Évangile (Mc 1, 7-11)

En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m'abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l'eau ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint. » En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l'eau, il vit les cieux se déchirer et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » – Acclamons la Parole de Dieu.

MÉDITATION

La fête du baptême du Christ clôt le temps liturgique de Noël. Noël est à la fois un mystère d'abaissement et un mystère de joie, le baptême de notre divin Sauveur est lui aussi abaissement et joie, abaissement de Jésus se faisant baptiser par un homme et joie prononcée par la voix descendue des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » Le Fils, en tant qu'homme fait la joie de son Père, et il fait notre joie comme il a fait la joie de Jean-Baptiste : « Telle est ma joie, et elle est parfaite » dira Jean le Baptiste en Jn 3,29 avant d'être emprisonné et Jésus reçoit l'expression de la joie du Père juste avant les 40 jours au désert. Comme Jésus, nous sommes invités à intérioriser la joie du Père et de la Trinité toute entière et à y revenir dans l'épreuve.

PRIÈRE ET CONTEMPLATION

Qu'il a été bon, Seigneur, de contempler ton abaissement dans l'humble crèche de Noël, qu'il est bon de contempler ton abaissement allant jusqu'à te faire baptiser par Jean. Ton Père se réjouit de cet abaissement, je veux entrer moi aussi, en me faisant tout petit, dans cette joie du Père pour le Fils et entrer dans la joie du Fils pour le Père en retour.

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