Chère Maman, Cher Papa, Ne me demandez pas si j’aime plus l’un ou l’autre

Image de la publication

Les « vingt demandes » d'un enfant de parents séparés ou divorcés

 

Deuxième demande :

Chère Maman,  Cher Papa, Ne me demandez pas si j’aime plus l’un ou l’autre. Je vous aime tous les deux tout autant. Ne critiquez donc pas l’autre devant moi. Car cela me fait mal.

Méditons les éléments de réponse proposés par le Père Charbel Pazat

Il a pu m'arriver, hélas, dans des moments où j'ai manqué de maîtrise, de chercher à t'attirer vers moi plus par égoïsme que pour ton bien. Je le regrette. J'essaye d'éviter de critiquer, je te le promets ; il est simplement très dur de me dire que, pour ne pas critiquer, tu vas croire des choses fausses, ou bien tu vas admettre des attitudes dont toi-même vas souffrir plus tard —parce que tôt ou tard tu finiras par savoir des choses, mais peut-être déformées. Alors, si un jour tu te sens prêt(e) à ce que je t’explique mon point de vue, dis-le moi, comme ça je pourrai me préparer moi aussi et te dire les choses avec calme et amour.
Au fond je sais que c'est notre séparation elle-même qui, d'une certaine façon, m'enlève le droit ou la capacité de te protéger, puisqu'à ton point de vue, j'ai ma part de responsabilité dans ce défaut essentiel de protection qu'est la séparation elle-même. Cela ajoute à ma douleur.
Je ne vais pas me justifier devant toi ; je comprends bien que pour toi, même si à certains moments tu me dis le contraire, dans ton cœur aucune séparation n'est totalement justifiable, c'est normal. Ce qui t'arrive est tellement injuste ! Tu ne peux même pas te faire idée de combien je regrette qu'il en soit ainsi, et que je n'aie pas réussi à l'éviter.
Alors je ne vais peut-être plus te protéger autant ou comme j'aurais aimé pour toi ; je vais demander la grâce que ta protection soit intérieure, qu'elle vienne de la force d'aimer que Dieu a mise en toi. Qu'elle vienne de Quelqu'un qui, Lui, ne manque jamais ».

Prions :

Seigneur, je te présente mes enfants  (J. Perrier)


Protège-les de la souffrance, de la violence
qui meurtrit les corps et les âmes,
mais permets que les expériences de la vie
les rendent sensibles aux souffrances des autres,
les mûrissent sans les endurcir ni les aigrir.

Apprends-leur à être maîtres de leur corps
et de leur intelligence,
à savoir choisir le meilleur et à s'y maintenir
pour servir les autres là où ils seront placés.

Donne-leur la lucidité de discerner le mal
et la force de lutter contre lui.

Qu'ils soient bienveillants avec les faibles et les déshérités.

Pardonne leurs erreurs, leur incohérence, leur faiblesse
et apprends-moi à ne pas les accabler
de mes craintes, de mes critiques, de mes reproches.

Dans un monde égoïste et jouisseur,
qu'ils découvrent la beauté de l'amour,
la joie du service, le sérieux de l'engagement,
la richesse du partage...

Que leur horizon soit large,
leur désir de connaître insatiable, leur jugement sain ;
qu'ils soient ardents à vivre,
prêts à agir pour améliorer le monde.

Qu'ils méprisent l'ambition purement égoïste,
les positions fanatiques, mais qu'ils soient ouverts au dialogue
avec les autres.

Dès maintenant, Seigneur, donne un sens à leur vie !

Prière de la communauté

Que rien ne te trouble (sainte Thérèse d'Avila)

« Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie. Tout passe, Dieu ne change pas. La patience obtient tout. A qui possède Dieu, rien ne manque. Dieu seul suffit. »

Merci ! 66 personnes ont prié

7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Prier pour aider la Jeunesse à bien se construire.

Je m'inscris