Et toi-même un glaive te transpercera le Cœur.

Image de la publication

Vitrail de l'église Saint Patrice - Rouen

. 

             Ce jour l'Eglise fête la présentation de l'Enfant Jésus au temple et la purification légale de la sainte Vierge. C'est aussi le jour où l'on range la crèche et ses personnages. Avant-hier, l'Eglise rentrait dans le second cycle de l'année liturgique, celui de Pâques avec le dimanche de la septuagésime, 9 semaines avant Pâques. C'est un prélude du carême ; Les ornements sont violets, les chants de joie de l'Alléluia et du Gloria sont supprimés.

.

            Souvenez-vous, divine Mère, de cette angoisse mortelle qui envahit votre Cœur Immaculé lorsque le vieillard Siméon, vous rendant l'Enfant divin que vous veniez d'offrir à Dieu, vous dit : ‘'Vois! Cet enfant doit amener la chute et le relèvement d'un grand nombre en Israël; il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même, un glaive de douleur te transpercera l'âme, afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs."(Luc II, 34-35)

            La jeune Mère est averti des luttes que devra subir l'Enfant-Dieu : à côté de l'amour, il y a la haine qui le fera mourir et le poursuivra jusqu'à la fin des temps.

            Votre Cœur Immaculé, à ce moment, est devenu plus douloureux, car déjà vous entrevoyiez un mystère de mort pour votre Fils, sauveur du monde. C'est par amour qu'il rachètera les hommes, et il n'en sera pas toujours aimé. Les uns seront pour Lui, les autres contre Lui.

            Sainte Mère, que de fois n'avons-nous pas percé nous-mêmes votre Cœur de ce glaive !

            Par cette douleur, obtenez-nous d'être fidèles à Jésus Hostie qui continue de s'offrir chaque jour pour nos péchés dans le sacrifice de la messe ou par les mains du prêtre, Il s'offre à son Père. Cette première présentation de sa Personne au temple, Jésus voulu en quelque sorte la remémorer régulièrement en annonçant à Fatima cette dévotion au Cœur Immaculé de sa Mère qui comprendra cette communion réparatrice que nous ferons dans 4 jours lors du prochain premier samedi de ce mois de Février.


              Rappel du cérémonial de la messe (1200 mots)


            Nous profiterons de cette offrande de l'Enfant-Jésus au temple pour rappeler quelques éléments du cérémonial qui entoure la messe dans la forme extraordinaire. Ces symboles rappellent cette grande offrande de Jésus à son Père, comme nous le rappelle l'abbé Arminjon dans le livre qui fit les délices de sainte Thérèse peu avant qu'elle ne rentre au carmel. ‘'Fin des temps présents et mystères de la vie future''


            ‘'À la messe, nous sortons de la sacristie, portant sur nos épaules cette chasuble mystérieuse, image de la croix que Notre Seigneur Jésus-Christ portait sur les siennes.'' La chasuble représente le manteau de pourpre que les soldats jetèrent sur les épaules du Seigneur chez Pilate. (La croix tracée sur le dos de la chasuble rappelle celle sur laquelle il fut cloué, et la colonne du devant, la colonne de la flagellation.)

            ‘'Nous portons, suspendu à nos bras, ce manipule de larmes destiné à essuyer les sueurs de notre front et à ranimer notre être de ses défaillances. (Il signifie aussi les liens qui entourèrent les bras de Notre Seigneur)''

            ‘'Nous montons, après nous être inclinés, les degrés de l'autel, comme Notre-Seigneur Jésus-Christ gravit les degrés du Golgotha.''

            Suivant le temps liturgique, poursuit l'abbé Arminjon, la chasuble que nous portons comme le Christ portait sa croix, a différentes couleurs :

            Le blanc, image de la lumière, exprime la joie, l'innocence, le triomphe, la gloire, l'immortalité. Le blanc est employé au fêtes du Seigneur, source de lumière et de toute joie ; aux fêtes de la Vierge Marie, mère de la lumière du monde, et à cause de la pureté immaculée de la vierge des vierges ; aux fêtes des saints anges qui demeurent dans la lumière éternelle ; aux fêtes des saints non martyrs.

            Le rouge signifie feu et sang, l'amour de Dieu et du prochain. La chasuble rouge est portée à la fête de l'Esprit-Saint qui allume la flamme du divin amour dans nos âmes ; aux fêtes des martyrs qui ont versé leur sang par amour de Dieu, aux fêtes de la Passion ou des instruments de la Passion du Seigneur.

            Le vert symbolise l'espérance, le désir de la vie éternelle ; c'est la couleur propre de l'année ecclésiastique ; le grand nombre des fêtes est cause qu'on le porte seulement à certains dimanches après la Pentecôte.

