TENDRE LES MAINS...
Tendre les mains, n’est-ce pas le geste même de la prière ?
Je tendais les mains. Sur qui ? Sur un peuple. Sur quel peuple ? Sur le peuple qui ne croit pas en moi ; bien mieux, sur le peuple que me contredit.
Je tendais les mains. Il écarte mes bras, il agrandit ses entrailles, il présente sa poitrine, il ouvre son sein, il offre son Cœur pour nous convaincre, dans l’ardeur de ses supplications, qu’Il est notre Père.
Regardez en moi, regardez votre corps, vos membres, votre cœur, vos os, votre sang. Si nous redoutons ce qui est Dieu, n’aimons-nous pas ce qui est nôtre ? Si nous fuyons le Seigneur, n’accourons-nous pas dans le sein du Père ? Peut-être l’horreur du supplice que nous lui avons infligé nous accable-t-elle ? Rassurons-nous ! Cette Croix n’est pas son aiguillon, mais celui de la mort. Ces clous n’enfoncent pas de douleurs en Lui, ils rivent notre charité au plus profond de Lui. Ces blessures ne Lui arrachent pas de gémissements, elles nous font pénétrer jusqu’à son Cœur. Les tourments de son corps nous grandissent en son sein, ils n’augmentent pas sa peine. Son sang ne coule pas en vain, mais il devient notre rançon.
Allons, revenons, reconnaissons notre Père : ne le voyons-nous pas répondre au mal par le bien, aux outrages par l’amour, à d’horribles blessures par une immense charité ? Celle qui nous a sauvés…
Je tends les mains…
Dans le Coeur de Jésus
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10 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6