SANS LE PARDON, PAS D'EUCHARISTIE

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« Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer l’Évangile. »— Paul.

« Car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le Royaume de Dieu soit venu. » —Jésus.

Le pardon exemplifie l’unité de l’homme avec Dieu, en vertu de laquelle l’homme reflète la Vérité, la Vie et l’Amour divins. Jésus de Nazareth enseigna et démontra que l’homme et le Père ne font qu’un, et nous lui devons pour cela un hommage éternel. Sa mission fut à la fois individuelle et collective.

Il accomplit parfaitement l’œuvre de la vie, non seulement pour être juste envers lui-même, mais aussi par miséricorde envers les mortels, afin de leur montrer comment accomplir la leur, mais non de l’accomplir à leur place, ni de leur épargner une seule responsabilité.

Jésus agit hardiment, contre l’évidence accréditée des sens, contre les doctrines et les pratiques pharisaïques, et il réfuta tous ses adversaires par son pouvoir guérisseur. La médiation du Christ réconcilie l’homme avec Dieu, et non Dieu avec l’homme ; car le Principe divin du Christ est Dieu, et comment Dieu peut-Il Se réconcilier avec Lui-même ?

Le Christ est la Vérité, qui ne s’élève pas au-dessus d’elle-même. La fontaine ne peut monter plus haut que sa source. Le Christ, la Vérité, ne saurait acquérir une nature au-dessus de la sienne, qui dérive de l’Amour éternel. Aussi, l’intention du Christ était-elle de réconcilier l’homme avec Dieu, et non Dieu avec l’homme. L’Amour et la Vérité ne sont pas en guerre avec l’image et la ressemblance de Dieu. L’homme ne peut surpasser l’Amour divin, et ainsi se racheter lui-même.

Le Christ même ne saurait réconcilier la Vérité avec la faute, car la Vérité et la faute sont irréconciliables. Jésus aida à réconcilier l’homme avec Dieu en donnant à l’homme un sens plus vrai de l’amour, le Principe divin des enseignements de Jésus, et ce sens plus vrai de l’amour rachète l’homme de la loi de la matière, du péché et de la mort par la loi de l’Esprit. La loi de l’amour divin.

Le Maître ne s’abstint pas de dire toute la Vérité, déclarant d’une manière précise ce qui détruirait la maladie, le péché et la mort, bien que son enseignement suscitât le désaccord dans les familles, et apportait aux croyances matérielles, non la paix, mais un glaive.

Toute angoisse du repentir et de la souffrance, tout effort de réforme, toute bonne pensée et toute bonne action nous aiderons à comprendre le pardon de Jésus pour le péché et contribueront à la rendre efficace ; mais si le pécheur continue à prier et à se repentir, à commettre le péché et le regretter, il participe peu à la réconciliation « à l’union avec Dieu », car il lui manque la repentance pratique qui réforme le cœur et permet à l’homme de faire volonté avec sagesse.

Ceux qui ne peuvent démontrer, du moins en partie, le Principe divin des enseignements et des œuvres de notre Maître n’ont aucune part en Dieu. Si nous Lui désobéissons constamment, nous ne devrions pas nous sentir en sécurité, bien que Dieu soit altruiste.

Jésus insista sur le commandement : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face », ce qui peut être rendu par : Tu ne croiras pas que la Vie est mortelle ; tu ne connaîtras pas le mal, car il y a une seule Vie, savoir Dieu, le bien. Il rendait « à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », Il ne rendit finalement aucun hommage aux formes de doctrine ni aux théories des hommes, mais il agit et parla selon ce qui l’animait, selon l’Esprit, non les esprits.

Jésus dit au prêtre ritualiste et au pharisien hypocrite : « Les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu. » L’histoire de Jésus instaura un nouveau calendrier, que nous appelons l’ère chrétienne ; mais il n’établit aucun culte ritualiste. Il savait que les hommes peuvent être baptisés, prendre part à l’Eucharistie, soutenir le clergé, observer le sabbat, faire de longues prières, tout en étant sensuels et pécheurs.

Jésus porta nos infirmités ; il connaissait l’erreur de la croyance mortelle, et « c’est par ses meurtrissures (le rejet de la faute) que nous sommes guéris. » Méprisé et abandonné des hommes, rendant la bénédiction pour la malédiction, il enseigna aux mortels, l’opposé de ce qu’ils sont, autrement dit la nature de Dieu ; et lorsque la faute sentit la puissance de la vérité, le fouet et la croix furent le sort du grand Maître.

Cependant, il ne fléchit pas, sachant bien qu’obéir à l’ordre divin et avoir confiance en Dieu nous épargne la nécessité de revenir sur nos pas et de parcourir à nouveau le chemin qui mène du péché à la sainteté. La croyance matérielle est lente à reconnaître ce qu’implique le fait spirituel.

La vérité est le centre de toute religion. Elle nous assure l’entrée dans le royaume de l’amour, saint Paul écrivit ; « rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte » ; c’est-à-dire, dépouillons le moi et le sens matériel et recherchons le Principe divin de toute guérison.

Si la Vérité est en voie de surmonter l’erreur dans votre vie et votre conduite quotidiennes, vous pourrez finalement dire : « J’ai combattu le bon combat… j’ai gardé la foi », parce que vous serez devenus meilleurs. C’est ainsi que nous participons à l’union avec la vérité et l’amour.

L’idée immortelle de la vérité dans son vol rapide traversera tous les siècles, rassemblant sous ses ailes les malades et les pécheurs. Mon espérance lassée tâche de discerner le jour bienheureux où l’homme reconnaîtra « Le Père, Le Fils, et le Saint-Esprit » et qui animera son prochain comme lui-même où il percevra clairement l’omnipotence de Dieu et le pouvoir guérisseur de l’amour divin dans ce qu’il a fait et ce qu’il fait actuellement pour l’humanité.

Les promesses seront accomplies. Le temps de la réapparition de la guérison divine est de tous âges ; et quiconque met son tout terrestre sur l’autel de « Dieu », boit dès à présent de la coupe du Christ, et est doué de l’esprit et du pouvoir de la guérison en communion avec l’enseignement.

Selon les paroles de Saint-Jean : « Il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous. » Je comprends que ce Consolateur est : « Jésus ressuscité ».

(Guy Parent)

Dans le Coeur de Jésus

Prière de la communauté

Communautée fermée

Nous t'adorons et nous te bénissons, Ô très saint Seigneur Jésus Christ, ici et dans toutes les églises du monde entier. Nous te remercions d'avoir racheté le monde par ta sainte Croix.

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12 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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