            Le violet. Insigne de pénitence, est employé en Avent, en Carême, aux vigiles et aux Quatre-Temps.

            Le noir est la couleur du deuil ; la chasuble est noire pour la Messe des défunts ; le vendredi Saint, pour témoigner notre douleur d'avoir, par nos crimes, crucifié le doux Seigneur.

            ‘'Nous élevons les mains, lorsque nous disons ‘'Oremus'' comme Jésus-Christ priait les mains élevées vers son Père.'' (A 11 reprises, le prêtre lève les yeux au ciel et sa vue croise alors celle du Christ en croix en face de lui. Pendant la plus grande partie de la messe, les fidèles ne voient du prêtre que sa chasuble décorée de la croix, préparant ainsi la consécration ou le prêtre laissera en quelque sorte sa place au Christ pour les paroles sacramentelles. Il est bon de savoir que si un incident empêche le prêtre de terminer la messe commencée, un autre doit prendre sa suite pour la terminer, poursuivant cette prière à l'endroit précis où elle a été interrompue. Cette précision est la façon dont l'Eglise nous montre qu'à la messe, le prêtre est un autre Christ ; l'humanité du prêtre disparaît en quelque sorte pendant cette célébration. C'est particulièrement vrai lors de la consécration. Le ton (et les paroles) que le prêtre utilise montre que c'est le Christ qui ordonne les deux transsubstantiations successives et non pas le prêtre qui fait le récit historique de ce qui s'est passé le soir du Jeudi Saint.)

            ‘'Au Canon, nous ne parlons plus qu'à voix basse, semblables à Jésus-Christ qui, au Jardin des Oliviers, s'éloigna de ses disciples de la distance d'un jet de pierre, pour entrer dans le silence du recueillement et de la prière.''

            ‘'A l'Elévation, nous prenons l'Hostie dans nos mains, comme Jésus-Christ à la dernière Cène prit le pain et le vin dans ses mains saintes et vénérables. Alors notre parole se tait, notre personnalité s'efface, la voix de Jésus-Christ se substitue à celle de son ministre. Ce n'est plus nous qui parlons, plus nous qui vivons : le corps du prêtre est devenu le corps même de Dieu. Penchés sur l'Hostie, nous ne disons pas: Ceci est le corps de Jésus-Christ, ceci est le sang de Jésus-Christ, mais : Ceci est mon corps, ceci est mon sang.''

            ‘' C'est un grand mystère, une sublime dignité que celle du Prêtre, auquel est donnée une faculté que n'ont pas les anges. Seuls les prêtres régulièrement ordonnés, ont le pouvoir de célébrer et de consacrer le corps de Jésus-Christ''

            ‘'A l'autel, nous ne sommes que de simples instruments ; mais d'autre part notre dignité est la plus haute qui puisse se concevoir''.

            C'est le symbolisme de sacrifice de la croix, préfiguré par la présentation de l'Enfant Jésus au temple, et caché sous les vêtements et attitudes du prêtre dans cette forme du rite romain qui me la fait tant apprécier pour le renouvellement non sanglant de cet unique sacrifice de la croix qu'est la messe.

            ‘' Prêtres du Seigneur'', s'écriait saint Jean Chrysostome ‘'tout ce qu'il y a de plus grand, parmi les hommes m'apparaît dépouillé de toute gloire, lorsque je considère celle que vous avez reçue. Votre ministère, à la vérité, s'opère parmi les hommes ; mais il prend rang parmi les célestes hiérarchies, c'est le paraclet qui est l'auteur des mystères que vous accomplissez; vous êtes plus grands que le prophète Elie; vous portez dans vos mains, non pas le feu, mais l'Esprit-Saint, le priant de répandre ses grâces sur tous les fidèles. - Nul doute, ajoute-t-il, ‘'prêtres du Seigneur, que vous ne soyez plus grands que les rois'' Le roi commande à des sujets, vous commandez à Dieu.''

            Concluons cette apologie de la messe par quelques précisions données par le R. P. Martin de Cochem : L'autel est garni de 3 nappes superposées figurant les suaires du seigneur. (Elles sont destinées à absorber le sang du Christ en cas de renversement du calice). Il y a au centre de l'autel, un crucifix, pour rappeler que le sacrifice offert sur l'autel est bien le même que celui du calvaire. Il y a aussi au moins deux chandeliers avec des cierges, image de Jésus-Christ, la lumière du monde. Il y a enfin un pupitre pour supporter le missel, les tableaux, ou canons d'autel, des fleurs, des draperies, pour rehausser son éclat à certaines fêtes.

