Jour 16 - La consécration de nos faiblesses
Si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. - (1 Jn 3, 20)
Si souvent nous n'avons pas été aussi fidèles à l'Esprit Saint que nous aurions voulu…
Consacrer nos faiblesses à Dieu signifie les donner à Dieu, afin que Dieu les atténue, et afin que ces faiblesses ne soient pas une occasion de découragement, une occasion de doute.
En consacrant une faiblesse à Dieu, Dieu peut la transformer en
- une occasion d'humilité (nous voyons nos limites, et les autres aussi !),
- une occasion de courage (pour lutter contre ce défaut),
- une source d'amour envers les autres (qui ont eux aussi leurs faiblesses), etc.
Jésus est mort en pardonnant (Lc 23, 33), et sa mère, debout au pied de la croix, partageait son attitude (Lc 19, 25). De plus, dans sa miséricorde, Jésus a voulu nous donner Marie pour mère (Jn 19, 26). Lisons le témoignage des saints :
« Quelque fois nous avons des doutes : il nous arrive si souvent de n'avoir pas été fidèles à la grâce, si bien que nous ne sommes plus dignes d'avoir l'aide de Dieu. Mais voilà pourquoi Dieu nous a donné la céleste Mère à qui il a confié tout l'ordre de la Miséricorde, comme s'il voulait nous protéger devant sa justice. Nous avons donc une route sur laquelle, en marchant, nous pouvons toujours obtenir la grâce de Dieu. Il ne faut jamais dire que maintenant ce n'est plus possible d'avoir la grâce.
Bien que nous ayons sur la conscience de graves péchés, nous pouvons nous relever. Il suffit seulement de s'approcher de l'Immaculée. Que celui qui tombe se tourne vers elle en toute confiance. Il ne faut pas se concentrer sur soi. » (Saint Maximilien Kolbe)
« Même les plus égarés, les plus faibles, elle les élève. Il faut lui dire : "Si je me perds et que je tombe en enfer, d'autres vont me suivre, mais si tu me donnes la main, je pourrai être un grand saint et attirer les autres vers le Ciel". » (Saint Maximilien Kolbe)
« O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi le Tout Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :
Le trésor de la mère appartient à l'enfant
Et je suis ton enfant, ô Mère chérie
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?
Aussi lorsqu'en mon cœur descend la blanche hostie
Jésus, ton doux Agneau, croit reposer en toi !… » (Sainte Thérèse de Lisieux)
A notre tour, devenons miséricordieux pour les autres : « Heureux les miséricordieux parce qu'ils trouveront miséricorde ! » (Mt 5,7). Les miséricordieux, ce sont des gens qui ont un cœur si vivant, que devant ceux qui ont besoin d'une aide, leur cœur sent le malheur et agit pour y porter remède.
Consécration
O Marie, tu sais que je suis plein(e) de faiblesses. Viens me prendre par la main. Toi qui es pleine de grâce, protège-moi du péché, fais-moi revenir à Dieu chaque fois que je tombe. Je me consacre à toi, je désire que tu me conduises à la plénitude de la sainteté que Dieu désire pour moi.
O Marie, la flamme de ton cœur immaculé nous réchauffe, je me consacre à toi, je désire que mon cœur devienne lui aussi rempli d'amour envers les autres, surtout quand ils sont faibles.
O Marie, je te consacre mon pays. Je te prie pour que la société ne tente pas les petits et les faibles et ne les attire pas dans le péché en exploitant leurs faiblesses.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6