Conversion d'Élisabeth de la Trinité
Élevée à la maison, la jeune Zabeth y reçoit l’essentiel de son instruction et travaille assidûment le piano. Déjà sa vie intérieure rayonne : « elle frappait par son recueillement et sa ferveur à l’église quand elle priait ». Elle ne fait rien à moitié ! Une confidence de l’époque révèle le désir qui l’habite, au grand désespoir de sa mère qui a très peur d’une vocation. À 8 ans, elle se confie au prêtre ami de la famille : « je serai religieuse, je veux être religieuse ». Son cœur très aimant perçoit l’appel de Jésus qui se fait d’autant plus ressentir depuis qu’elle a vécu sa première confession. Tout bascule le 19 avril 1891. Elisabeth a 10 ans et demi : à l’église saint-Michel, elle reçoit Jésus pour la première fois. L’Amour inonde ce cœur, déjà si tendu vers Lui.
Prière d'Elisabeth de la Trinité. Qu’importe ce que nous sentons :
La miséricorde est un abîme d’amour dans lequel le gouffre de notre misère vient se perdre. Dans ce passage, Élisabeth invite sa sœur à une confiance sans bornes. Il n’est pas de péché qui n’appelle la miséricorde !
Petite sœur chérie, il faut rayer le mot « découragement » de ton dictionnaire d’amour ; plus tu sens ta faiblesse, ta difficulté à te recueillir, plus le Maître semble caché, plus tu dois te réjouir, car alors tu Lui donnes, et n’est-ce pas meilleur de donner que de recevoir, quand on aime ? Dieu disait à saint Paul : « Ma grâce te suffit, car la force se perfectionne dans la faiblesse », et le grand saint l’avait si bien compris qu’il s’écriait : « Je me glorifie dans mes infirmités, car lorsque je suis faible, la force de Jésus-Christ habite en moi. » Qu’importe ce que nous sentons ; Lui, Il est l’Immuable, Celui qui ne change jamais : Il t’aime aujourd’hui comme Il t’aimait hier, comme Il t’aimera demain. Même si tu Lui as fait de la peine, rappelle-toi qu’un abîme appelle un autre abîme et que l’abîme de ta misère attire l’abîme de sa miséricorde. (Lettre 298)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6