« Est-il permis, le jour du sabbat, de sauver une vie ou de tuer ? »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus entra de nouveau dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat. C'était afin de pouvoir l'accuser. Il dit à l'homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » Et s'adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs cœurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d'Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr. (Mc 3, 1-6)
Jésus, prêtre selon l'ordre de Melkisédek
De toutes les qualités et grandeurs que le Fils de Dieu a acquises en notre nature, la plus haute et la plus relevée est la dignité de prêtre souverain, selon l'ordre de Melkisédek ; car en celles de Sauveur, de roi, de pasteur, de juge et autres, il nous regarde, il pense à son Église et il s'applique à nos âmes pour les sauver, les régir, les nourrir, les juger ; mais en la qualité de prêtre, il regarde Dieu son Père, il l'adore et lui rend un souverain hommage par l'état et l'office de son sacerdoce éternel, même quand il l'exerce par nous. Par ses autres titres, il s'abaisse jusqu'à nous et il se donne à nos usages, sa royauté lui est une humiliation, et l'amour qui l'applique à nous semble porter quelque préjudice à sa grandeur, car nous ne sommes pas dignes de ses pensées et de ses soins ; mais par celui de sa prêtrise, il a trois regards, vers Dieu son Père pour le glorifier, vers soi-même pour se sacrifier, et vers nos âmes pour les sanctifier et les réconcilier à Dieu. De sorte qu'en cette qualité il ne s'abaisse pas, mais il s'élève à Dieu et nous élève avec lui.
François Bourgoing
François Bourgoing († 1662), cousin du cardinal de Bérulle à l'origine de l'École française de spiritualité, fut son collaborateur et successeur à la tête de l'Oratoire de France. / Pierre de Bérulle, Œuvres complètes, Paris, Migne, 1856, p. 97.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6