Chers tous,

Un mot du pere Arsenie pour les femmes, ainsi que pour leurs hommes afin de clarifier les differents pourquoi qu'ils pourraient avoir sur la question de l'intimite et de ses troubles, lies aux exces, y compris aux pratiques non-naturelles.

"Du ventre, les douleurs s'etendent aux reins et en bas du ventre, parfois dans les membres inferieurs. Les douleurs commencent et s'agrandissent au temps de la marche, au temps de la levee et de l'installation sur une chaise, du soulevement d'une chose et tout le temps au moment de l'intimite du couple - ce qui apporte de graves malentendus conjugaux. Avec ces douleurs arrivent les troubles nerveux qui changent profondement l'etat psychique et mental des malades. Le caractere changeant devient irritable, irascible jusqu'a l'exces. Les choses les plus insignifiantes declenchent des explosions violentes, des furies, de vraies syncopes de la pensee qui ne peuvent plus etre freinees. C'est un vrai desequilibre de l'humeur [...] L'explication. Dans un rapport conjugal normal, les organes genitales feminins passent successivement par une phase de congestion intense et une phase de decongestion brusque qui etablit le flux regulier de la circulation sanguine. L'acte conjugal falsifie, non acheve, sans sa conclusion naturelle, laisse persister dans les vaisseaux un etat d'asphyxie qui, avec le temps, prend un caractere permanent. Suit un trouble de la nutrition des tissus et leur alteration anatomique. La multitude des terminaisons nerveuses du plexus hypogastrique, terminaisons qui partent de l'uterus et qui s'unissent au systeme cerebro-spinal, endure des pressions, des irritations qui, a l'origine sont des douleurs locales, mais qui ont des troubles reflexes a distance [...] Ces congestions repetees produisent des alterations intenses et profondes au sein des tissus qui perdent ainsi leur fonctionnalite normale. C'est comme ca que s'installe, avec perfidie, la sterilite definitive, incurable, apres une longue periode de sterilite voulue." (op. cit., p. 262-263).

Meme si la science a trouve aujourd'hui des moyens pour guerir de la sterilite, c'est souvent un travail de longue duree, penible et qui engendre d'autres troubles dont des changements dans le metabolisme.