LA FOI ET LA RAISON. DEUX AILES QUI MENENT AU PERE CELESTE

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« Foi et raison sont comme deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité. » (Pape Jean-Paul 2)

« En effet, nous ne nous sommes pas appuyés sur des histoires habilement inventées, lorsque nous vous avons fait connaître la venue de notre Seigneur Jésus-Christ dans toute sa puissance, mais nous avons vu sa grandeur de nos propres yeux. » (2 Pierre 1 : 16)

Les athées disent que comme Dieu n'existe pas, ceux qui croient en Lui leur foi est fondée sur des histoires mythiques habilement conçues. Le psychanalyste Sigmund Freud, dans son livre intitulé : « L'Avenir d'une illusion », écrit : « Il serait certes très beau qu'il y eût un Dieu créateur du monde et une providence pleine de bonté, un ordre moral de l'univers et une vie après la mort; mais il est cependant très curieux que tout cela soit exactement ce que nous pourrions nous souhaiter à nous-même ». Et dans Totem et Tabou, il écrit : « Dieu est un père exalté, la nostalgie du père est la racine du besoin religieux. »

 Cependant, ce n'est pas nous qui nous le souhaitons à nous-mêmes ou qui cherchons désespérément un père, mais c'est un homme, Jésus, qui nous le dit, qui nous apprend l'existence de ce Père Céleste qui nous aime infiniment. Dieu. Le débat n'est plus alors ni philosophique ni psychanalytique. Il porte donc sur l'historicité de Jésus et sur sa divinité. Jésus dont parle le Nouveau Testament avait-il réellement existé ? Si oui, était-il Dieu ?

Les écrits du Nouveau Testament, des historiens non chrétiens du premier siècle et les découvertes archéologiques ainsi que les marques de l'histoire ne laissent aucun doute raisonnable sur l'historicité de Jésus de Nazareth et sur sa mort par la croix sous le préfet Romain, Ponce Pilate, qui l'avait condamné à mort par crucifixion.

Alors que les premiers écrits dont on dispose actuellement sur Alexandre Le Grand datent de plus de 200 ans après sa mort, les écrits du Nouveau Testament, notamment les livres de Paul, sont publiés moins de trente à quarante ans après la mort de Jésus. Il s'agit donc d'écrits diffusés et lus dans les églises et les synagogues  du vivant des personnes de l'époque de la naissance et de la mort de Jésus. Ces écrits citent des noms des personnes qui avaient accompagné Jésus ainsi que de leurs parents (Jacques et Jean fils de Zébédée (Marc 10 :35), Marie, Marthe et leur frères Lazare que Jésus avait ressuscité, tous du village de Béthanie (Jean 11)). Le nouveau Testament cite beaucoup de noms et de lieux où Jésus avait prêché et opéré des miracles. Il renseigne aussi les lieux où il avait été arrêté, jugé et condamné à mort et cite même les noms de ses juges dont l'existence historique est prouvée (Caïphe, Pilate, Hérode, etc.). Le nom de l'empereur Romain sous lequel tous ces évènements se sont passés, à savoir, Tibère César, est cité et l'époque de son règne concorde avec celle de la Bible.

Les anciens récits de sources non chrétiennes qui contribuent à démontrer l'historicité d'un prédicateur Juif du nom de Jésus, surnommé le Christ, de la petite ville de Nazareth, sont nombreux pour un simple citoyen qu'était Jésus. Citons-en, à titre d'exemple.

