A l'école de Notre-Dame de Fatima (14)
Marie enseigne l'amour envers les pécheurs : notre mission dans l'Eglise
Le 19 août 1917, Notre-Dame confie aux trois enfants "ce mystère redoutable que nous ne méditerons jamais assez" : Beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui prie et se sacrifie pour elles. Lucie, Jacinthe et François, animés par le feu de la Charité et par la crainte de voir les âmes tombées en enfer, étaient prêts à entendre cette terrible phrase. Leur amour de Dieu va s'étendre vers leur prochain, vers les pécheurs surtout.
Ils comprennent qu'ils ont un rôle essentiel dans l'Eglise pour ramener vers Dieu les frères égarés. Ils sont membres du Corps mystique du Christ et veulent contribuer à son unité et à sa bonne santé!
Pratiquer la dévotion au Cœur immaculé entraîne de Salut des âmes. Ne pas le faire, ne pas prier et se sacrifier, cause pour toujours la perte des âmes égarées. Quelle responsabilité! Quelle mission extraordinaire Marie confie à chacun d'entre nous!
Les trois enfants en avaient tellement conscience qu'ils voulaient la poursuivre même une fois arrivée au Ciel. Un jour Lucie demande à Jacinthe: que feras-tu au Ciel? "Je vais aimer beaucoup Jesus et le Coeur immaculé de Marie, prier beaucoup pour toi, pour les pécheurs, pour le Saint-père, pour mes parents et pour mes frères et sœurs, et pour toutes les personnes qui m'ont demandé de prier pour elles."
Entièrement tournée vers le prochain, Jacinthe voulait ramener à Dieu toutes les âmes et leur éviter l'enfer.
Marie n'a pas confié cette mission qu'aux seuls enfants de Fatima. Nous aussi nous sommes membres de l'Eglise et le salut des pécheurs dépend de notre dévouement et de notre générosité à offrir pour eux des prières et des sacrifices.
"Il y a un mystère redoutable que nous ne méditerons jamais assez : le salut de beaucoup dépend des prières et des sacrifices volontaires des membres du Corps mystique. (...) En effet, quoique notre Sauveur, par ses cruels tourments et sa mort douloureuse, ait mérité à son Eglise un trésor de grâces absolument infini, cependant, par un dessein de la Providence divine, ses grâces ne nous sont communiquées que par degrés et leur abondance dépend largement de nos bonnes actions qui obtiennent spontanément de Dieu pour les hommes la rosée des faveurs célestes" (Mystici Corporis Christi, Pie XII)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6