière de la communauté

Prière d'abandon

Ô Jésus, je t’aime. Me voici, je me livre à toi. Prends mon cœur, unis le si étroitement à ton cœur qu’il soit fondu en lui. Ô Marie tu es ma véritable mère. Je t’offre mon cœur et mon âme. C’est avec ton cœur que je veux aimer Jésus ; Ô Mère, toute âme qui se livre à toi en toute confiance ne manquera jamais de rien. Ô Mère je t’aime beaucoup, daigne offrir mon amour à Jésus. et encore et toujours la Prière pour la France : Seigneur Jésus, Aie compassion de la France, Daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers.

Merci ! 3 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Avec Van, préparons Noël

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