Sainte Thérèse d'Avila, docteur de l'Église

Mois d'octobre : dévotion au Saint Rosaire.

[Frères et sœurs, chaque jour je dédierai la publication à une intention de prière. Envoyez-moi par message pour qui et/ou pour quoi vous demandez notre prière commune.]

En plus des intentions personnelles, je prie le Seigneur pour une durée indéterminée pour les enfants victimes de pédocriminalité dans l'Église, et pour que l'Église soit digne, forte, soulage, accueille, répare.
Seigneur, prends pitié ;
ô Christ, prends pitié ;
Seigneur, prends pitié.

Cette publication est offerte au Seigneur pour les intentions de prières de de notre priante Sabine, pour une maman complètement dépassée par la charge de sa maison et les soins, l'amour qu'elle donne à son bébé, malgré toute l'aide qui lui est apportée. Demandons au Très-Haut de sauver cette famille, de permettre à la maman de prioriser les choses, c'est-à-dire son bébé, et d'en lâcher d'autres, et surtout que son entourage, dont c'est le rôle et le devoir, soit une aide valorisante et effective, et non une succession de reproches. Prions pour les mamans, parfois seules, dépassées par la maison, le travail, les enfants. Prions pour les femmes, qui vivent tant de souffrance par la lâcheté de certains hommes. Puisse notre Seigneur lui montrer le chemin du détachement et du discernement : oui espérons dans le Seigneur il est bon, éternel est son amour, en lui rien n'est impossible.

Méditation biblique n°673      Vingt-septième vendredi du temps ordinaire

QUESTIONS PREAMBULES : QUELLE PRIERE AI-JE ENVIE DE CONFIER A SAINTE THERESE D'AVILA ?

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De la Parole du jour :

En ce temps-là, comme la foule s'était rassemblée par milliers au point qu'on s'écrasait, Jésus, s'adressant d'abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c'est-à-dire de leur hypocrisie. Tout ce qui est couvert d'un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l'oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits. Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d'envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c'est celui-là que vous devez craindre. Est-ce que l'on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous. Or pas un seul n'est oublié au regard de Dieu. À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu'une multitude de moineaux. » (Lc 12, 1-7)

Méditation :

Il y a des jours, trop rares, où je me prends à pouvoir regarder un oiseau, voler, se poser, chanter des vocalises étrangement mélodieuses, et je me dis : que le monde est beau. Oiseaux, merveilleux oiseaux, ils ont mon amour et ma gratitude, car ils apportent de la beauté, et la beauté, tu le sais Seigneur, change tout.

Oh, je sais que tout le monde ne partage pas mon respect pour les animaux, et oui le chef d'œuvre est cette humanité douée d'une âme d'une grande valeur. C'est par cette hauteur que tu nous as laissé la création en responsabilité.

Cette création, nous la décimons.

C'est un fait entendu.

Le paradoxe est le suivant : l'espèce qui tue le plus, par ses activités, est aussi la seule qui se soucie de l'avenir des autres espèces. Le petit moineau, aussi beau soit-il, ne se pose pas la question de la transition énergétique. Il y a donc un danger, distillé par le malin, c'est de décréter l'humanité comme uniquement et seulement agent pathogène de la planète. Or, combien sont nombreux, anonymes comme professionnels, ceux qui s'inquiètent et agissent pour l'avenir de la biodiversité !

Oui Seigneur, tu nous envoies ton Esprit, et je pense que la perte massive de foi, et de spiritualité, au profit d'un pragmatisme froid qui n'a rien à voir avec la science, mais plutôt avec le dévoiement politique, est grandement responsable de notre situation.

La Bible, si on la lit entièrement, regorge d'astuces écologiques pour préserver les sols et les troupeaux. Même si l'humanité, par sa nature spirituelle, est particulière dans la création, il n'en est pas moins que nos anciens avaient compris que leur bien passait par le bien de la maison commune. Ce bon sens, nous l'avons perdu.

