Face à la mort d'un être cher

    « Le 1er octobre dernier ma mère était mourante, trois docteurs avaient été appelés, les soins les plus énergiques administrés, rien n'y faisait, les remèdes n'agissaient pas. Les vésicatoires eux-mêmes ne prenaient pas.

    Il fallait un miracle pour guérir ma mère bien-aimée.

    J'allais au tombeau du Père Laval, je portais un linge, et je demandais à ce bon Père qu'en posant ce linge sur ma mère, elle revienne à l'existence.

    Ayant confiance, je retourne à la maison, je pose le linge sur ma mère ; instantanément elle ouvre les yeux et le docteur constate que les miracles ont pris et les remèdes agissent !

    Ce miracle a été immédiat ; mais la parole ne revient pas à ma chère malade, le mieux est cependant affirmé par les médecins et l'espoir de la guérir leur est rendu.

    Le lendemain, lundi matin, ma mère ne pouvait articuler aucun son, j'entrevoyais une paralysie.

    Je retourne au tombeau du Père Laval, j'y pose un linge et je lui demande qu'en mettant ce linge sur ma mère, elle parle.

    J'ai été exaucée encore et je ne veux pas achever cette année sans rendre grâce à Dieu de ces deux bienfaits miraculeux.

    Béni soit aussi le Père Laval, sans lui mes prières n'auraient pas été directement au ciel. »

Veuve H.D.C

Témoignage donné en 1898 

~ Prière ~

Heureux ceux qui…

Heureux ceux qui respectent 

mes mains décharnées et mes pieds déformés.

Heureux ceux qui parlent avec moi

bien que j'aie désormais quelque peine 

à bien entendre leurs paroles.

Heureux ceux qui comprennent 

que mes yeux commencent à s'embrumer 

et mes idées à s'embrouiller.

Heureux ceux qui gardent le sourire 

en perdant du temps à bavarder avec moi.

Heureux ceux qui ne me font jamais observer : 

« C'est la troisième fois 

que vous me racontez cette histoire ».

Heureux ceux qui m'assurent qu'ils m'aiment 

et que je suis encore bon(ne)

à quelque chose.

Heureux ceux qui m'aident à vivre 

l'automne de ma vie.

Heureux ceux qui s'appuient 

sur le Bienheureux Père Laval 

pour me rappeler que j'ai de la valeur 

aux yeux du Seigneur.