Jour 12 avec M Montessori - Chaque jour retentit l'appel à pardonner.

Image de la publication

La 12ème clé de Maria Montessori pour élever des enfants heureux :  Respecte-le toujours, même quand il commet des erreurs.

MEDITONS ce texte de Guy Gilbert : Les foulards blancs.

« Un jeune de vingt ans avait sali ses parents. Le genre d’affaire qui détruit un peu la réputation des parents. Et le père à dit à Jean qui avait mal agi : « Jean, fous le camp ! Vas-t-en et ne remets jamais plus les pieds à la maison ! » Alors Jean est parti, la mort dans l’âme, mais il est parti. Quelques semaines plus tard, pris de remords, il se dit : « Je suis vraiment une ordure, un salaud ; il faut que je demande pardon à mon père. »
Mais il avait tellement peur que son père le jette de la maison qu’il préfère lui écrire : « Papa, vraiment, je vous ai fait du mal, je vous demande pardon. Je voudrais tellement revenir à la maison. Je t’écris, je te mets pas d’adresse. J’ai tellement peur que tu me dises non. Si tu me pardonnes, mets un foulard blanc sur le pommier devant la maison, je t’en prie. Tu sais, la grande allée des pommiers qui conduit à la maison. Mets un foulard blanc sur le dernier pommier. » Quelque temps plus tard, il dit à son frère et ami Marc : « Je t’en supplie, Marc, accompagne-moi. Je dois savoir. Voilà ce que nous allons faire. Je te conduirai jusqu’à la maison. A cinq cent mètres de la maison, tu prendras le volant, je me mettrai à côté, à la place du passager. Là, je fermerai les yeux. Lentement, tu descendras l’allée des pommiers. Tu t’arrêteras. S’il y a un foulard blanc, alors je foncerai à la maison… S’il n’y a pas de foulard, jamais plus je ne reviendrai. » Ainsi dit, ainsi fait. A cinq cent mètres, Jean donne le volant à Marc, s’assied à la place du passager, ferme les yeux et lentement la voiture descend la grande allée des pommiers, jusqu’au dernier pommier devant la maison. Et Jean, les yeux fermés, demande à Marc : « S’il te plaît, Marc, mon ami, mon frère, dis-moi si mon père a mis le foulard blanc sur le pommier, devant la maison ! » Et Marc lui répond : « Non, Jean, il n’y a pas un foulard sur le pommier devant la maison. Il y en a des centaines, tout au long de l’allée… »

PRIONS :

Toi, Seigneur, tu m'invites à pardonner sans cesse.
Chaque jour, de nombreux événements,
de petits et de gros conflits,
de minuscules et d'énormes malentendus,
me lancent un appel,
Chaque jour retentit l'appel à pardonner.

Mais je n'en ai pas envie, Seigneur,
parce que j'ai l'impression de toujours plier
quand je pardonne.
j'ai l'impression d'être le plus faible,
celui qui n'a pas assez de colonne vertébrale
pour se tenir debout.

Puis je me souviens de Toi sur la croix.
Il t'en fallait du courage et de l'amour pour dire :
'' Père, pardonne-leur,
ils ne savent pas ce qu'ils font.''

Donne-moi donc la force de pardonner sans cesse.
Car je sais, en regardant ta vie et ta mort,
que ce n'est pas de la faiblesse
de ne jamais refuser son pardon.
C'est de la force.
C'est la force de l'amour.

Prière de la communauté

Que rien ne te trouble (sainte Thérèse d'Avila)

« Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie. Tout passe, Dieu ne change pas. La patience obtient tout. A qui possède Dieu, rien ne manque. Dieu seul suffit. »

Merci ! 70 personnes ont prié

10 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Prier pour aider la Jeunesse à bien se construire.

Je m'inscris