- - Maria das Neves est-elle déjà au Ciel ? - - Oui, elle y est
D’où vient votre Grâce ? : Je suis du Ciel.
Les premières paroles de Notre Dame à Fatima le 13 mai 1917 situent notre enjeu sur terre; Lucie l’a bien compris qui demande tout de suite, montrant dans quel esprit elle baignait :
Et moi aussi, est-ce que j'irai au Ciel ?
- Oui, tu iras
Et Jacinthe ?
- Aussi.
Et François ?
- Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.
Est-ce que Maria das Neves est déjà au Ciel ?
- Oui, elle y est.
- Et Amélia ?
Elle est au purgatoire jusqu'à la fin du monde.
Réjouissons-nous en ce jour avec tous les saints du Ciel et avec nos petits voyants qui sont déjà au Ciel, non seulement parce que pour deux d’entre eux l’Eglise les a déclarés dans ce lieu, mais encore parce que Notre Dame Elle-même nous l’a assuré. Même certitude pour Maria das Neves, morte le 26 février 1917 à l’âge de 16 ans. C'était une amie de Lucie qui venait chez ses parents apprendre à tisser avec sa sœur aînée, (Nous reviendrons demain sur le sort de la pauvre Amelia, qui était morte à l’âge de 20 ans)
Ce qui est sûr, c'est que Notre-Dame a voulu que nous connaissions ce fait ( Le sort de ces deux jeunes filles) pour notre instruction . Ce serait folle présomption de prétendre discuter les jugements de Dieu. ! Comme si aller au Ciel - et tout de suite, et sans rien souffrir - était pour les hommes un droit que Dieu se devrait de satisfaire ! Admirons la Miséricorde de Dieu qui introduit ainsi, dans la béatitude infinie de sa Vie trinitaire et pour l'éternité, Maria da Neves, cette humble enfant qui n'était sans doute ni une héroïne, ni une grande sainte, mais qui s'était contentée tout simplement d'être bonne fille et bonne chrétienne ! Ainsi la double révélation de Notre-Dame sur le sort tellement diffèrent de ces deux âmes ne pouvait avoir qu'une intention précise : ‘’Susciter la crainte des châtiments de Dieu chez les pécheurs insouciants ou endurcis, toujours si prompts à s'excuser, et faire grandir, dans les âmes humbles et fidèles, le désir de persévérer dans une vie sainte.’’ Toute la vérité sur Fatima p 188-189).
Le 12 septembre 1935, Mgr. da Silva fit transférer le corps de la petite Jacinthe du caveau de la famille du baron de Alvaiazere à Villa de Ourem, dans le cimetière de Fatima, il fit ouvrir le cercueil. l'assistance put constater que le visage de la voyante était resté intact. On photographia le visage de la petite bergère et l'Évêque de Leiria envoya cette photo à Lucie. Dans la lettre où elle remerciait le Prélat et lui disait toute sa joie, la religieuse écrivait entre autres choses : « J'espère que Notre-Seigneur voudra lui donner l'auréole des saints, pour la plus grande gloire de la Sainte Vierge. Quant à son âge, elle n'était qu'une enfant ; elle excella néanmoins dans la pratique de la vertu et sut prouver son amour de Dieu et de la Sainte Vierge, par la mortification. Pour ma part, je dois à son amitié d'avoir conservé mon innocence. Elle avait admirablement compris cet esprit de prière et de sacrifice que la Sainte Vierge nous avait recommandé »
Pour François, le désir du ciel avait un autre motif.
« Un jour, deux dames s’entretenaient avec François et l’interrogeaient au sujet de la carrière qu’il ambitionnerait quand il serait grand :
- tu veux être charpentier ?
- Non, madame, répondit l’enfant.
- Tu veux être militaire ?
- Non, Madame.
- Tu ne désirerais pas être médecin ?
- Non plus.
- Moi, je sais bien ce que tu voudrais être… être prêtre ! Dire la messe…, confesser, prêcher… n’est-ce pas vrai ?
- Non, Madame, je ne veux pas être prêtre ;
- Alors tu veux être .......?
- Je ne veux être rien !… je veux mourir, et aller au ciel.
Ti marto, son père, présent à cet interrogatoire singulier, commenta :
- c’était là une vraie décision ! »
Tous ces propos en témoignent : François avait hâte d’aller au ciel mais en vrai mystique qu’il était déjà, il ne pensait pas seulement à lui-même ni à sa joie, mais surtout à celle de Jésus : « D’ici peu, s’exclamait-il, Jésus va venir me chercher pour aller au ciel avec Lui, et alors je resterai toujours à Le voir et à Le consoler. Quel bonheur ! » (Sœur Françoise de la Sainte colombe, Francisco et Jacinta, si petits et si grands, p24.)
Pour terminer, un extrait du dernier sermon d’un jeune prêtre de 24 ans, pour la Toussaint 1987, rappelé à Dieu 8 jours plus tard.
« À la vue de cette félicité des bienheureux, laissons-nous enflammer du désir de faire parti de leur cortège. Du haut du ciel, ils nous font signe de venir les rejoindre, il nous encourage à subir avec patience, et même avec joie, les peines de la vie présente, comme ils les ont subis eux-mêmes, afin de les rejoindre dans ce bonheur sans fin et sans limite, ce bonheur qui dépasse tout ce que peuvent imaginer nos pauvres facultés humaines »
Et François : Ira-t-il au ciel ? Posons nous la question pour nous-même et écoutons la réponse de Notre Dame pour en tenir compte:
Oui, il ira, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.
Merci ! 231 personnes ont prié
14 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6