Jour 7 - La plaie du Cœur de Jésus
Son coeur fut blessé
Après la mort de Jésus sur la croix, comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté, et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau. (Jean 19, 31-34)
Jésus venait de rendre le dernier soupir sur l'arbre de la croix. Il ne restait plus au calvaire que Marie, Mère du Sauveur, Marie madeleine et l'apôtre Saint Jean. Un soldat « Longin » arrive avec sa lance et pour s'assurer que Jésus et bien mort avec sa lance et il transperce la poitrine de Jésus et pénètre jusqu'à son cœur. Quand il la retire, on voit sortir du sang et de l'eau. C'était les dernières gouttes de sang de ce divin Cœur. Les blessures faites aux morts ne cicatrisent pas. La plaie faite à son cœur restera toujours ouverte pour crier à toute les générations humaines : c'est ainsi que le Sauveur a aimé le monde. Cette plaie est une source féconde de grâces. L'eau qui en jaillit et le sang qui coule figurent toutes ces faveurs précieuses de la miséricorde et de l'amour. Entrons aujourd'hui dans ce cœur divin ; jésus nous y invite en nous disant comme à Marguerite-Marie : « Voici le lieu de ta demeure ! »
Prière
O Cœur de mon bien-aimé Jésus, asile ou je n'ai plus rien à craindre. Laissez-moi me cacher en vous y oublier le monde, m'y oublier moi-même. Laisse-moi m'y reposer de mes fatigues de la vie, m'y perdre enfin pour le temps et pour l'éternité. Ainsi soit-il.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6