En niant purement et simplement l'existence d'une possible divinité, à laquelle pourtant la majeur partie des humains croit, on a supprimé la valeur des choses en ce qu'elles ont de propre. Priver de sa substance, notre âme se voit lourdement amochée, tant et si bien que tes paroles, Seigneur, ne sont plus audibles, dans le brouhaha des philosophies, des politiques et des informations alarmistes.

Les promesses des régimes qui prétendent avoir la recette du bonheur universel sont hypocrites, comme le mauvais levain des pharisiens.

Toi, tu n'as rien promis, ni bonheur ni malheur.

Toi, tu as dit.

Tu as permis de comprendre l'importance de l'amour les uns vis-à-vis des autres, d'entreprendre l'éternité de la vie, bien au-delà de la mort.

Nous célébrons en ce jour la très sainte Thérèse d'Avila, mystique d'une ampleur inimaginable des carmélites, docteur de l'Église, qui a découvert les demeures de l'âme, et la force de l'oraison pour accéder aux plus profondes de ces demeures. Elle a vécu, lors d'une extase, la transverbation.

Comme toi par la lance du soldat, son cœur a été transpercé par un glaive d'amour, augmentant encore plus sa sainteté. Ce phénomène a même été constaté plus tard chez d'autres mystiques par des autopsies et la présence d'une blessure réelle.

Dans notre aujourd'hui où tout est pathologisé, à commencer par nos enfants qu'on met dans des cases, et où l'on démédicalise ce qui l'est vraiment, Thérèse d'Avila aurait été considérée comme folle – pardon, on dit maintenant bipolaire, schizophrène, borderline…

Je ne minimise pas la maladie – la vrai ! – psychique ! Comment le pourrais-je, j'en suis moi-même atteint !

Il n'empêche que la phénoménologie et la mystique existent, qu'elles ne sont pas des sciences obscures, mais des révélations personnelles qui viennent apporter à la révélation évangélique un étayage dont le monde a besoin.

Que serions-nous sans l'exemple de nos saints ? C'est la preuve de l'éternité de la vie. Il ne s'agit pas d'idolâtries, mais de témoins de ton amour infini.

Dans quinze jours nous fêterons la Toussaint. Pour beaucoup, c'est la fête des morts, alors qu'au contraire il s'agit de célébrer la vie, la vie au-delà de la mort, par l'exemple de la communion des Saints.

Prier un Saint, prier Thérèse d'Avila, cela n'est qu'un canal supplémentaire pour venir jusqu'à toi, seul Dieu et vrai Dieu, Dieu vivant qui nous aimes tant qu'au jour de notre mort, même nos cheveux seront comptés.

Transperce mon cœur de ton amour, et que la plaie ne se referme pas !

Seigneur Dieu, seul tu me suffis, basta !

Que ton Nom soit béni, Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit !

Notre Dame de la Paix, prie pour nous et notre monde. Notre Dame des petits-enfants, prie pour nous et notre monde. Sainte Thérèse d'Avila, prie pour nous. Saint Michel archange, chef des armées, protège chaque petit enfant des prédateurs. Saints anges gardiens, veillez sur nous.

Amen.

Écrit par Franck Rousselot à Nice le 14/10/21

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous en commentaires ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !! Je lis chaque jour vos mots, et porte vos intentions dans ma prière.

Pour prolonger la prière : prière de Sainte Thérèse d'Avila contre l'anxiété

Nada te turbe,
Nada te espante,
Todo se pasa,
Dios no se muda,
La paciencia
Todo lo alcanza
Quien a Dios tiene
Nada le falta :
Sólo Dios basta

Que rien ne te trouble
Que rien ne t'effraie
Tout passe,
Dieu ne change pas,
La patience
Obtient tout ;
Celui qui a Dieu
ne manque de rien
Dieu seul suffit