Conversion de Pier Giorgio Frassati
La foi est transmise par les femmes et n’est pas au centre de la vie de cette famille, et encore moins du père (sénateur, ambassadeur, directeur du journal La Stampa), connu comme agnostique… Étonnamment, le jeune Pier Giorgio manifeste très tôt un attrait réel pour la foi et pour les pauvres. Ces deux éléments sont chez lui génétiquement corollaires. Dès son plus jeune âge, il manifeste son affection pour les pauvres et engage des gestes très concrets en leur direction. Il doit pour cela s’allier les domestiques afin que cette charité concrète demeure discrète vis-à-vis de son entourage. L’éveil de son cœur aux pauvres le pousse tout autant vers Jésus. Jusqu’à sa mort il fera d’ailleurs le lien intime entre cette charité envers les pauvres et son amour ardent pour Jésus, spécialement dans l’Eucharistie.
Prière de Pier Giorgio Frassati. Lettre à Isidore Bonini (Turin, le 29 janvier 1925) :
La foi est notre seule ancre de salut et nous avons besoin de nous y agripper fortement : que serait sans elle toute notre vie ? Un néant, ou mieux encore, elle serait dépensée inutilement, car il n’est en ce monde que douleur, et la douleur sans la foi est insupportable, tandis qu’alimentée par la flamme de la foi elle devient une chose belle et qui trempe notre âme pour la lutte. Aujourd’hui qu’il me faut lutter, je ne puis que remercier Dieu qui a voulu dans sa miséricorde infinie m’accorder cette douleur, afin que je puisse à travers les plus dures épines retourner à une vie plus intérieure, plus spiritualisée. Un catholique ne saurait manquer de gaieté ; la tristesse doit être bannie des cœurs catholiques ; la douleur n’est pas la tristesse qui est une maladie pire que toute autre. Cette maladie est presque toujours produite par l’athéisme ; mais le but pour lequel nous avons été créés nous montre que même si la voie est semée de beaucoup d’épines, cette voie n’a rien de triste ; elle est joyeuse aussi au travers des douleurs.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6