Tuy (mai 1930), Rianjo (août 1931) Dernières précisions du Ciel.

            (Notre SeigneurVoilà, ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie M'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l’offenser (Tuy 28-29 mai 1930)

             

            Résumé : Dans deux lettres au père Gonçalves, sœur Lucie précise les conditions de la consécration de la Russie ainsi que l’approbation de de la communion réparatrice. Elle donne aussi la raison du nombre de premiers samedis pour cette communion. La communion réparatrice doit devenir une pratique stable, approuvée, répandue et encouragée par la hiérarchie de l’Église.  C'est le but  de la neuvaine de prière pour le pape que nous adresserons bientôt au Ciel.

 

Tuy (Mai 1930)

            L'année suivante, en mai 1930, Notre-Seigneur fit savoir à sœur Lucie que les deux demandes concernant la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et la consécration de la Russie devaient être adressées au Saint-Père lui-même. Le 29 mai, jour de l'Ascension cette année-là, elle mit au courant le père Gonçalvès qui lui ordonna de mettre par écrit ce qu'elle avait appris :

Voici le début de cette lettre

            Révérend Père                                                                                                                                              Tuy le 29 mai 1930,

            Ce qui me paraît s'être passé entre Dieu et mon âme au sujet de la dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie et de la persécution de la Russie.

            Il me semble que le bon Dieu, au fond de mon cœur, agit sur moi pour que je demande au Saint-Père l'approbation de la dévotion réparatrice que Dieu lui-même et la Très Sainte Vierge ont clairement demandé en 1925, pour, au moyen de cette petite dévotion donner la grâce du pardon aux âmes qui ont eu le malheur d'offenser le Cœur Immaculé de Marie. La Très Sainte Vierge promettant aux âmes qui chercheront à lui faire réparation de cette manière, de les assister à l'heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour qu'elles se sauvent……..

            La dévotion consiste, durant cinq mois consécutifs, le premier samedi, à recevoir la sainte communion, à dire un chapelet, et à tenir compagnie à Notre-Dame durant quinze minutes, en méditant les mystères du Rosaire, et à se confesser avec la même intention. Cette confession peut être faite un autre jour. Si je ne me trompe, le bon Dieu promet de mettre lin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie. Sa Sainteté promettant, moyennant la fin de cette persécution, d'approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice indiquée ci-dessus.

Remarque

            Ce serait une erreur de croire que les expressions « je crains beaucoup de me tromper »  ou encore « Si je ne me trompe » que l'on trouve également dans d'autres lettres, soient des expressions restrictives manifestant un doute ou une incertitude : sous la plume de sœur Lucie, ces expressions sont des formules d'humilité et d'obéissance indiquant par là qu'elle s'en remet entièrement au jugement de son directeur de conscience. On trouve des expressions semblables dans les écrits de sainte Marguerite-Marie.

            Pour confirmer l’importance de cette lettre, le père Gonçalvés envoya un questionnaire en 6 points. Sœur Lucie lui répondit le 12 juin 1930 par la lettre ci-dessous qu’elle écrivit après avoir prié pendant l’heure sainte qu’elle faisait chaque jeudi de de onze heures à minuit, suivant en cela la demande du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial. Notre-Seigneur lui fit connaître les réponses. .

12 Juin 1930     Révérend Père,

            Après avoir imploré l’assistance des Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, je vais, autant que possible répondre aux questions de votre Révérence.

            Pour ce qui touche à la dévotion des cinq samedis :

  1. Quand ? Le 10 décembre 1925.

            Comment ? Par une apparition de Notre-Seigneur et de la Très Sainte Vierge qui me montra son Cœur Immaculé entouré d’épines et demandant réparation.

            ? À Pontevedra (passage  Isabelle II). La première apparition (eut lieu) dans ma chambre, la seconde près du portail du jardin ou je travaillais.

  1. 2. Les conditions requises ?

            Durant cinq mois, le premier samedi, recevoir la sainte communion, dire le chapelet, tenir compagnie quinze minutes à Notre-Dame en méditant les mystères du Rosaire, et se confesser avec la même intention. La confession peut se faire un autre jour, pourvu qu'on soit en état de grâce en recevant la sainte Communion.

  1. Avantages ou promesses.

            « Aux âmes qui chercheront à me faire réparation de cette manière (dit Notre-Dame), je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires au salut».

