Nous sommes des êtres humains : nous avons faim, nous avons soif, nous avons sommeil et nous avons des émotions. Si vous êtes constamment traversé par diverses émotions, ne vous inquiétez pas, vous êtes en bonne santé !

Jésus était 100% homme, 100% Dieu. En tant qu’homme, il a aussi fait l’expérience des émotions : il a exulté de joie sous l’action de l’Esprit Saint, il a ressenti de la colère au temple, il a pleuré la mort de Lazare, il a même été envahi par la peur au jardin de Gethsémani.

Mais aujourd’hui nous avons tendance à distinguer les émotions en deux catégories : les bonnes et les mauvaises. Par exemple, la colère est une émotion à taire et la joie est bonne émotion. En vérité, le plus important est ce qu’on en fait, car les mêmes émotions peuvent tout autant être un élément catalyseur pour faire le bien que pour faire le mal.

Pour cela, nous devons être au dessus de nos émotions. Lorsque nous nous laissons guider par celles-ci, nous risquons d’être blessés ou de blesser les autres. De plus, nous avons besoin de vivre avec ces émotions, elles représentent une part importante de nous même. Nous pouvons nous voir comme un voilier. Les émotions sont comme le vent : nous pouvons faire bon usage de la voile et profiter du vent pour se déplacer mieux. Dans le cas contraire, le vent peut nous faire crasher à tout moment.

En priant avec le texte de la femme adultère, nous pouvons réfléchir à quel point certaines personnes peuvent parfois nous blâmer pour nos « mauvais sentiments », comme lorsque nous disons que nous sommes en colère à cause de quelqu’un, ou parce que quelqu’un nous a rendu triste. Nous pouvons voir que c’est en réalité en nous et que nous en sommes à l’origine, et que nous pouvons être aussi cette personne qui fait de la peine.