POURSUIVONS ... POUR APPRENDRE À PRIER !
Poursuivons la pensée de Charles de Jésus pour apprendre à prier…
Un des éléments principaux qui ressort de ses discours est celui de l’ABANDON.
ABANDON à l’Esprit-Saint
« qui nous enseigne tout en priant pour un motif déterminé, à ne pas négliger les bonnes pensées que le bon Dieu nous suggère, quoiqu’elles n’aient pas trait directement à l’objet de notre prière ; ainsi, si dans la prière pour demander aide contre la tentation, Dieu nous suggère des pensées de reconnaissance, d’amour, de désir, d’admiration, de pénitence, ne les repoussons pas parce qu’elles n’ont pas trait à notre sujet : recevons-les, offrons-les, laissons ces grains d’encens brûler devant Lui et donner tout leur parfum et quand nous verrons qu’ils cessent de brûler reprenons notre sujet… Laissons-nous porter par la grâce, recevons toutes les bonnes pensées comme un don Dieu, laissons-nous diriger par l’Esprit-Saint, et ne prenons les rênes de notre prière que quand l’Esprit-Saint nous les remet entre les mains. »
Ce psaume nous donne l’exemple de cette manière de prier, qui est la méthode à suivre toujours dans l’oraison : il est fait pour demander à Dieu secours contre les tentations, mais contient bien d’autres choses : « Je vous louerai, Seigneur, de tout mon cœur : je raconterai toutes vos merveilles. Je me réjouirai et je jubilerai en Vous, je chanterai en votre Nom, ô Dieu très haut !... Chantez au Seigneur qui habite à Sion ! Annoncez à tous les peuples les recherches de son amour ! » (ps 10)
Et puis Le frère Charles ne manquera pas de s’ABANDONNER À DIEU également…
« Merci Seigneur de mettre Vous-même dans ma bouche ces paroles qui conviennent si bien à mon âme, qui expriment si exactement son état habituel… Il semble que ce psaume (12) peut se dire toujours, tant il peint bien mon étant habituel, ma misère, ma faiblesse, mon impuissance, cet état d’oppression sous le poids du mal qui m’attriste et me fait soupirer continuellement. »
Ce psaume est celui de la tristesse confiante, c’est le soupir de l’âme vers Dieu, le soupir de l’âme qui se sait aimée du Père céleste mais qui cependant sent le poids de l’exil et gémit dans cette vallée de larmes…
Mon Dieu, qui êtes mort pour moi, je me mets à vos pieds, je vous adore de toutes les forces de mon âme, je vous aime, je veux vous aimer, je vous demande de vous aimer de tout mon cœur. Merci, merci, merci d’être mort pour moi, indigne ! Pardon de vous avoir si peu aimé. Secourez-moi afin que je vous aime comme je le dois, comme vous le voulez !
(Nazareth, méditation)
PRIONS
Par l’intercession du Frère Charles Seigneur, nous voulons te remercier de nous avoir donné des paroles qui répondent à l’état de notre âme à nous aussi !
Merci ! 56 personnes ont prié
10 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6