À GENOUX DEVANT TOI...

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                                                                          À GENOUX DEVANT TOI !

 

Lorsque nous nous trouvons devant le Saint-Sacrement, il est important de faire mémoire que cette Présence découle du sacrifice de la messe et déploie à la communion sacramentelle et aussi spirituelle. Nous savons bien que les différentes formes de cultes de la très-sainte-Eucharistie sont la prolongation et à leur tour la préparation du sacrifice de la communion. Est-il encore nécessaire d’insister sur les profondes raisons théologiques et spirituelles du culte du très Saint-Sacrement en dehors de la messe ?  Quelle force, quelle consolation, quelle solide espérance produit la contemplation du mystère eucharistique !

 

« Une fois que Charles de Foucauld eut compris, par la grâce de Dieu, que ce Jésus, qui s’est livré sur la Croix et qui est mort pour nous sauver était réellement présent dans le Saint-Sacrement, il n’y eut plus de doute pour lui que devant l’Hostie, Présence réelle et expression extrême de l’Amour du Christ pour nous, il faut L’adorer et Lui exprimer notre amour. Il passe alors une grande partie de son temps devant le Saint-Sacrement. Il vit des jours, des nuits entières devant Jésus. Il voudrait, dit-il : « passer toute sa vie immobile devant le Saint-Sacrement ». Que fait-il devant Jésus ? Écoutons sa réponse : « On le regarde, on lui dit qu’on l’aime; on jouit d’être à ses pieds; on lui dit qu’on veut y vivre et mourir. » » (Jean-François Six, Itinéraire spi. de Ch. de Foucauld, p. 366)

 

Pour approfondir le grand trésor de l’Eucharistie, il faut du temps, beaucoup de temps. La grâce qui nous est donnée pour en saisir quelques lumières se diffuse lentement. Elle agit ainsi pour respecter ce que nous sommes. Il ne faut pas marcher au pas de course dans la contemplation du mystère eucharistique, mais demeurer immobile, fixe, enfoncé, absorbé, abîmé. Le feu lui-même n’embrase que s’il est entretenu de manière continue. De même pour nous : si nous ne méditons qu’occasionnellement, notre cœur ne s’ouvrira pas à la passion amoureuse du Seigneur. Une durée de temps assez longue et continue est nécessaire…

 

L’adoration du Saint Sacrement est donc le lieu privilégié où il est possible de contempler le mystère ! Se laisser saisir par l’Amour fou que l’Eucharistie cache et révèle en même temps. En adorant Jésus au Saint-Sacrement, « notre regard ne s’attache  pas à ce qu’il se voit mais à ce qu’il ne se voit pas », comme dit Saint-Paul. Car « ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel » (2 Co 4,18). Ce qui se voit, c’est un bout de pain. Ce qui ne se voit pas, c’est le Christ vivant. Il faut ce mouvement constant entre ce que mes sens perçoivent et ce que ma foi croit pour m’établir toujours plus dans le domaine spirituel, le monde réel de l’invisible aux yeux de chair.

 

L’adoration eucharistique est une profonde dévotion, c’est-à-dire un culte qui est dû à Dieu seul. Culte que nous pouvons avoir pour Jésus, vrai Dieu et vrai homme ! De plus, j’ajouterais que c’est obéir au grand commandement d’Aimer Dieu, puisque c’est encore lui que l’on aime au Saint Sacrement ! La visite au Saint-Sacrement est une preuve de gratitude, un signe d’Amour, le devoir d’adoration envers le Christ notre Seigneur.

                                                                        Dans le Coeur de Jésus

Prière de la communauté

Communautée fermée

Nous t'adorons et nous te bénissons, Ô très saint Seigneur Jésus Christ, ici et dans toutes les églises du monde entier. Nous te remercions d'avoir racheté le monde par ta sainte Croix.

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9 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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