LE FRÈRE CHARLES EST PRÊTRE !

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Le frère Charles est maintenant prêtre !

Il a donné sa réponse d’amour à l’Amour.  Il a été fidèle aux commandements de Jésus pour lui.  Dans sa pratique, Il est conscient d’être demeuré en relation avec Dieu : c’était son unique désir !  C’est pourquoi Celui-ci l’a touché au plus profond du cœur; ou comme les docteurs mystiques le disent : il a été touché à la fine pointe de l’âme. 

Sa vie est donc une réponse à l’amour de Dieu, réponse qu’Il peut donner, qui provient de leur cœur à Cœur.  Des moments passés ensemble où, comme à chaque printemps, le Dieu de la vie a su émonder délicatement cet arbre prometteur de ses imperfections dans l’oraison silencieuse.  Le Seigneur le désirait fort pour la gloire de son Père et est venu agir en lui pour couper tout ce qui aurait pu lui nuire, pour que la sève puisse donner une abondance de fruits en faire un meilleur disciple !

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Peu importe les efforts, nul n’est au-dessus de son Maître, et Charles le sait !  De sa propre vie il ne verra pas les fruits qu’il aurait souhaité voir… mais « il faut que le grain de blé tombe en terre pour donner du fruit ! ».  De sa vie on retiendra les mots : purifier, fructifier, communier, demeurer (en Lui) …  Des verbes signifiant tous une action contemplative, exigeant une réponse d’amour qui se prouve par des actes concrets au quotidien; réponses qu’Il assume d’une manière très généreuse.

« L’Esprit-Saint ouvrira vos cœurs et mon Père et Moi feront en vous notre demeure ». L’Esprit l’a rendu capable de répondre dans le don total de lui-même, dans l’abnégation de sa volonté.  Il devient l’adorateur qui brûle du feu de l’amour de son Époux, il devient prêtre désirant partager au monde le Christ, et sa joie d’aimer et d’être aimé.  C’est ce qu’Il a expérimenté dans la prière silencieuse et dans l’adoration eucharistique ainsi que dans le retrait total au mondain pour ne servir que le Pauvre parmi les plus pauvres. 

Poursuivant son idéal de plus en plus exigeant, Charles déménage à Tamanrasset parmi les Touaregs, les plus délaissés de tous. C’est là qu’il entreprend l’étude de la langue maternelle des Touaregs, ce qu’il poursuivra pendant douze ans. Comme une sorte de sage-femme, il sortira cette langue de l’obscurité et la fera naître dans la communauté linguistique du monde. Dans une démarche parallèle à Tamanrasset, se percevant lui-même comme un enfant, il s’offre à la Sainte Famille et envisage encore une fois qu’il va vivre à Nazareth comme Jésus. 

Il consacre aussi un long moment de sa vie à écrire une règle pour les frères et les sœurs du Sacré-Cœur, régle qui a trois buts ultimes : 1) Imiter Notre-Seigneur Jésus; 2) Rendre un culte très dévot à la sainte Eucharistie; 3) Travailler à la conversion des âmes et spécialement à celles des infidèles.  Ces trois buts résument bien les orientations fondamentales de sa vie et expriment cet appel de Dieu auquel il cherchera à être le plus obéissant possible. 

Dans son souci d’être au service de la mission auprès des plus pauvres et des plus éloignés, il insiste sur les relations de proximité, de fraternité, d’amitié, préparant ainsi le terrain pour que la semence de l’Évangile puisse germer et porter du fruit. Il exprime cette conviction missionnaire en ces termes :

 

« Dieu, pour nous sauver, est venu à nous, s’est mêlé à nous, a vécu avec nous dans le contact le plus familier et le plus étroit de l’Annonciation à l’Ascension.  Pour le salut des âmes, Il continue à venir à nous, à vivre avec nous, dans le contact le plus étroit, chaque jour et à toute heure dans la sainte Eucharistie.  Ainsi, nous devons, pour travailler au salut des âmes, aller à elles, nous mêler à elles, vivre avec elles dans un contact familier et étroit.  Nous devons le faire pour toutes les âmes à la conversion desquelles Dieu veut que nous travaillions particulièrement, et surtout pour les infidèles. »

                                                                                                                          (Règlements et directoire, p. 614.)

 

Il vit de manière éloignée au Sahara. Ils commencent à appeler la maison “la fraternité (la Khaoua en arabe) et cela m’est doux. » Cette quête familiale l’amène à la recherche de la présence de Jésus chez les indigènes qu’il nomme ses pauvres « frères en Jésus. » En plus, Charles achète quelques esclaves et il les nomme en l’honneur de la Sainte Famille, tels que : Joseph du Sacré-Cœur ; Marie-Joseph-Jean-Henri ; et Marie — Joseph-Henri. À part ces trois, une autre personne a gagné une attention spéciale de Charles. Il raconte qu’une « vieille femme aveugle... m’est arrivée le jour de Noël, sans abri. Ce jour-là moins qu’un autre, je ne pouvais la laisser dans la peine » ; pertinemment il la nomme Marie. En tout, il appelle ses protégés « mes quatre enfants » dans leur nouveau foyer adoptif dont la chapelle est justement dédiée à la Vierge et Joseph.

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Après avoir résumé la vie de Charles de Foucauld et signalé brièvement les moments qui ont pu avoir de l’importance pour la construction de sa synthèse christologique, nous explorerons prochainement plus attentivement son expérience spirituelle à partir de laquelle il pense Dieu, Jésus et l’Église afin de mieux saisir l’originalité de sa vision anthropologique spirituelle globale.

 

PRIONS : 

Ô mon Seigneur et mon Dieu, par l’intercession du Frère Charles, accordez-moi de  n'avoir pas de plus chers moments, pas de plus vrai repos, pas d'heures plus suaves que ces heures de prière solitaire ! Apprenez-moi à prolonger de plus en plus ces heures où je veille seule à vos pieds, où, sans que personne ne sache ni ne partage mon bonheur,que je jouisse de la présence de mon Dieu ! Ô mon Dieu, si cela est, conforme à votre volonté, faites-moi cette grâce de me retrouver plus souvent avec Vous, je Vous le demande par toutes les grâces que Vous m'avez déjà faites et par votre Cœur ! Amen.

 

« Suivre, Suivre, Suivre JÉSUS, pas à pas, en imitant, partageant en tout sa vie, comme les apôtres, comme Marie et Joseph. »

                                                                                                            (Ghardaïa, note de retraite, décembre 1904)

 

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Prière de la communauté

Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)

Mon Père, je m’abandonne à Vous, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, en toutes vos créatures ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre vos mains, sans mesure, avec une infinie confiance car vous êtes mon Père !

Merci ! 102 personnes ont prié

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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PRIER AVEC LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD

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