A toi, mon ange gardien, serviteur du Seigneur, je t'aime et te remercie !


Saints Anges Gardiens

[Frères et sœurs, chaque jour je dédierai la publication à une intention de prière. Envoyez-moi par message pour qui et/ou pour quoi vous demandez notre prière commune.]

Cette publication est offerte au Seigneur pour toutes les personnes qui ne connaissent pas et ignorent l'ange gardien qui veille sur elles, et qui parfois ratent la main qu'il leur tend. Puissent-ils éprouver et sentir sa présence, pour se laisser guider, aimer, sauver : oui bénissons le Seigneur il est bon, éternel est son amour, en lui rien n'est impossible.

Méditation biblique n° 660     Vingt-cinquième samedi du temps ordinaire

 

QUESTIONS PRÉAMBULES :

 

QUELLE PLACE JE DONNE A MON ANGE GARDIEN ?

EST-CE QUE J'ARRIVE A LE PRIER, LE REMERCIER ?

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De la Parole du jour (Matthieu) :

À ce moment là, les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m'accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. (Mt 18, 1-5.10)

Méditation :

Depuis toujours, je me sens petit, je me sens si peu dans cet océan.

Depuis longtemps, j'évite les miroirs pour ne pas m'y voir.

Je me répète, au jour de ma naissance :

Pourquoi  ce jour où je suis venu au monde est arrivé ?

Pourquoi ne suis-je pas resté dans le sein de ma mère, dans la protection de son ventre ?

Moi qui suis faible.

Moi qui suis fragile.

Moi qui ne comprends pas le monde.

Pourquoi, Seigneur, m'as-tu donné la vie, pourquoi as-tu créé mon âme ?

Oui, je me sens petit, même après les années.

Derrière le masque hypocrite de l'adulte orgueilleux il reste cet enfant au cœur blessé sans raison.

On m'a donné des responsabilités.

On m'a donné du pouvoir.

J'ai réussi à faire l'illusion d'être fort, mais j'ai fini par tomber.

Ma petitesse colle à mon être, et je me sens le dernier.

De tout cela, je ne m'accorde ni valeur ni légitimité.

Point ici de lamentations : un simple sentiment.

Point de récriminations contre toi, Seigneur, mais un acte de vérité.

Un jour, Seigneur, je t'ai rencontré.

En vérité, tu es venu me chercher, dans mes sombres pensées, et tu m'as ouvert les yeux.

Ce jour fut brutal, un mouvement, une révolution.

Le jour où j'ai compris que quand je suis faible c'est là que je suis fort, ce jour là mon âme a commencé à se relever.

Mais, face à la vie et à son âpreté, j'ai chuté, plusieurs fois, beaucoup de fois, trop de fois.

J'ai chuté, la face contre terre, mes joues dans la poussière, ma langue desséchée comme un galet, le soleil qui tape sur mon crâne.

J'aurais pu mourir.

J'aurais peut-être dû mourir.

Cela m'aurait-il apporté un réconfort ? Un soulagement à ceux pour qui je suis un fardeau ?

Ces pensées sont coupables.

Ces pensées sont pécheresses.

Elles ne sont pas à la hauteur de la force de vie, de ton souffle puissant.

Mais, Seigneur, j'en témoigne devant le monde, à chaque fois, à chaque danger, à chaque carrefour, j'ai senti une main pour m'attraper, j'ai vu une petite lumière pour me guider, j'ai entendu une voix, une voix douce qui me murmurait que j'étais aimé, et que ma vie valait quelque chose.

Et un jour j'ai compris, Seigneur, j'ai compris que c'était là mon ange, celui qui me garde, celui que tu m'as offert dès ma conception, cet ange gardien qui jamais ni me quitte, jamais ne me juge, jamais ne m'oblige, mais qui me protège.

Cet ange, dorénavant, fait partie de ma vie, non pas comme un tiers encombrant, mais comme celui qui s'éclipse dans mes besoins de solitude, celui qui revient dans mes besoins de soulagement, et qui veille, tel une armure, un soldat, une épée, un bouclier, des ailes immenses, et qui me sauve si toutefois je daigne attraper sa main. Je suis à la fois Abraham qui s'apprête à égorger son fils unique Isaac, et Isaac, l'enfant docile qui accepte son immolation. Mais l'ange gardien, l'ange du Seigneur, de sa main, éloigne le couteau et sauve.

A toi, mon ange gardien, serviteur du Seigneur, je t'aime et te remercie !

Que ton Nom soit béni, Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit !

Notre Dame de la Paix, prie pour nous et notre monde. Saints anges gardiens, veillez sur nous.

Amen.

Écrit par Franck Rousselot à Nice le 01/10/21 en action de grâce pour la chance de penser connaître le nom de mon ange, Raphaël, Dieu qui guérit.

 

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous en commentaires ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !! Je lis chaque jour vos mots, et porte vos intentions dans ma prière.


Pour prolonger la prière : prière à mon ange gardien

Toi, mon ange gardien, à qui le Seigneur m'a confié dès ma conception et jusqu'à ma mort, je ne te connais pas, je ne te vois pas, je ne t'entends pas. Tu n'as pas de nom, et beaucoup pense que tu n'existes pas. Et pourtant, combien de fois m'as-tu sauvé de morts possibles ? Combien de fois m'as-tu guidé ? Ô mon saint ange gardien, il ne m'en faut pas plus que la parole du Seigneur pour te reconnaître comme mon protecteur toi qui es messager de Dieu ! Je te remercie de ta bienveillance, et je te prie de continuer à veillez sur moi, et moi, que je me rende digne de l'amour de notre Seigneur Jésus le Christ. Amen.


Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

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5 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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