Présent dans l'hostie de l'ostensoir, aide nous, Seigneur, à rester unis !

Méditation biblique n°593

Dix-septième mardi du temps ordinaire

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De l'exode :

En ces jours-là, à chaque étape, pendant la marche au désert, Moïse prenait la Tente et la plantait hors du camp, à bonne distance. On l'appelait : tente de la Rencontre, et quiconque voulait consulter le Seigneur devait sortir hors du camp pour gagner la tente de la Rencontre. Quand Moïse sortait pour aller à la Tente, tout le peuple se levait. […] Au moment où Moïse entrait dans la Tente, la colonne de nuée descendait, se tenait à l'entrée de la Tente, et Dieu parlait avec Moïse. Tout le peuple voyait la colonne de nuée qui se tenait à l'entrée de la Tente, tous se levaient et se prosternaient, chacun devant sa tente. Le Seigneur parlait avec Moïse face à face, comme on parle d'homme à homme. Puis Moïse retournait dans le camp, mais son auxiliaire, le jeune Josué, fils de Noun, ne quittait pas l'intérieur de la Tente. Le Seigneur proclama lui-même son nom qui est : LE SEIGNEUR. Il passa devant Moïse et proclama : « LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d'amour et de vérité, qui garde sa fidélité jusqu'à la millième génération, supporte faute, transgression et péché, mais ne laisse rien passer, car il punit la faute des pères sur les fils et les petits-fils, jusqu'à la troisième et la quatrième génération. » […] Moïse demeura sur le Sinaï avec le Seigneur quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea pas de pain et ne but pas d'eau. Sur les tables de pierre, il écrivit les paroles de l'Alliance, les Dix Paroles. (Ex 33, 7-11 ; 34, 5b-9.28)

De la Parole du jour (Matthieu) :  

En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le diable ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! » (Mt 13, 36-43)

Méditation :

A Lourdes, dans la grande prairie qui fait face à la grotte, il y a une tente.

C'est la tente de l'adoration.

Le Saint-Sacrement y est installé.

On peut venir, rentrer, et t'adorer, Seigneur, toi qui te fais présent dans l'humble hostie.

Puis, dans la journée, les fidèles te suivent en procession jusqu'à une autre tente, un simple toit, afin de continuer la prière et recevoir ta bénédiction.

En entendant l'histoire de Moïse qui vient en ta présence dans la tente de la rencontre, temple ambulatoire qui suit le peuple dans son périple dans le désert, je ne peux m'empêcher de relier ce qui se vit tous les jours dans le monde dans nos églises et Moïse parlant avec toi.

La conversation est une conversation face à face, comme d'homme à homme.

Et toi, tu exprimes qui tu es, par ton Saint Nom de YHVH, le Dieu créateur, lent à la colère, miséricordieux dans les générations et les générations…

Mais tu es aussi un Dieu exigeant, « jaloux », parce que tu veux nous extirper des griffes de Satan.

Nous te voyons, Jésus, rentrant à la maison, celle que tu as visiblement l'habitude de côtoyer, et l'on vient à toi, pour te parler, pour te demander d'expliquer ta parabole. 

Les personnes présentes sont-elles conscientes qu'elles sont face à Dieu, que comme Moïse, elles sont face à face avec Dieu ?

Notre Église traverse une crise. Le Motu Proprio de notre Pape provoque de nombreuses réactions, chez les catholiques qui pratiquent le rite extraordinaire de la messe, la messe dite Tridentine. 

Moi, je suis un paroissien ordinaire, pratiquant le rite ordinaire, avec une tendance traditionnelle, et non traditionaliste, c'est-à-dire simplement un attachement à nos origines, en restant ouvert à ce que l'Esprit-Saint nous dit, et je crois qu'il parle à travers François.

Néanmoins, les fidèles attachés à la messe extraordinaire sont mes frères et mes sœurs. Ils sont catholiques comme moi, chrétiens comme moi. Je ne juge pas leurs préférences, ne les connaissant que très peu. Aussi, je pense qu'il est important que jamais nous ne soyons séparés, dans la communion de ton Église, l'Eglise universelle. Alors j'ai confiance que ces événements porteront du fruit. 

Je pense, justement, que si il y a bien une dévotion autour de laquelle nous pouvons nous retrouver, dans l'unité, c'est dans l'adoration du Saint-Sacrement, dans la prière et la piété, dans la récitation du chapelet, car qui de mieux que toi, Seigneur Jésus, vraiment présent dans le pain et le vin consacrés, peut répondre à nos inquiétudes ?

Présent dans l'hostie de l'ostensoir, aide nous, Seigneur, à rester unis !

Que ton Nom soit béni, Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit !

Notre Dame de la paix, prie pour nous et notre monde.

Amen. 

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous en commentaires ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !! Je lis chaque jour vos mots, et porte vos intentions dans ma prière.

Franck Rousselot, écrit à Nice le 26 juillet 2021 en la fête de de Sainte Anne et Saint Joachim, parents de la très sainte vierge Marie.


Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

Merci ! 27 personnes ont prié

2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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