Le célèbre historien juif non chrétien, Flavius Josèphe (né à Jérusalem en 37 ou 38 après Jésus-Christ et mort à Rome vers 100), écrit au sujet de Jacques : «le frère de Jésus, surnommé le Christ. » (Flavius Josephus, Antiquities of the Jews (Grand Rapids, MI: Kregel, 1966), 423. The quote is from book 20 of the Antiquities). Dans un autre passage faisant l'objet de quelque polémique, Flavius Josèphe mentionne Jésus plus amplement :« À cette époque-là, il y eu un homme sage nommé Jésus dont la conduite était bonne ; ses vertus furent reconnues. Et beaucoup de juifs et des autres nations se firent ses disciples. Et Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui s'étaient faits ses disciples prêchèrent sa doctrine. Ils racontèrent qu'il leur apparut trois jours après sa crucifixion et qu'il était vivant. Il était considéré comme le messie au sujet duquel les prophètes avaient dit des merveilles. »

Les historiens et les officiels Romains. Jésus n'était qu'un simple citoyen Juif, condamné à mort par crucifixion par les Romains qui occupaient son pays, il n'y avait pas de raison que les historiens Romains écrivent abondamment sur lui. Néanmoins, deux grands historiens romains non chrétiens, Tacite (55 à 120 A.D) et Suétone (69 à 130 A.D), reconnaissent Jésus comme une personne réelle et parlent de la persécution des chrétiens, notamment par Néron, quelques décennies seulement après la mort de Jésus. Les Chrétiens étaient vus comme des ennemis de Rome en raison du culte qu'ils rendaient à Jésus plutôt qu'à César. C'est à ce titre que deux empereurs Romains, Trajan (56-117 A.D.) et Hadrien (76-136. A.D) écrivent des lettres où Jésus et les chrétiens sont mentionnés. Le magistrat Pline le Jeune écrit en 112 A.D. un rapport où il parle de son action de forcer les chrétiens à adorer César plutôt que Jésus. [Gary R. Habermas, “Was Jesus Real,” InterVarsity.org, August 8, 2008]

Il y a d'autres écrits non chrétiens authentifiés comme historiques par la majorité de chercheurs qui citent Jésus ou les chrétiens. Au total, on trouve, dans la période de 150 ans après sa mort, neuf écrivains de l'antiquité, profanes et non chrétiens, mentionnant Jésus comme une personne réelle. Il est intéressant de remarquer que le même nombre d'écrivains profanes mentionnent Tibère César, l'empereur romain du temps de Jésus.

Ces sources antiques et non chrétiennes fournissent les faits suivants sur Jésus Christ :

  • Jésus était de Nazareth.
  • Jésus a vécu une vie sage et vertueuse.
  • Jésus fut crucifié en Judée sous Ponce Pilate pendant le règne de César Tibère, au moment de la Pâque et étant considéré comme le roi juif.
  • Les disciples de Jésus ont cru qu'il était mort et ressuscité des morts trois jours plus tard.
  • Les ennemis de Jésus reconnaissaient qu'il avait accompli des actes extraordinaires.
  • Les disciples de Jésus se multiplièrent rapidement, se répandant jusqu'à Rome.
  • Les disciples de Jésus vivaient des vies morales et adoraient Christ comme Dieu.

Donc ces écrits sont en concordance avec le Nouveau Testament.

Des découvertes archéologiques confirment aussi quelques écrits du Nouveau Testament sur Jésus. Il s'agit de la découverte en 1961, à Césarée, ville où habitait Pilate, d'une gravure sur une pierre en calcaire du nom du Ponce Pilate (voir image, ci-dessus) comme préfet Romain de la Judée de l'époque de Jésus. On a aussi découvert en 1968, toujours à Césarée, une bague portant le nom de Pilate servant de sceau pour estampiller des documents officiels. Une autre découverte archéologique faite en 2009 atteste l'existence de la cité de Nazareth de l'époque de Jésus alors qu'avant certains archéologues  disaient que Nazareth n'avait jamais existé du temps de Jésus. L'ossuaire découvert en 1990 quotient les restes d'un homme appelé Joseph fils de Caïphe qui avait vécu du temps de Jésus. Le débat entre chercheurs porte non sur l'existence de Joseph Caïphe mais sur l'appartenance de ces restes, est-ce ceux de lui-même ou de son fils ? Pour moi, la chose qui m'intéresse est l'existence historique du grand prêtre du nom de Caïphe à l'époque de Jésus de Nazareth comme l'affirme le Nouveau Testament. Or d'après cette découverte archéologique, cela ne fait aucun doute.

