LA MANSUÉTUDE
LA MANSUÉTUDE
Par la tempérance, nous devenons maître de nous-même en freinant les passions de nos désirs désordonnés. La maîtrise de soi s’acquiert également par la mansuétude qui met un frein à l’impétuosité de notre colère. Cette vertu a un grand prix parce qu’elle procure la paix intérieure et extérieure si nécessaire pour remplir tous les devoirs envers Dieu et notre prochain.
L’âme troublée par les ressentiments de la colère est incapable de voir les événements sous leur véritable jour, de formuler des jugements sans parti pris, de prendre des décisions sages, de renfermer ses paroles et ses actes dans les limites de la courtoisie et de l’amabilité.
Comme souvent nous le constatons sur nous-mêmes où les autres, la façon d’agir devient plutôt brusque, désordonnée, et souvent injuste. Celle-ci cause des désagréments pour tous et refroidit la charité tout en rompant la paix et l’harmonie des bons rapports. Malheureusement, plusieurs d’entre nous avons goûté à cette sauce…
Pourtant, l’irascibilité non contenue trouble l’esprit et nous empêche de comprendre la volonté de Dieu. De cette manière, elle nous fait dévier de la ligne du devoir selon qu’elle est altérée par la passion. La tâche de la mansuétude est précisément celle de modérer, de pacifier tous ces mouvements passionnels en nous rendant la maîtrise de nous-même et la capacité de demeurer calme, même dans les circonstances difficiles et irritantes.
Pour défendre notre cœur contre les mouvements de la colère, nous devons être prompts à en freiner les premiers symptômes, car pour peu que nous les laissions se développer, ils passent immédiatement en mode violence et il nous sera beaucoup plus difficile de les vaincre…
La fidélité constante à réprimer tout sentiment de colère nous conduira peu à peu à changer la face de notre terre intérieure, ce qui nous permettra de goûter le doux fruit de la mansuétude et donnera le désir aux autres d’en connaître sa saveur !!
« LES DOUX POSSÈDERONT LA TERRE ET JOUIRONT D’UNE PROFONDE PAIX » (Ps. 36, II)
Dans le Coeur de Jésus
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6