Sainte Faustine, apôtre de la divine miséricorde 

Mois d'octobre : dévotion au Saint Rosaire.

[Frères et sœurs, chaque jour je dédierai la publication à une intention de prière. Envoyez-moi par message pour qui et/ou pour quoi vous demandez notre prière commune.]

Cette publication est offerte au Seigneur pour la protection de toutes les personnes concernées par les intempéries et la tempête, pour leur vie, leurs familles, leurs biens. Puisse le Très-Haut insuffler en nous l'Esprit-Saint, afin que nous ayons la Sagesse de rester à l'abri et d'écouter les consignes des autorités locales et des services de sauvetage : oui plaçons dans le Seigneur il est bon, éternel est son amour, en lui rien n'est impossible.

Méditation biblique n° 663        Vingt-sixième mardi du temps ordinaire

QUESTIONS PREAMBULES :

QUELLE EST LA PLACE DE LA PRIÈRE DANS MA VIE ?

EST-ELLE UNE PERTE DE TEMPS SUR MES ŒUVRES ?

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De la Parole du jour :

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m'ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m'aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » (Lc 10, 38-42)

Méditation :

Combien de fois, Seigneur, n'ai-je été, dans ma jeunesse chrétienne, dans l'action ?

Dans l'hyperactivité, dirait-on aujourd'hui !

J'avais saisi quelques bribes d'Evangiles, et je trouvais dans les actes de charité des actes de salut.

J'avais pris goût à cet état d'urgence constant, que l'adrénaline vient exacerber.

Alors, je me faisais connaître, d'abord malgré moi, puis y prenant goût, par mes talents cachés de comédien, non pas une vertu qu'il me faut aujourd'hui considérer positivement, mais une propension certaine à porter un masque pour cacher ce que moi-même je n'osais voir.

Il fallait que ce que je jugeais juste se fasse.

Il fallait que cela se fasse à ma manière.

Il fallait que cela se fasse sous ma responsabilité et mon commandement.

Il fallait que cela se fasse, quoi qu'il en coûte.

Mais bien vite, je me suis rendu compte que seul, je n'avais que très peu d'impact, alors j'entraînais avec moi des amis, des connaissances, des jeunes remplis de bon sens qui trouvaient en moi quelqu'un de sympathique.

Avec une bande, l'émulation se fait, surtout lorsqu'on en devient le chef.

Le pouvoir qui s'installe est enivrant, et donc, par conséquence, dangereux.

Mais je continuais, persuadé que c'était la bonne et meilleure attitude pour te glorifier, Seigneur.

Lorsqu'il fallait se poser dans le silence, cela devenait dur. La messe n'était pas une habitude, persuadé que le chrétien d'aujourd'hui n'avait plus besoin de cette obligation. L'obéissance était impossible.

A force de remplir les agendas pour fuir le silence, à cause d'accepter les responsabilités comme si cela était mon devoir, je suis tombé.

Mon corps, je veux dire mon corps d'humain, a dit stop. Mon âme, je veux dire mon âme de chrétien, s'est assombrie. Comme Marthe, je me suis perdu dans des choses inutiles. Cela n'était pas d'une mauvaise intention, et même d'une bonne, mais comme on dit, le diable se cache souvent dans les bonnes intentions.

Le désert m'a été nécessaire pour me convertir.

Mon désert, la dépression, l'arrêt maladie, la mélancolie, la descente aux enfers, les médicaments… tel fut mon désert !

Je n'ai pas fini de le traverser, mais le Seigneur, oui toi Seigneur, est venu me chercher. Cette fois, plus question d'engagement inconsidéré. Cette fois, plus question d'action désincarnée. J'étais trop affaibli. J'étais une ombre.

Il fallait reprendre à zéro.

Du début.

Du commencement.

J'ai réappris à prier. J'ai réappris à adorer. J'ai réappris à me taire. J'ai réappris à me confesser. J'ai réappris l'importance de la messe, un dimanche de temps en temps, un dimanche de plus en plus souvent, puis tous les dimanches, toutes les fêtes, quoi qu'il puisse arriver. En restant dans l'église, je n'étais pas dehors avec les pauvres, je priais pour eux.

Voilà un jour ce qui arriva : un membre d'une secte, dont je préfère taire le nom, m'accoste et me parle. Le gourou de cette secte dit avoir eu un certain nombre de révélations de Jésus. Il a peut-être entendu des choses, mais cela ne venait pas de toi, Seigneur. Alors, son sbire m'explique l'importance de l'amour l'un pour l'autre. Jusque là, rien a dire. Puis il me dit que la prière ne sert à rien, et qu'il faut aimer par l'action.

Je suis en profond désaccord !

La prière est forte. La prière est essentielle. La prière est nécessaire. La prière est personnelle. La prière permet de te parler. La prière fonctionne, selon ta volonté. La prière rend meilleur. La prière instaure le silence nécessaire à une âme saine.

Aussi, tout acte préparé par la prière est voué à la réussite, non selon notre volonté, mais selon la tienne. Comme Marie de Béthanie, en adoration à tes pieds, la prière n'est jamais une perte de temps, car si l'architecte ne s'arrête pas pour réfléchir et dessiner des plans, la maison s'effondrera.

Peu à peu, j'ai repris l'action, dans la catéchèse, avec les enfants.

Mais je suis prudent. J'essaie, oui j'essaie, avant un événement, une chose importante, de tout te remettre dans la prière, de t'écouter, et de faire selon ta volonté.

Adorons, prions, aimons, pour que nos œuvres soient uniquement guidées par toi, Seigneur.

Que ton Nom soit béni, Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit !

Notre Dame de la Paix, prie pour nous et notre monde. Sainte Faustine, apôtre de la miséricorde divine, prie pour nous. Saints anges gardiens, veillez sur nous.

Amen.

Écrit par Franck Rousselot à Nice le 04/10/21

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous en commentaires ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !! Je lis chaque jour vos mots, et porte vos intentions dans ma prière.

Pour prolonger la prière : le rosaire - Chapelet de la divine misericorde

Avec un chapelet ou un dizainier, ou ses dix doigts… 

Il se récite avec un chapelet ordinaire.

• Un « Notre Père »
• Un « Je vous salue Marie »
• Un « Je crois en Dieu »

Sur les gros grains :

« Père Éternel, je vous offre le corps et le sang, l'âme et la divinité de votre Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de tous nos péchés et de ceux du monde entier. »

Sur les petits grains :

« Par sa douloureuse Passion, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier. »

A la fin du chapelet :

« Dieu saint, Dieu fort, Dieu éternel, prenez pitié de nous et du monde entier. » (× 3)