Le moment est venu ou Dieu demande …..la consécration de la Russie.....

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Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix.


             En ce 11 novembre, jour où nous fêtons saint Martin, patron de plus de 200 communes en France, nous célébrons l'anniversaire de l'armistice de la ‘'Grande guerre''. Celle dont Notre Dame a dit, au début de la seconde partie du secret le 13 juillet 1917 ‘' La guerre va finir'', précisant immédiatement :'' Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire''. Elle ajoutera peu après ‘' Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix. Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise''

            C'est à Tuy, le 13 juin 1929 que Notre Dame se manifestera à sœur Lucie avec la vision de la sainte trinité ( représentée ci dessus, ou l'on remarque que Notre Dame est dans la posture qu'Elle a montrée aux enfants le 13 juin 1917) qu'Elle fera suivre de ces paroles : "Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen".

            Le Saint-Père est alors Pie XI. Il a connu la demande de Notre-Dame car Notre Seigneur l'a fait savoir en août 1931 à sœur Lucie alors à Rianjo : « Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du Roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur ».

             Pourquoi alors le Pape n'a pas réalisé la consécration de la Russie alors qu'il avait une bonne connaissance des événements de Fatima et qu'il avait reconnu les apparitions ?

            Un document daté de 1931 et retrouvé à Rome par le père Antoine Wenger, (qui fut entre autre rédacteur en chef du journal ‘'La Croix'') indique : « On ne ferait pas la consécration de la Russie parce qu'elle déplaît à d'Herbigny et au gouvernement italien : il ne faut pas isoler la Russie dans le concert des nations. » 

            Qui est ce Mgr d'Herbigny ( Ci dessous) qui semble avoir joué un rôle important dans cette décision. Revenons un peu en arrière.

            Après la Guerre de 14-18 la misère était épouvantable dans toute l'Europe Centrale et Benoît XV avait fait appel à la charité des catholiques pour secourir les populations affamées ; le Vatican eut alors des pourparlers avec les bolcheviques pour acheminer des vivres et des vêtements en URSS. Les autorités russes profitèrent de cette quasi reconnaissance officielle du gouvernement de Lénine.

            Elu en 1922 Pie XI poursuivit la politique de Benoît XV et il pensait même obtenir un semblant de concordat afin de développer les missions catholiques en URSS, car les orthodoxes avaient perdu leur monopole religieux avec la chute du Tsar !

            A la conférence de Gênes, (1922) Mgr Pizzardo, envoyé du Pape, proposa aux nations occidentales la reconnaissance officielle du gouvernement bolchevique, à la condition que celui-ci accorde en URSS la liberté des consciences et des cultes ainsi que des passeports pour les membres de la mission d'aide aux affamés. Seul ce dernier point fut accepté par les Russes avec interdiction de faire du prosélytisme.

            La persécution continua comme avant en URSS et les émigrés protestèrent fermement, n'acceptant pas qu'il y ait des relations avec les bolcheviques considérés comme des ''satanistes''.

            La mission de secours catholique put partir et aider beaucoup de malheureux sans la moindre condamnation par Rome des persécutions ni du régime communiste. Ce dernier voulait uniquement une reconnaissance officielle du Vatican et ne facilita aucunement l'action de la mission.

            Pie XI qui avait une grande admiration pour lui, car il était considéré comme spécialiste des affaires russes, nomma le jésuite Père d'Herbigny à la tête de l'Institut Pontifical. Ce dernier a alors défendu la politique des démocraties occidentales (avec lesquelles le Vatican voulait se réconcilier) qui ont soutenu fortement le régime bolchevique contre les Russes Blancs, considérant qu'il était un moindre mal qui protégerait la Russie de l'anarchie.

            Pour le Vatican une seule chose importait : obtenir la liberté religieuse pour reconquérir petit à petit la Russie à l'Eglise. La vertu et les moyens surnaturels devraient susciter des vocations de toutes sortes pour ce retour à l'Eglise.

            Mais les persécutions continuaient ; en mars 1922 deux évêques et treize prêtres furent arrêtés, sauf si le Vatican établissait des relations diplomatiques officielles ; ce qu'il n'a pas osé faire, car aucune puissance sauf l'Allemagne n'avait encore reconnu les soviets. Les malheureux furent martyrisés avec de nombreux fidèles catholiques.

            Le Vatican retira la mission d'aide fin 1924 mais sans condamner fermement le communisme. Les pays occidentaux reconnurent officiellement à cette époque Staline qui avait succédé à Lénine.

            En juin 1925 fut créée la commission pontificale Pro Russia confiée au Père d'Herbigny. Il se rendit triomphalement à Moscou au « concile rouge orthodoxe patriarcal » organisé par les soviets ; leur but était de retarder la condamnation du communisme par le Pape. La France servit d'intermédiaire pour ce voyage dans le but d'obtenir de Rome l'interdiction de l'Action Française…

            Enthousiaste, le P. d'Herbigny convainquit le Saint Père qu'il fallait sacrer des évêques en Russie ; lui-même fut le premier sacré et il retourna à Moscou en 1926 une nouvelle fois avec l'aide des Français, pour trois sacres secrets.

