Jour 8 : La résurrection du Christ

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L'Évangile – Jn 20, 1-17

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. » Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts. Ensuite, les deux disciples retournèrent chez eux. Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes, et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds. Ils lui demandent : «Femme, pourquoi pleures-tu ?» Elle leur répond : «On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis.» Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui demande : «Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?» Le prenant pour le gardien, elle lui répond : «Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre.» Jésus lui dit alors : «Marie !» Elle se tourne vers lui et lui dit : «Rabbouni !» ce qui veut dire : «Maître» dans la langue des Juifs. Jésus reprend : «Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père.»
 

Méditation

Le dimanche, à l'aube, Marie-Madeleine, accompagnée de quelques femmes, vient au tombeau.  Stupeur, à leur arrivée, elles voient que la porte est ouverte. Marie-Madeleine se précipite auprès des apôtres enfermés au cénacle. Marie-Madeleine s'écrie : « on a enlevé le corps du Seigneur ». Pierre et le disciple bien-aimé courent au tombeau.  Le corps n'y est plus, les linges sont rangés et pliés. Pierre et le disciple bien-aimé retournent chez eux. Marie-Madeleine reste. Elle n'a qu'un seul désir, retrouver le corps de son maître. Deux anges lui apparaissent et lui disent : « pourquoi cherches-tu le vivant parmi les morts ? » Elle aperçoit un homme et va à sa rencontre. L'homme lui dit : « qui cherches-tu? pourquoi pleures-tu? » et elle lui rétorque : « si c'est toi qui a pris le corps de Jésus, dis-moi où tu l'as mis ». Et là, l'homme prononce un mot, son prénom : « Marie ». Et là, Marie, en un instant reconnaît l'homme qui est devant elle, le Christ. Il est vivant, il est ressuscité. La rencontre du matin de Pâques entre le Ressuscité et Marie-Madeleine se termine par ce dialogue prodigieux où Marie-Madeleine, dans son allégresse, se jette à ses pieds. Le Christ la retient et lui rétorque : « Noli me tangere », « Ne me touche pas. Je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur : « je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu (Jn 20, 17). » » Par sa réplique, le Christ veut lui expliquer toutes les raisons pour lesquelles il devait mourir et ressusciter d'entre les morts.


 Maintenant qu'il est ressuscité, il n'est plus nécessaire à Marie-Madeleine de vouloir retenir le Christ, car il sera désormais toujours avec elle. Il le sera d'une autre manière. Certes Marie-Madeleine ne le verra plus, elle ne le suivra plus. Sa présence auprès d'elle en sera d'autant plus forte car en montant vers son Père, il sera présent au plus intime de son coeur. Le Christ s'est abandonné dans la volonté de son Père, il a vécu la Passion, toutes ses souffrances, toutes ses humiliations en union avec le Père et l'Esprit-Saint. Il s'est offert en victime sans tâche, pure et sainte. Il a offert le sacrifice parfait. Il a été cloué sur le bois de la croix, lieu de l'offrande de sa vie. Il est mort. Il a été déposé dans le tombeau. Il est descendu aux enfers pour que son Père vienne le chercher au troisième jour. Il l'a tiré de ce lieu d'indifférence pour le conduire au milieu des anges vers le trône qu'il lui a préparé depuis l'éternité, à sa droite. Et dans cette Ascension, il a ouvert les portes à Adam, tous les patriarches, et tous les prophètes, tous ceux qui ont cru en lui, tous ceux qui se sont jetés dans sa miséricorde. Marie, lui dit-il, mon père n'est pas que mon père, c'est aussi votre Père. Mon Dieu n'est pas que mon Dieu, c'est aussi votre Dieu. Ne me retiens pas. Ma place n'est plus ici. J'ai fini l'oeuvre que le Père m'avait confié ici bas. Ma place est maintenant auprès de mon Père.


Notre Père m'a permis de venir te rencontrer pour que tu saches, que tu comprennes, que tu prennes conscience de tout : Marie, crois-moi, j'ai vaincu la mort. La mort n'a eu aucune emprise sur moi. Je suis vivant. Je suis ressuscité ! Marie, crois-moi, la mort n'a plus aucune emprise sur toi, sur Pierre, sur mes disciples, sur tous ceux qui se mettent à mon école et me suivent comme tu m'as suivi. J'ai ouvert les portes de la vie éternelle. Par ma mort et ma résurrection, vous êtes délivrés de la conséquence du péché originel. Par ma mort et ma résurrection, je vous donne comme Père adoptif mon Père des cieux. Vous êtes ses fils et filles adoptifs. Tu as bien vu, de mon coté transpercé ont jailli l'eau et le sang. Le sang est cette eau vive dont je vous ai tant parlé. L'eau signifie mon corps qui est l'Eglise dont vous êtes les membres par cette grâce acquise sur la croix et par ma mort. Prends-tu conscience du don immense que mon Père te propose et propose à tous les hommes? Car tous les hommes sont ses enfants. Tous les hommes ont été créés à son image et pour sa ressemblance. Prends conscience de la vie à laquelle toi et tes frères êtes appelés. Vis la dès maintenant car elle est digne d'être vécue. Respecte-la car elle est belle. Comprends qu'elle est un don de Dieu. Comprends sa valeur inestimable.


Imagine que les beaux moments que nous avons échangé avec les disciples ne sont que les prémices de ce à quoi je t'appelle pour et dans l'éternité. Je suis la béatitude promise. Je suis le pauvre de cœur qui ouvre le Royaume des Cieux. Je suis le doux qui promet la terre promise et nous y fait entrer. Je suis le consolateur des affligés. Je suis celui qui rassasie les affamés et assoiffés de la justice. Je suis le miséricordieux qui fait miséricorde. Je suis le cœur pur qui nous fait voir Dieu. Je suis l'artisan de paix par qui nous sommes fils de Dieu. Je suis le persécuté pour la justice qui ouvre les portes du Royaume des Cieux. Marie-Madeleine, sois dans la joie d'être comblée par le Christ et sois sûre que par moi, tu trouveras le repos, la paix et la Béatitude.
Je t'ai ouvert les portes du bonheur insaisissable par toi-même et qui est aussi l'objet du désir inscrit au plus profond de ton être.

Prière de la communauté

Prière d'un pénitent

Sainte Marie Madeleine, toi qui as obtenu le pardon de Jésus pour tous tes péchés, toi qui l'as assisté jusqu'à son dernier soupir au pied de la croix, toi qui, la première, as été témoin de sa résurrection et de la première annonce de la joie pascale, je te supplie d'entendre ma prière. Intercède pour moi auprès de notre Seigneur Jésus Christ afin qu'il m'accorde son pardon pour tous mes péchés, pour mes doutes, pour mon manque de bonté et de charité envers mes proches et tous ceux que j'approche, et pour toutes mes erreurs commises volontairement ou involontairement. Maintenant que tu es près de Jésus, ne m'abandonne pas dans ma détresse. Fais que le Seigneur m'accorde l'absolution, qu'il me permette de retrouver la sérénité, la paix du cœur, de l'âme et de l'esprit.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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