Une des marques historiques les plus importantes est la division du temps historique en deux : avant et après la naissance de Jésus-Christ.

Jésus étant une réalité historique au-delà de tout doute raisonnable, l'argument massue de sa divinité qui est aussi le fondement de notre foi en lui est sa résurrection trois jours après sa mort comme il l'avait lui-même prédit à mainte reprise (Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine (1 Corinthiens 15 : 14)).

Si Jésus aimait une foi aveugle, il se serait limité à dire à ses disciples qu'il va ressusciter de la mort et monter au ciel d'où il viendra les chercher pour les emmener avec lui dans sa demeure auprès de Dieu le Père d'amour infini. Non, notre frère Jésus aime une foi fondée sur des vérités expérimentées. C'est ainsi qu'il a multiplié des apparitions auprès des personnes qu'il s'était choisies comme il l'avait promis : « Sous peu, le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez parce que je suis vivant et que, vous aussi, vous vivrez. » (Jean 14 : 19). Paul parle de ces apparitions : « 3 Je vous ai transmis, comme un enseignement de première importance, ce que j'avais moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Ecritures ; 4 il a été mis au tombeau, il est ressuscité le troisième jour, comme l'avaient annoncé les Ecritures. 5 Il est apparu à Pierre, puis aux Douze. 6 Après cela, il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart vivent encore aujourd'hui quelques-uns d'entre eux seulement sont morts. 7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. 8 En tout dernier lieu, il m'est apparu à moi, comme à celui qui suis venu après coup. » (1 Corinthiens 15 : 3-8).

Comme à Paul, Jésus continue à tenir sa promesse de se manifester auprès de siens. La personne à qui il se manifeste ainsi ne l'oublie jamais. Dieu le fait pour que la foi de cette personne soit fondée sur le roc (Matthieu 7 : 24 et 25 et Luc 6 : 47 et 48). Jésus veut que chacun de ses frères, dise comme Pierre : « En effet, nous ne nous sommes pas appuyés sur des histoires habilement inventées, lorsque nous vous avons fait connaître la venue de notre Seigneur Jésus-Christ dans toute sa puissance, mais nous avons vu sa grandeur de nos propres yeux. » (2 Pierre 1 : 16). Et dans le moment difficile « Quant à nous, nous ne pouvons pas garder le silence sur ce que nous avons vu et entendu. » (Actes 4 :20)

Si vous n'avez jamais eu cette expérience personnelle de la manifestation indéniable, rapportable et inoubliable de Jésus ressuscité, c'est anormal. Demandez vite qu'il le fasse. Les gens à qui vous allez rapporter votre expérience peuvent douter, mais Jésus le fera de telle sorte que vous, vous ne puissiez en douter. Lisez à ce sujet la Communication du 1er septembre 2020 intitulé : « La révélation de votre Père Céleste à vous est pour vous »

Une chose curieuse que je ne comprends pas encore en tant qu'humain, est que Jésus ne cessait de répéter à ses disciples : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi mais c'est moi qui vous ai choisis » (Jean 15 : 16) et Pierre le dit à Césarée chez Cornelius :« 39 Nous sommes les témoins de tout ce qu'il a fait, dans le pays des Juifs et à Jérusalem, où ils l'ont mis à mort en le clouant à la croix. 40 Mais Dieu l'a ramené à la vie le troisième jour et lui a donné de se montrer vivant, 41 non à tout le peuple, mais aux témoins que Dieu avait lui-même choisis d'avance, c'est-à-dire à nous. Et nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d'entre les morts. » (Actes 10 : 39-41).  Comme Paul, beaucoup de ceux que Dieu se choisit pour se révéler à eux se sentent indignes d'une telle faveur mais ont un feu qui brule en eux de rendre témoignage. Demande d'être aussi choisi ou remercie Dieu de t'avoir choisi, si indigne que tu sois.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

Merci ! 37 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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NOUS CRIONS : "ABBA PÈRE"

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