Comme Saint François d'Assise, levons-nous pour rebâtir l'Eglise !

Saint François d'Assise

[Frères et sœurs, chaque jour je dédierai la publication à une intention de prière. Envoyez-moi par message pour qui et/ou pour quoi vous demandez notre prière commune.]

Cette publication est offerte au Seigneur pour la grande famille franciscaine, en remerciement et action de grâce de ce qu'ils accomplissent tous les jours, à travers le monde : oui bénissons le Seigneur il est bon, éternel est son amour, en lui rien n'est impossible.

Méditation biblique n° 662                 Vingt-sixième lundi du temps ordinaire

 

QUESTIONS PRÉAMBULES :

SUIS-JE CAPABLE DE PRENDRE SOIN DE MOI ? DE L'AUTRE ?

QUELLE PLACE JE DONNE A LA CRÉATION BAFOUÉE DANS MA VIE ?

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De la Parole du jour (Luc) :

En ce temps-là, voici qu'un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l'épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Et comment lis-tu ? » L'autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé et roué de coups, s'en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l'autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s'approcha, et pansa ses blessures en y versant de l'huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. » (Lc 10, 25-37)

Méditation :

Voici, un jour, ce qui arriva.

Une équipe de sociologues avait décidé d'étudier le comportement des gens habitants en ville face aux sans-abris. Un acteur jouait le rôle, et une caméra filmait les passants.

Cet acteur était d'abord singé en clochard, habillé de haillons, sale, et gisait sur le sol, là, au milieu d'une rue piétonne. Les gens passaient, l'observaient, parfois certains s'arrêtaient un peu plus, puis continuaient leur chemin.

Puis le même acteur se vêtit d'un costume, de lunettes, et prit la même place de gisant, au sol. La totalité des passants s'est arrêtée pour le secourir.

La même expérience a été faite avec une femme : résultats identiques.

Cela en dit long sur notre société, et sur nous.

Cela ne nous dit pas, par exemple, que nous sommes dénués d'empathie. Imaginons que l'un des passants soit un ermite venu en ville pour la première fois, et il s'arrêtera à coup sûr devant le clochard.

Cela nous dit en revanche qu'il y a un phénomène d'accoutumance qui nous anesthésie d'une certaine façon. Nous avons à peu près tous essayé, un jour, d'aider un miséreux allongé au sol, essai qui s'est soldé par un échec, du à l'alcoolisme de l'un, et à la fatigue des équipes de secours, qui se passeraient bien de ces nombreuses saturations d'interventions.

Le clochard, comme le passant, prennent tout deux corps dans le tissu social, sociétal et urbain, et au fond, chacun est à sa place, le clochard en fusion avec la rue, le passant perdu dans ses illusions.

Je parle parce que je sais, fort des nombreuses années passées auprès des pauvres, et de mes recherches faites sur l'influence de la condition sociale vis-à-vis des soins.

Cette situation, si elle est ce qu'elle est, n'en est pas moins intolérable, car si personne ne laissait quiconque sur le bord du chemin allongé, le processus dit de clochardisation n'adviendrait pas.

Les passants, ceux dont je parlais, n'étaient pas de mauvaises personnes, bien au contraire. Elles étaient justes résignées.

Le prêtre et le lévite représentent, Seigneur, la classe sacerdotale en ton temps, et eux, face à l'homme roué de coups, ne s'arrêtent pas. Ce sont les passants résignés. Dans leur cas, ils ont sans doute mieux à faire que se mêler à la populace.

Le samaritain, quant à lui, fait partie d'un peuple détesté, considéré comme idolâtre, auquel il est interdit de se mélanger. Mais lui, il ne se contente pas des normes, il s'arrête, soigne, emmène l'homme dans une auberge et lui assure une convalescence, comme cela, sans échange, juste par bonté d'âme et de cœur.

C'est pour toi, Seigneur, un exemple, que tu as fait saillir par Saint François d'Assise, l'apôtre de la création, le pauvre parmi les pauvres, qui s'est mis à nu, au sens propre comme au figuré, devant son père très riche, pour vivre son apostolat de petit frère. Saint François d'Assise, par sa vie, par ses mots, nous apprend ce qu'est le service, la pauvreté et l'obéissance. Il apporte à l'Église un nouveau souffle, un bon souffle, celui du Saint-Esprit, qui renouvelle sans cesse son Église. La joie parfaite de Saint François, qui prenait plaisir à côtoyer toutes les créatures, était celle du oui, de l'obéissance, de la charité, de la pauvreté extrême, pour faire corps avec l'univers entier.

Comme François d'Assise, levons-nous pour rebâtir l'Église !

Que ton Nom soit béni, Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit !

Notre Dame de la Paix, prie pour nous et notre monde. Saint François d'Assise, prie pour nous. Saints anges gardiens, veillez sur nous.

Amen.

Écrit par Franck Rousselot à Nice le 3/10/2021 en reconnaissance à tous ses amis franciscains pour les bonheurs et les joies qu'ils lui ont apportés.

 

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous en commentaires ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !! Je lis chaque jour vos mots, et porte vos intentions dans ma prière.


Pour prolonger la prière : à toi, François, mon petit frère

A toi, François, mon petit frère, si grand en sainteté, je consacre mon corps et mon âme, car tu as été appelé par notre Seigneur Jésus Christ à rebâtir son Église sur les bases solides de la charité et de la pauvreté.

A toi, François, mon petit frère, si grand dans le cœur de Dieu, je te prends pour exemple et pour Saint Patron, afin que par ton intercession, ma vie soit guidée par la joie parfaite, celle qui est simple, et qui ne s'occupe que de l'amour.

A toi, François, mon petit frère, si grand dans la connaissance de la création, j'implore ta prière pour notre planète en souffrance, et toutes les espèces nécessaires à l'harmonie du monde.

Saint François, grand saint et grand frère, pose sur la génération que nous sommes un regard indulgent, et intercède pour nous auprès du Seigneur notre Dieu. Amen.




Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

Merci ! 27 personnes ont prié

1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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