" Ste Anne et les marins militaires "

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 Les dangers auxquels sont exposés les hommes de la marine militaire sont aussi fréquents, plus fréquents même en temps de guerre, que ceux de la marine marchande. Et bien des faits attestent que sainte Anne leur est aussi secourable.

Henriette de France, reine d'Angleterre, « fille, femme, mère de rois si puissants et souveraine de trois royaumes », - vint à Sainte-Anne en 1644. Au cours de la traversée qu'elle fit pour fuir ses sujets révoltés, elle se voua à sainte Anne au milieu d'une tempête horrible dans laquelle elle faillit périr. Ayant enfin heureusement débarqué sur la côte bretonne, le 26 juillet, elle se mit immédiatement en route pour accomplir son vœu. La reine, après avoir remercié sa libératrice, laissa à la chapelle, en témoignage de sa reconnaissance, une croix d'or enrichie de diamants.


- Le 9 mars 1662, le commandant de la Séminante attesta que son vaisseau avait été miraculeusement sauvé, par trois fois, d'un danger de périr évident, grâce à la protection de sainte Anne, près de l'île de Wigth, près de l'île de Ré, et surtout à l'entrée du Morbihan, - où il eut à subir, dit-il, un des plus rudes coups de vent qui se puisse imaginer, à tel point que les deux câbles qui mouillaient le navire furent rompus, et il ne resta plus aux marins d'autre espoir de se sauver que d'invoquer sainte Anne.


- Le 23 juin 1676, le capitaine Joyeuse vint en pèlerinage à Sainte-Anne d'Auray avec l'aumônier du bord et ses principaux officiers. Dans une traversée, dont la durée avait dérouté toutes les prévisions, l'équipage semblait condamné à mourir de faim ; 36 hommes avaient déjà succombé. On eut enfin recours à sainte Anne ; et c'est à elle que les survivants attribuent leur conservation.

C'étaient bien aussi des hommes de la marine de l'Etat ces 42 Arzonnais qui, le 9 juin 1673, luttèrent si héroïquement, et grâce à sainte Anne si heureusement, contre les Hollandais. Mais eux ne se sont pas contentés de venir remercier leur bienfaitrice une fois : ils ont établi dans leur paroisse une tradition que leurs descendants se font toujours honneur de continuer.


- Le 5 mars 1675, le commandant de La Toison d'Or vint en  Pèlerinage avec son état-major, pour accomplir le vœu qu'il avait fait avec 175 hommes de son équipage, officiers et matelots. Abandonné pendant cinq ou six jours, sans pouvoir se gouverner à la merci d'une terrible tempête, le bâtiment était voué à une perte certaine : l'équipage, « à l'unanimité » invoqua sainte Anne, et à l'instant le soleil apparut ; le vent changea et personne n'eut de mal.

- Dans le duel mémorable de la Surveillante et du Québec, près d'Ouessant en 1780  le célèbre timonier Le Mang (de Kervignac) grimpa sous une grêle de balles dans les haubans pour attacher un mouchoir blanc, à la place du drapeau abattu par un boulet ennemi. Et ce trait de vaillance, qui stupéfia les Anglais, décida la victoire à changer de bord et fut en même temps pour le héros qui l'accomplit le prélude d'une brillante carrière.

S'il faut en croire le chant populaire qui remonte à une époque très voisine de l'événement, le futur amiral était venu quelque temps avant le combat, confier sa vie à sainte Anne, dont le souvenir se rattacherait ainsi à un glorieux exploit de la marine française.

-Pendant la campagne du Mexique, où la maladie plus encore que la guerre fit un grand nombre de victimes,  l'amiral La Roncière Le Noury fit vœu, en son nom et au nom de son escadre, de venir en pèlerinage à Sainte Anne.

Il y vint au mois d'août 1867, avec son état-major, ses canons et 500 marins. La procession se fit autour du champ de l'Epine ; et ce fut au bruit de l'artillerie (placée face à la Fontaine) et au son de la musique de la flotte, que se déroula  le défilé, à la fois liturgique et militaire, où sainte Anne recevait, au milieu d'une solennité imposante, l'hommage de la marine française et des marins bretons.


- En 1868, lorsque la statue de sainte Anne reçut les honneurs du couronnement, le ministre de la Marine délégua le préfet maritime de Lorient pour le représenter à la cérémonie. C'était un hommage officiel, mais on jugea qu'il devait revêtir aussi un caractère populaire. Il s'agissait, dans cette circonstance, d'honorer la Sainte que les marins bretons regardent comme leur protectrice et leur mère : sachant que c'est la Bretagne qui fournit à la marine française son principal contingent, l'Empereur estima que les marins eux-mêmes

devaient prendre part à la fête. En conséquence l'escadre du Nord reçut l'ordre de quitter Cherbourg pour se rendre à Quiberon, d'où l'amiral viendrait à Sainte-Anne avec son état-major et une compagnie de débarquement, artillerie et musique.


Prière de la communauté

Sainte Anne, nous te prions...

Sainte Anne nous te prions. Sois la gardienne de la foi en nos cœurs, de la grâce en nos âmes, de la solidité de nos foyers, de l'amour dans nos familles, de la réconciliation dans l'Eglise, de la Paix dans le monde. Garde vivante en nous la vertu d'Espérance, comme cette flamme qui brûle devant toi, patiente et persévérante prolongeant notre prière. Sainte Anne veille sur nous. Amen

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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