Jésus, ma joie, c’est de T’aimer !
Il est des âmes sur la terre qui cherchent en vain le bonheur mais pour moi,
c’est tout le contraire : la joie se trouve dans mon cœur.
Cette joie n’est pas éphémère,
je la possède sans retour comme une rose printanière,
elle me sourit chaque jour.
Vraiment je suis trop heureuse, je fais toujours ma volonté…
Pourrais-je n’être pas joyeuse et ne pas montrer ma gaieté ?
Ma joie, c’est d’aimer la souffrance, je souris en versant des pleurs,
j’accepte avec reconnaissance les épines mêlées aux fleurs.
Lorsque le Ciel bleu devient sombre et qu’il semble me délaisser,
ma joie, c’est de rester dans l’ombre, de me cacher, de m’abaisser.
Ma joie, c’est la Volonté Sainte de Jésus mon unique Amour !
Ainsi je vis sans nulle crainte, j’aime autant la nuit que le jour.
Ma joie, c’est de rester petite aussi quand je tombe en chemin.
Je puis me relever bien vite et Jésus me prend par la main.
Alors le comblant de caresses, je Lui dis qu’Il est tout pour moi et je redouble de tendresses
lorsqu’Il se dérobe à ma foi.
Si parfois je verse des larmes, ma joie, c’est de les bien cacher.
Oh ! Que la souffrance a de charmes quand de fleurs on sait la voiler !
Je veux bien souffrir sans le dire pour que Jésus soit consolé.
Ma joie, c’est de Le voir sourire lorsque mon cœur est exilé.
Ma joie, c’est de lutter sans cesse afin d’enfanter des élus.
C’est le cœur brûlant de tendresse de souvent redire à Jésus :
« Pour Toi, mon Divin petit Frère, je suis heureuse de souffrir,
ma seule joie sur cette terre c’est de pouvoir Te réjouir ».
Longtemps encore je veux bien vivre Seigneur,
si c’est là Ton désir dans le Ciel je voudrais Te suivre si cela Te faisait plaisir.
L’amour, ce feu de la Patrie ne cesse de me consumer que me font la mort ou la vie ?
Jésus, ma joie, c’est de T’aimer !
Ainsi soit-il.
Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897), en religion Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous le nom de la « petite Thérèse » ; Religieuse carmélite proclamée Docteur de l'Église Catholique par Jean-Paul II en 1997 pour le centenaire de sa mort à 24 ans.
Merci à Rita (Montrouge)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6