  1. Pourquoi cinq samedis et non neuf, ou sept en l'honneur des douleurs de Notre-Dame ?

            Me trouvant dans la chapelle avec Notre-Seigneur une partie de la nuit du 29 au 30 de ce mois de mai 1930, et parlant à Notre-Seigneur des questions quatre et cinq, je me sentis soudain possédée plus intimement par la divine présence et, si je ne me trompe, voici ce qui m'a été révélé ;

            « Ma fille, le motif en est simple. Il y a cinq espèces d’offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie :

  1. l) Les blasphèmes contre l’Immaculée Conception.

            2) Les blasphèmes contre sa virginité.

            3) Les blasphèmes contre sa maternité divine en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes.

            4) Les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l’égard de cette Mère Immaculée.

            5) Les offenses de ceux qui l’outragent directement dans ses saintes images.

            Voilà, ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l’offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde à l'égard de ces pauvres âmes ».

  1. Ceux qui ne pourront accomplir les conditions le samedi, ne peuvent-ils y satisfaire le dimanche ?

« La pratique de cette dévotion sera également acceptée le dimanche qui suit le premier samedi, quand mes  prêtres, pour de justes motifs, le permettront aux âmes».

  1. En relation avec la Russie, si je ne me trompe, le bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux Evêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux Saints Cœurs de Jésus et de Marie, et si sa Sainteté promet, moyennant la fin de cette persécution, d'approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice indiquée ci-dessus.

 

Remarque      Ces deux lettres sont très importantes  car elles précisent très clairement les conditions dans lesquelles la consécration de la Russie doit être faite. Elles sont au nombre de six.

            Le jour choisi, le pape doit : l) avec tous les évêques du monde entier, 2) consacrer, 3) la Russie, 4) au Cœur Immaculé de Marie, 5) avec un acte public et solennel de réparation, et 6) promettre d'approuver et de recommander la communion réparatrice des premiers samedis du mois.

            Le dernier point signifie que la communion réparatrice des premiers samedis du mois ne doit pas rester une dévotion privée, donc susceptible de disparaître. Le Ciel demande qu'elle devienne une pratique stable, approuvée, répandue et encouragée par la hiérarchie de l’Église.

            Le père Gonçalvès transmit la lettre à Monseigneur da Silva et, devant l'inertie de l'évêque de Leiria, il prit l’initiative d'informer lui-même Pie XI. 

Rianjo  ( Août 1931) ,

            En août 1931, sœur Lucie s'étant trouvée fatiguée fut envoyée à Rianjo, près de Pontevedra, pour se reposer. Notre-Dame lui apparût et lui fit connaître son mécontentement de ce que la demande de consécration de la Russie n'avait toujours pas été exécutée :

            Ils n'ont pas voulu écouter ma demande... ! Comme le Roi de France, ils s'en repentiront et ils le feront, mais ce sera tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir.

            Tout de suite, elle en fit part à son confesseur qui lui demanda d'écrire à Monseigneur da Silva, ce qu'elle fit le 29 août :

            Mon confesseur m'ordonne de faire part à votre Excellence de ce qui s'est passé, il y a peu de temps entre notre bon Dieu et moi. Comme je demandais à Dieu la conversion de la Russie, de l'Espagne et du Portugal, il me sembla que sa divine majesté me dit :

            « Tu me consoles beaucoup en me demandant la conversion de ces pauvres nations. Demande-la aussi à ma Mère, en lui disant souvent : Doux Cœur de Marie, soyez le salut de la Russie, de l'Espagne et du Portugal, de l’Europe et du monde entier. Et d'autres fois : Par votre pure et Immaculée conception, ô Marie, obtenez-moi la conversion de la Russie, de l'Espagne et du Portugal, de l’Europe et du monde entier.

            Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du Roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur. Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et à Marie.»

 

            Quelle terrible révélation ! Les ministres de Dieu, pour ne pas avoir voulu obéir suivront le roi de France dans son malheur ! Ainsi pour la troisième fois en deux ans (juin 1929, mai 1930, août 1931), le ciel demandait avec insistance la consécration de la Russie. Malheureusement, les autorités de l'Église allaient rester sourdes à son appel. Puisse notre prochaine neuvaine, obtenir du pape François se rendant à Fatima, qu'il approuve et  recommander la communion réparatrice pendant l'année 2017.

 

Samedi 15 avril :  Samedi Saint: Nos péchés sont des offenses à Dieu !  Nous sommes rachetés; mais à quel prix !  Notre-Dame se remémore les souffrances de son Fils qu’Elle a tenu dans ses bras à la descente de la croix, et les siennes, pendant toute la passion.. Mais Elle sait que le troisième jour Il ressuscitera.

 

Courte invocation :  Mon Dieu je vous aime et vous demande pardon pour ceux qui ne vous aiment pas.(malgré tout ce que Vous avez souffert pour eux )

 

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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