Toi, qui es-tu pour juger le serviteur d'un autre?

Image de la publication

Accueillez celui qui est faible dans la foi, sans critiquer ses raisonnements. L'un, à cause de sa foi, s'autorise à manger de tout ; l'autre, étant faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu l'a accueilli, lui aussi. Toi, qui es-tu pour juger le serviteur d'un autre ? Qu'il tienne debout ou qu'il tombe, cela regarde son maître à lui. Mais il sera debout, car son maître, le Seigneur, a le pouvoir de le faire tenir debout. L'un juge qu'il faut faire des différences entre les jours, l'autre juge qu'ils se valent tous : que chacun reste pleinement convaincu de son point de vue. Celui qui se préoccupe des jours le fait pour le Seigneur. De même, celui qui mange de tout le fait pour le Seigneur, car il rend grâce à Dieu ; mais celui qui ne mange pas de tout le fait aussi pour le Seigneur et il rend grâce à Dieu. En effet, aucun d'entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c'est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants. Alors toi, pourquoi juger ton frère ? Toi, pourquoi mépriser ton frère ? Tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. Romains 14, 1-10

Prions l'Esprit Saint pour qu'Il nous apprenne à vivre le message d'Amour et de Tendresse de Dieu, envers nos frères. Qu'au lieu de juger, nous apprenions à aimer, en reconnaissant en chacun de nos frères, celui pour lequel le Christ a donné sa vie.

Méditation

Ne courez pas le risque d'avoir combattu contre Dieu. Acte 5,39

Qui es-tu, toi qui juges ton prochain ? "Jacques 4.12


Pour aller plus loin :

A écouter ( 4 minutes) sur radio espérance

cliquez ici pour écouter

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

" Qui es-tu, toi qui juges ton prochain ? "Jacques 4.12
Dans ce passage de son épître, Jacques nous montre que juger son frère, c'est sortir de sa place d'homme tenu de pratiquer la loi, pour prendre celle du juge, voire de celui qui a édicté la loi. C'est prendre la place de Dieu.

Juger son frère est donc plus un état d'esprit qu'un simple acte. C'est se poser en supérieur, se mettre à la place du juge, qui est celle de Dieu ; c'est mettre son frère au banc des accusés et prononcer sa condamnation. La loi donnait déjà une grande valeur à l'amour l'un pour l'autre et à l'humilité. Le christianisme fait de mon frère " celui pour lequel Christ est mort " (Rom 14.15), celui en qui Dieu habite par son esprit (1 Thes 4.8). Oserais-je me constituer son accusateur et faire ainsi le jeu de l'ennemi (Apoc 12.10) ?

La même pensée se retrouve dans Romains 14. 10-13 : Christ domine sur les morts et sur les vivants, et nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. Chacun rendra compte pour lui-même. Juger n'est donc pas notre affaire, mais celle de Dieu.

Dans Matthieu 7.1-5, jésus stigmatise cet esprit de supériorité et d'hypocrisie qui nous fait juger notre frère et prétendre pouvoir s'occuper du mal qui est en lui, tout en nous laissant aveugle sur notre propre état. Ceci ne signifie pas qu'il ne faille pas enlever le fétu qui handicape notre frère ; mais il faut au préalable être soi-même au clair avec le Seigneur. Paul nous montre qu'il est de notre devoir de " relever " notre frère surpris par quelque faute, mais à la condition d'être spirituel et de le faire avec douceur (Gal 6.1). C'est parler " avec " son frère et non pas " contre " lui.

Dans tous les cas, il s'agit de porter une appréciation sur les actes objectifs de notre frère, et non sur les motifs et les sentiments qui l'ont fait agir.

La sainteté de Dieu exige que nous manifestions notre désaccord avec le péché (1 Cor 5.12-13), mais un esprit de grâce nous conduira ensuite à intercéder pour celui qui est tombé (Jac 5.16), à rechercher sa guérison, et à l'accueillir avec amour lorsque le travail du Saint Esprit aura produit ses fruits (2 Cor 2.8). Dans l'Eglise, personne ne doit mettre de limites à la grâce de Dieu, à sa compassion, à son pardon.

" Toi, pourquoi juges-tu ton frère ? " Romains 14.10
https://topmessages.topchretien.com/texte/qui-es-tu-toi-qui-juges-ton-prochain/

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pour recevoir tous les jours un verset pour lutter contre la peur et rester dans la confiance, inscrivez-vous à cette nouvelle communauté : N'ayez pas peur

‐‐-----------------------------------------------------------------------

Gardons notre foi en Dieu, Il ne nous abandonnera pas.

N'hésitons pas à partager dans cette communauté ce que nous mettons en place au quotidien pour (re)donner à Dieu la première place.

Soyons sources d'encouragement les uns pour les autres



Prière de la communauté

Lettre aux Ephésiens 5, 8-11

Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière – or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité – et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur. Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ;

Merci ! 119 personnes ont prié

3 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Vivre dans la lumière !

Je m'inscris