Saint Jérome, traducteur de la Sainte Bible, à l'origine de la version latine dite la Vulgate

Mois de septembre : mois de dévotion aux Saints Anges

[Frères et sœurs, chaque jour je dédierai la publication à une intention de prière. Envoyez-moi par message pour qui et/ou pour quoi vous demandez notre prière commune.]

Cette publication est offerte au Seigneur pour les populations des vallée de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya, dans le haut pays niçois, qui il y a presque un an ont vécu la tempête Alex, tempête qui a fait une vingtaine de morts, de nombreux disparus, et qui a défiguré nos beaux villages. Des prévisions météorologiques sont alarmantes pour les prochains jours. Prions avec ardeur pour que le Seigneur maître des éléments nous épargne ! Prions aussi pour Raquel, qui n'arrive pas à se libérer de ses mauvaises pensées : oui espérons dans le Seigneur il est bon, éternel est son amour, en lui rien n'est impossible.

Méditation biblique n° 658     Vingt-cinquième jeudi du temps ordinaire

QUESTIONS PRÉAMBULES :

 QU'EST-CE QU'ÊTRE OUVRIER DU SEIGNEUR ?

SUIS-JE PRÊT A LE DEVENIR ?

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De la Parole du jour :

En ce temps-là, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : “Paix à cette maison.” S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous sert ; car l'ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s'y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s'est approché de vous.” Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l'enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s'est approché.” Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. » (Lc 10, 1-12)

Méditation :

Venez, peuple du monde, car la moisson du Seigneur est abondante, mais peu nombreux sont les ouvriers. Combien la récolte de l'amour n'est-elle pas gaspillée ? Combien pourrait-elle sauver des femmes et des hommes !!

Venez, hommes de bonne volonté, vous qui avez à cœur de rendre le monde meilleur, venez, il y a de la place pour tout le monde dans la Jérusalem céleste. Venez comme vous êtes, et marchons sur le chemin du bien.

Venez, hommes et femmes de pouvoir, vous qui avez un cœur, mais qui êtes empêchés par les institutions sclérosées. Oui, venez assumer vos convictions, avec pour aide notre Seigneur le Christ.

Venez, vous les pauvres, à qui personne ne donne de place, vous les vieux, vous les impotents, les handicapés, les malades, venez parmi le troupeau du Seigneur, il est notre berger, il nous mène sur de frais pâturages, il redonne vie à notre âme.

Venez, vous, qui êtes éloignés de l'Église, qui ne connaissaient pas le Christ. Vous ne le savez pas mais vous avez une place dans le cœur de Dieu. Laissez-vous attendrir par celui qui est, qui était et qui vient. Oui, lève-toi, Jérusalem perdue, quitte ta robe de tristesse et mets tes habits de noces, car l'heure est venue de rejoindre l'époux.

Venez, vous qui détestez l'Église. Dieu ne vous juge pas. Venez voir, venez écouter.

Venez, vous, les criminels, les prisonniers, les terroristes. Vous avez fait couler l'horreur par le sang, Jésus a racheté le monde par son sang ! N'ayez pas peur, entrez dans une démarche de conversion, de demande de pardon et de réparation, il n'est pas trop tard pour sauver votre âme.

Ne cherchons pas à être plus que des ouvriers.

Ne cherchons pas à être plus que des serviteurs.

Ne cherchons pas à faire briller notre nom.

Allons, sur nos chemins, prêcher cette bonne nouvelle de l'amour, non pas à la manière de ceux qui frappent aux portes, arrêtent les gens dans la rue et leur imposent un livre, mais seulement à la manière dont nous nous aimerons et nous les aimerons.

Ne cherchons pas tant à faire connaître les écritures par la lecture que par les actes qu'elles entraînent.

Ne soyons pas le peuple du livre, mais le peuple de l'amour.

Ne nous imposons pas à ceux qui nous repoussent. Adressons leur une parole de paix, et prions pour eux.

Car ce n'est pas nous qui choisissons, mais toi.

Ce n'est pas nous qui convertissons, mais toi.

Ce n'est pas nous qui changeons les cœurs, mais toi.

Nous ne sommes que le sel de la terre, et par la tienne la lumière du monde.

Nous apportons une saveur, une lueur.

Mais toi, Jésus, tu es Vérité, Chemin et Vie.

Détachons nous de notre réputation, qui nous précédera dans nos tombeaux.

Occupons-nous de nos âmes, en étant de simples ouvriers, paysans, artisans, hommes de la terre et du travail, au service de ta parole, au service de l'Église, au service de la liturgie, au service de l'avènement de ton Royaume.

À contre-courant des prophètes de malheur, répandons ton amour, Seigneur !

Que ton Nom soit béni, Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit !

Notre Dame de la Paix, prie pour nous et notre monde. Saint Jérôme, prêtre et docteur de l'Eglise, prie pour nous. Saints anges gardiens, veillez sur nous.

Amen.

Écrit par Franck Rousselot à Nice le 29/09/21, en action de grâce pour toutes les grâces de cette communauté et les prières réconfortantes des priants.

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous en commentaires ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !! Je lis chaque jour vos mots, et porte vos intentions dans ma prière.

Pour prolonger la prière : prière à mon ange gardien

Toi, mon ange gardien, à qui le Seigneur m'a confié dès ma conception et jusqu'à ma mort, je ne te connais pas, je ne te vois pas, je ne t'entends pas. Tu n'as pas de nom, et beaucoup pense que tu n'existes pas. Et pourtant, combien de fois m'as-tu sauvé de morts possibles ? Combien de fois m'as-tu guidé ? Ô mon saint ange gardien, il ne m'en faut pas plus que la parole du Seigneur pour te reconnaître comme mon protecteur toi qui es messager de Dieu ! Je te remercie de ta bienveillance, et je te prie de continuer à veillez sur moi, et moi, que je me rende digne de l'amour de notre Seigneur Jésus le Christ. Amen.