            Il retourna une troisième fois à Moscou dans le but de fonder un séminaire catholique. Il fit ensuite à Paris un compte-rendu élogieux de ses voyages au ministre Aristide Briand, puis au Pape. La condamnation de l'Action Française suivit peu de temps après .

            Fin 1927 Moscou tomba le masque et durcit sa position : pas de concordat envisageable, pas de séminaire et les évêques sacrés furent emprisonnés, déportés ou expulsés.

            Le pape voulut en 1929 fonder un Seminarium Russicum à Rome pour former des prêtres qui iraient ensuite évangéliser la Russie, alors que les persécutions redoublaient en URSS. (Rappel Tuy, 13 juin 1929)


            C'est donc, à juste titre, que le Ciel demandait réparation et consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie ; mais le Saint-Siège ne fit rien malgré les insistances de sœur Lucie qui écrivit même une lettre à son confesseur pour lui dire :

            "Le Bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, et si Sa Sainteté le pape promet, moyennant la fin de cette persécution, d'approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois".

            On voit donc que la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie et la pratique la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois sont liées. Qu'elle parallèle saisissant pouvons-nous faire avec notre époque actuelle pour la fin des persécutions des chrétiens dans le monde et l'action d'une seule personne. Jacinthe savait bien pourquoi il fallait prier pour le pape. Elle eu deux visions du Saint Père en prière alors que la foule l'injuriait pour réclamer du pain. Lucie lui demanda de ne pas en parler car ce serait révéler le secret. Comme cette raison parait étrange; et si cette vision se plaçait sur le plan surnaturel ?  

            Parallèlement le Vatican, à l'instigation de la France et des USA, imposa aux Cristeros mexicains en 1929 de déposer les armes contre le gouvernement communiste qui les martyrisait.

            Le 2 février 1930 Rome publia une lettre du Pape au cardinal Pompili dans laquelle il déplorait les persécutions bolcheviques en Russie et il invitait les catholiques à s'unir à lui lors d'une messe de réparation et de propitiation le 19 mars 1930 (fête de Saint Joseph) à Saint Pierre de Rome. Les diplomates des nations qui avaient reconnu le gouvernement soviétique ne vinrent pas à cette cérémonie ; et lors du Credo le Pape (à l'instigation de Mgr d'Herbigny qui avait été nommé en plus président de la commission Pro Russia) demanda qu'on ne chanta pas le « Filioque » pour ne pas heurter la susceptibilité des Russes…

            En 1933 Mgr d'Herbigny fut renvoyé, après que l'on eut découvert que son secrétaire particulier, l'abbé Daubner, était en fait un espion au service de Moscou.

            Comme les demandes de Notre-Dame n'ont pas été suivies d'effet la Russie continua de répandre ses erreurs. La Guerre d‘Espagne éclata en 1936 après des années de persécution de la part des rouges.

            Pie XI, réalisant enfin la perversité du communisme, le condamna fermement le 19 mars 1937 dans l'encyclique ‘'Divini Redemptoris''. Cependant, malgré une nouvelle demande de sœur Lucie transmise par l'évêque de Leiria au même moment, rien de plus n'a été fait par le pape qui ne parlera plus de Fatima.

(Synthèse des pages correspondantes du Tome II de ‘'Toute la vérité sur Fatima '' du frère Michel de la Sainte Trinité)

           Même si cet échec fragilise la position de Pie XI à l'égard de Fatima, elle n'excuse pas la remarque finale du document romain : « il ne faut pas isoler la Russie dans le concert des nations » ce qui revient à considérer que l'option révolutionnaire des bolcheviques doit être, sinon approuvée, du moins acceptée et s'y résigner. On retrouvera la même position avec l'accord de Metz dont nous avons parlé, malgré la mise en garde de Pie XI dans l'encyclique '' Divini Redemptoris''  

    

Notre Dame a précisé: Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix.

           Nous prierons bientôt Notre Dame par une dernière neuvaine (Celle propre à l'Île Bouchard) pour que le saint Père renouvelle la consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie en suivant parfaitement les conditions demandées à Tuy; et en y associant la pratique de la dévotion réparatrice. Cette demande a été transmise au cardinal Burke nommé membre du Tribunal suprême de la Signature apostolique, le 30 septembre 2017. (retour après en avoir été écarté pendant 3 ans) . Le cardinal a été sensible à la lettre de soutien qui accompagnait cette demande avec les 1100 signatures, (dont plusieurs de nos priants). Il a remercié le président de CAP Fatima 2017 (........) pour son action et ses prières à cette intention. 



Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. (13 juillet 1917) 

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

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