            Les vêtements sacerdotaux : Dans l'Ancien Testament ces habits étaient minutieusement prescrits par Dieu lui-même. Dans le nouveau testament, l'Eglise les a prescrits dans tous leurs détails, et cela depuis les temps apostolique.

            Dans certaines congrégations, le prêtre pose sur sa tête et autour du cou, l'Amict ou huméral, en mémoire du voile avec lequel les Juifs ont couvert la face de Jésus dans la maison de Caïphe, en lui disant : ‘' Christ, prophétise, qui t'a frappé ? ''

            Il porte aussi le cordon ou ceinture, figurant la corde avec laquelle Jésus-Christ fut lié au jardin des oliviers.

            Il y a aussi l'étole, une longue bande que le prêtre met autour du cou et qu'il croise devant la poitrine ; C'est l'image des chaînes dont le Christ fut chargé après sa condamnation.

.

            II     Vendredi 5 Février : Premier vendredi du mois

            Rappelons simplement sous forme d'une courte prière cette promesse de Notre Seigneur à sainte Marguerite Marie : ‘'Cœur de Jésus, donnez à ceux qui communient sans interruption neuf premiers vendredis de suite, la grâce de la persévérance finale et la réception des sacrements ; soyez leur asile assuré à cette heure dernière''. Dans la mesure du possible, efforçons nous de communier ce jour pour unir dans notre cœur les Cœurs de Jésus ce jour, et de Marie demain, pour réaliser en nous ce que Notre Dame à Fatima a promis que l'Eglise ferait un jour : (En 1936, Sœur Lucie confia à son confesseur qu'elle avait demandé à Notre Seigneur pourquoi Il ne convertissait pas la Russie sans que sa Sainteté fasse cette consécration et reçut cette réponse : « Parce que Je veux que toute mon Église reconnaisse cette consécration comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie, pour ensuite étendre son culte et placer, à côté de la dévotion à mon Divin Cœur, la dévotion à ce Cœur Immaculé »  Admirons à la fois la stratégie divine qui rappelle ainsi la primauté et l'importance du chef de l'Eglise et sa patience puisque cela fait pratiquement 90 ans que Dieu attend du successeur de Pierre que le Cœur Immaculé de sa Mère soit honoré au même titre que le Cœur sacré de son Fils. A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera a dit Notre Dame aux enfants de Fatima dans le grand secret du 13 juillet 1917. 

.

            III     Samedi 6 février : Premier samedi du mois. (500 mots)

            ‘'Un glaive de douleur te transpercera l'âme'' ; avait dit le vieillard Siméon en rendant l'Enfant Jésus à Marie. Ce seront les douleurs que l'Eglise célèbre chaque année le 15 septembre. Il est par contre des douleurs moins aigües, celles figurées par les épines que les hommes enfoncent dans le Cœur Immaculé de Marie. Ces douleurs et le moyen de les réparer ne sont pas encore prises en compte par l'Eglise. C'est l'apparition du 10 décembre 1925 à Pontevedra qui nous les révèle en montrant l'Enfant-Jésus s'adressant à sœur Lucie qui contemplait Notre Dame tenant dans sa main un Cœur entouré d'épines. ‘' "Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer." Puis Notre Dame complétant le propos de son Fils, lui dit : ‘'Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que, tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi 

  • SE CONFESSERONT
  • Recevront la SAINTE COMMUNION
  • Réciteront le CHAPELET
  • Et me tiendront compagnie pendant QUINZE MINUTES EN MEDITANT sur les quinze mystères du Rosaire
  • En esprit de REPARATION (à mon Cœur immaculé)
  • JE PROMETS DE LES ASSISTER A L'HEURE DE LA MORT AVEC TOUTES LES GRACES NECESSAIRES POUR LE SALUT DE LEUR AME.''

            C'est le 13 juin 1917 que Notre Dame avait dit une première fois à Lucie: '' Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut, ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.'' 

             Un mois plus tard, demandant aux enfants de tenir secret ses propos, Elle précisa : ‘' Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois'' La consécration de la Russie fut demandée à Tuy le 13 juin 1929 et assortie un an plus tard d'une précision concernant cette dévotion réparatrice : Le saint Père devait approuver et recommander la pratique de cette dévotion particulière.

            Voilà bientôt 100 ans que cette dévotion réparatrice pour retirer les épines des offenses que les hommes font au Cœur Immaculé, a été proposée par Jésus. Faisons partie de ces âmes qui retirent ces épines. A la Salette, Notre Dame avait utilisé le symbole des tenailles pour ceux qui réparaient les offenses envers son Fils symbolisées par les clous retirés par les tenailles. A Fatima, Il nous est proposé de retirer les épines enfoncées dans le Cœur Immaculé de Marie par la pratique de cette dévotion réparatrice. N'est-ce pas plus facile et si bien récompensé !

