LA SAINTE FAMILLE

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Charles de Foucauld ne parle pas beaucoup de Bethléem, mais il y évoque souvent  Noël et la crèche, en méditant sur le mystère de la naissance de Jésus, mystère qui a sa source, on l’a vu, dans la bonté et l’amour de Dieu pour l’humanité qu’il veut sauver. S’il contemple dans ce merveilleux mystère un Dieu qui, par sa naissance en ce monde, se fait proche de nous, il ne peut oublier que « pauvreté, abjection, délaissement, humiliation » sont autant de signes caractéristiques de l’environnement dans lequel la Vierge Marie met au monde  Jésus. Ces signes sont bien ceux par lesquels il veut être reconnu dès sa naissance, prélude elle-même de toute une vie de pénitence, d’humilité et de refus de la part des humains : « Mon Seigneur Jésus, le monde ne vous a pas reçu » (Considérations sur les fêtes de l’année, p. 81)

 

Ce qui retient davantage l’attention du Frère Charles dans sa contemplation du mystère de Bethléem, c’est l’ambiance d’adoration qui enveloppe Jésus avant et après sa naissance. Pendant tout le temps de l’Avent, ainsi que pendant les 40 jours après la naissance de Jésus, Marie et Joseph sont en adoration. Ils serrent dans leurs bras Celui qui vient de naître et contemplent, avec une douceur ineffable, le visage de Celui qu’ils avaient déjà adoré caché : « Comme vous le regardez! Que d’Amour, que d’adoration dans vos yeux et dans vos cœurs! » À cette adoration, Charles veut s’associer comme « le petit frère de Jésus », le petit frère de sa vie cachée ou le petit enfant de la maison; il est appelé à adorer, avec la Vierge Marie et Joseph, avec les anges, avec les bergers, le divin enfant, venu dans le monde pour faire la volonté de Dieu. Si les anges retournent au ciel, si les bergers et les mages rentrent chez eux, Marie et Joseph continuent cette adoration, dans le silence, la retraite, la solitude, dans la grotte de la nativité d’abord, puis dans une maison voisine. Avant la présentation de Jésus au temple de Jérusalem, « ils y poursuivent leur vie aux pieds de Jésus ». (Petit frère de Jésus, éd. 2003. P.173)

Comme c'est doux, ma si chère mère, d'aimer Jésus de l'avoir pour son tout !  À ses pieds on a tellement tout !  Que nous sommes heureux, ma si chère Mère, nous qui connaissons Son Amour !  (Adrar, 19 octobre 1906)

PRIONS:  Seigneur Jésus, par l'intercession du frère Charles de Foucauld, fais de nous de véritables adorateurs « en esprit et en vérité » comme Tu le désires . Amen.

Prière de la communauté

Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)

Mon Père, je m’abandonne à Vous, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, en toutes vos créatures ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre vos mains, sans mesure, avec une infinie confiance car vous êtes mon Père !

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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PRIER AVEC LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD

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