            Ce samedi, nous réparerons les blasphèmes contre la maternité divine de Notre Dame, de ceux qui refusent en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes,

      Nota : En ce temps ‘'d'assignation à résidence'' (confinement) pour certains, Notre Seigneur a permis que cette dévotion puisse être effectuée le dimanche qui suit ce premier samedi dans la mesure ou un prêtre l'autorise.

.

            IV    Samedi 13 Février : Anniversaire de la mort de sœur Lucie en 2005

            Et moi aussi, est-ce que j'irai au Ciel ? Oui, tu iras. Ainsi répondit Notre Dame à la petite Lucie qui venait de lui demander d'où Elle venait lors de la première apparition du 13 mai 1917. ‘'Je suis du Ciel'' avait-Elle répondu. La cause de sa béatification a été ouverte 3 ans après sa mort dans le diocèse de Coïmbra qui au début de 2018 avait déjà recensé plus de 1600 déclaration de miracles suite à son intercession. N'hésitons pas à la prier comme nous le faisons déjà avec ses cousin Jacinthe et François.

.                

            V  Jeudi 11 Février : Première apparition de Notre Dame à Lourdes en 1858. 

            C'est 4 ans après la proclamation, par le pape Pie IX du dogme de la conception de la Vierge Marie sans le péché originel (Bulle ‘'Ineffabilis Deus'' du 8 décembre 1854) que Notre Dame vint apporter en France la confirmation de la décision du successeur de Pierre. En 1830, à la rue du bac, à Paris, dans la capital du pays qui lui avait été consacré par le roi Louis XIII, Elle avait discrètement annoncé son privilège. Elle l'avait montré gravé sur une médaille à laquelle Elle accorda rapidement protection ou conversion à ceux qui la portaient.

            Ce 11 février 1858, Notre Dame s'est montrée pour la première fois à Bernadette. «J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied ».

            «La Dame me laissa prier toute seule ; elle faisait bien passer entre ses doigts les grains de son chapelet, mais elle ne parlait pas et ce n'est qu'à la fin de chaque dizaine qu'elle disait avec moi Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto » .  Bernadette priait en récitant son chapelet en latin, Notre Dame faisait de même; mais pour le message c'est la langue habituelle de Bernadette qu'Elle utilisera: ''Que soy era immaculada councepciou''

.

            VI  Mercredi 17 février : Mercredi des Cendres : Début du carême.  

            La sainte Vierge nous rappelle dans tous ses messages que nous devons ‘'prier et faire pénitence'' : L'Eglise nous invite à le faire plus particulièrement pendant cette période.

            Marquons le début de ce temps en recevant si possible ce jour, (mais c'est de plus en plus difficile), ce signe que l'Eglise nous donne en nous marquant au front par le signe de la croix. ‘' Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.'' Le prêtre terminera l'imposition des cendres aux fidèles par cette prière ‘'Accordez-nous, Seigneur, d'entrer par de saints jeûnes dans les rangs de la milice chrétienne, de sorte qu'ayant à lutter contre les esprits mauvais, nous soyons munis des secours que procure l'abstinence.'' Ainsi l'Eglise nous rappelle les deux leviers de ce temps de pénitence : le jeûne en nous limitant dans notre alimentation, et l'abstinence en supprimant la viande certains jours. (Le mercredi des Cendres et le vendredi Saint dans la forme ordinaire du rite romain).

.

      

        VII  Samedi 20 février : Anniversaire de la mort de Jacinthe en 1920. 

            Il y a 101 ans Notre Dame venait emmener avec elle la petite Jacinthe de Fatima qui avait tant offert de sacrifices pour la conversion des pécheurs. Sa cousine dira d'elle : Elle avait admirablement compris cet esprit de prière et de sacrifice que la Sainte Vierge nous avait recommandé. Voir le récit de la fin de sa vie avec le lien  https://hozana.org/publication/75462-elle-n-etait-enfant-que-par-les-annees 

.

            Terminons cette publication par la dernière recommandation de Jacinthe à sa cousine Lucie avant de partir à l'hôpital de Lisbonne : : ‘'Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces PAR LE MOYEN du Cœur Immaculé de Marie, que c'est à Elle qu'il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu'on vénère avec Lui le Cœur Immaculé de Marie: que l'on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c'est à Elle que Dieu l'a confiée ''


Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

Merci ! 107 personnes ont prié

9 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

Je m'inscris